Je vais vous parler maintenant des Tannoys STIRLINGS HW qui ont été les enceintes avec lesquelles j'ai passé 25 ans de quiétude Audiophile et qui globalement m'ont donné entiére satisfaction.
Le temps passé en leur compagnie m'a permis de les optimiser au delà du raisonnable ; et m' a appris qu'il était possible de les emmener à un niveau de restitution sonore que je n'aurais pas cru possible au départ.
Les caractéristiques techniques en sont les suivantes :
La bande passante qu'elles couvrent 35 hz à 20 khz est réelle ; leur rendement est de 93 db pour 1 watt à 1 métre.
Le filtre est de type à cablage direct à faible perte muni d'un compensateur de phase type 1039 avec une coupure de fréquence à 1,2khz.
Voilà donc les TANNOYS qui ont partagées ma vie depuis 1988 jusque trés récemment sans que la lassitude ne m'ait touché.
Elles correspondaient à ce qu'il me fallait ayant un home "lourdement" meublé .
Quand je les ai choisies les impératifs étaient la logeabilité ; la tenue en puissance ;et une capacité à s'approcher du son des 38 cm que j'avais eu jusque là.
Je leur ai tout fait... et jamais elles n'ont renaclé ; ni cassé (et pourtant...)
Ayant comme référence les GRF/RHR/WESTMINSTER ; il m'est arrivé de vouloir les transformer en GRF en leur appliquant des puissances amplifiées diaboliques expulsant fréquement le transducteur hors de son logement et tendant au delà du raisonnable les bords roulés en caoutchouc du transducteur....INCASSABLE!!!.
Au naturel elles sont "aériennes et transparentes" espacées de 5 métres elles généraient une scéne sonore sans aucun trou ou manque restituant dans la largeur et la longueur une scéne sonore que seules les parois des murs latéraux arrétaient, par contre la profondeur de l'image était faible du fait qu'elles étaient installées à la maniére de "corners "pour récupérer le maximum de basses fréquences ; domaine dans lequel elles n'ont pas à rougir face à nombre d'enceintes de prestige.
Qu'il s'agisse de grands opéras lyriques (verdi , Puccini) ou les chanteurs/chanteuses prennaient une dimension et une présence physique incroyable avec une focalisation impeccable ou de grandes symphonies (MAHLER , BEETHOVEN; BARTOCK ; Rymsky Korsakov etc...) elles n' avaient pas non plus de complexes face à des GRF.... .
Ceux qui l'ont vécu méme possesseurs de bigs Tannoys attrapaient une "STIRLINGUITE" en sortant de cette expérience....authentique...
Frisounette qui les a entendues pourrra peut étre en dire deux mots

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Je précise qu'elles bénéficient d'une option rare...le cablage interne est doublé pour pouvoir encaisser le maximum de fréquences...
Le caisson support est absolument nécessaire pour en tirer le meilleur et il est convenable de solidariser ces deux parties entre elles avec du patex intercallé entre l'enceinte et le support.
Le support doit lui aussi étre collé au sol de la méme maniére et il faut absolument leur coller 20 à 30 bons kilos sur le "toit" pour obtenir une cohérence sonore pouvant rivaliser avec les grandes soeurs.
Evidemment les coups de canons de la Bataille de 1812 n'ont pas l'impact et la générosité d'un 38 cm bien chargé...mais quand méme ca décoiffait sérieusement.
En jazz ce sont de grandes Anglaises pouvant faire penser à des monitors Rogers pour la précision et des panneaux quads pour la qualité des timbres.
Les derniéres années pour palier à un léger manque d' extréme grave je leur ai adjoint un caisson asservi Yamaha de 100 watts trés fusionnel et qui rendait l'écoute quasiment aussi spectaculaire qu'avec les GRF que j'ai actuellement....on frisait l'impensable.
Je n'ai donc pas regretté ce choix et elles m'ont donné pleine satisfaction ; et je dois dire que si je n'étais pas venu attraper une Hifite carabinée sur le forum elles seraient toujours à leur place chez moi....
Ces enceintes que j'utilisais en bass reflex pouvaient aussi étre utilisées en charge close en manipulant un tasseau coulissant qui obturait les évents latéraux.
Christophe.