Votre niveau d'écoute moyen ?

[mattera]

Voilà, en crêtes instantanées, on devait être dans ce secteur. Je voulais juste tester un peu le gros son de studio quand on ouvre les gaz, et pas longtemps. C'est vraiment impressionnant, en tous cas, et ça me rappelait vraiment les déflagrations dans celui que j'avais visité qui avait une acoustique prévue pour..

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, on supporte bien le son puissant et de bonne qualité. Sauf qu'il ne faut pas que ça dure, évidemment...

Aujourd'hui, je suis plus assagi, mais, comme je le disais plus haut, tout dépend aussi des styles de musiques écoutées.

Les musiques anciennes sur des instruments non amplifiés, c'est intimiste, et ça doit pouvoir se déguster dans les mêmes conditions.

Ce qui est trompeur, c'est le message non compressé car, en fait, une crête de 30 watts sur un signal "grand public" forcément compressé, peut passer tout de suite à une crête de 300 w en instantané sur du signal non compressé, pour un niveau sonore général moyen qui paraît totalement superposable (je ne sais pas si j'emploie les bons mots pour me faire bien comprendre)

[PP_65]

Bonjour André

Quand j'avais fait ces découvertes, je n'avais pas encore les EVEREST, c'était sur une paire toute fraîche de 4333B, une vraie écoute de studio, quoi. Leur rendement était annoncé pour 93db/1w/1m, et, même avec ce rendement, ça envoyait du lourd. C'était aussi en crêtes instantanées, pas en puissance continue sur du son compressé, ça aurait été infernal, sinon.
Quand on est dopé au son compressé commercialisé "grand public", on fait vraiment dans son froc quand on écoute ce style de source comme une bande mère, tellement ça peut parfois creuser un fossé enorme dans les gros écarts dynamiques.

C'est vraiment une belle expérience qui fait vite comprendre pas mal de choses...et notamment que c'est quasi inexploitable par un utilisateur lambda qui va pousser le volume sans discernement sur une installation modeste, car ses HP traverseront vite la pièce..

C'est peu pratique d'utilisation et pas vraiment commode à vivre pour une écoute privée, car, ou bien on entend rien dans les pianissimis, ou bien on puisse les murs dans les montées en puissance...(si le matériel tient le choc)

Ça fait comprendre aussi qu'il faut toujoyrs avoir une bonne marge de puissance en réserve, c'est plus sécurisant. Dans la vie courante on est en général pas trop confronté à ces écarts, à part pour quelques labels comme Telarc ou Sheffield ( en gravures directes, pas en version CD ou la compression a fait son œuvre, pour conserver une certaine sécurité)

J'en remets une couche : label CIMP
Aucune compression et c'est totalement déstabilisant vis à vis de n'importe quel autre label de Jazz .

[Hollow]

)
Ça fait comprendre aussi qu'il faut toujoyrs avoir une bonne marge de puissance en réserve, c'est plus sécurisant.

Bof…
Mon A48 est positionné à -6dB (pour égaliser les sensibilités entre enceintes et caisson mais également avoir une course souple sur le préamplificateur).
Si je le pousse à 100% en crête, il y a longtemps que tu as quitté la pièce…

a+

[AJMARS]

J'en remets une couche : label CIMP
Aucune compression et c'est totalement déstabilisant vis à vis de n'importe quel autre label de Jazz .

Je n'ai jamais essayé, j'ai déjà fait et on m'a fait écouter des enregistrements sans compression, mais l'effet dépend beaucoup du type de musique proposé.

La question à se poser avec ce type d'approche est "est ce que ça permet de mieux comprendre, de mieux approcher la musique"... je n'ai pas assez d'expérience de ces prises pour me prononcer.

J'ai personnellement l'impression (mais ce n'est qu'une impression) que bien utilisée, sans excès, la compression est un plus.

A plus
André

[PP_65]

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[mattera]

Je n'ai jamais essayé, j'ai déjà fait et on m'a fait écouter des enregistrements sans compression, mais l'effet dépend beaucoup du type de musique proposé.

La question à se poser avec ce type d'approche est "est ce que ça permet de mieux comprendre, de mieux approcher la musique"... je n'ai pas assez d'expérience de ces prises pour me prononcer.

J'ai personnellement l'impression (mais ce n'est qu'une impression) que bien utilisée, sans excès, la compression est un plus.

A plus
André

Je suis d'accord avec ça aussi, c'est infernal sinon, ou bien les pianissimos sont à un niveau vraiment trop faible, ou bien on lézarde les murs dans les montées en puissance. Je me souviens des vumètres du magnéto, aiguille décollant vraiment à peine dans les passages faibles, restant pratiquement sans bouger, et elle passait direct en zone rouge complètement à droite dans les passages en crêtes. Pour calibrer les réglages de niveau avant la prise de son, il était très difficile de prendre des repères vraiment fiables..

Par contre, dans les enregistrements sur CD, on se rend vite compte que, la plupart du temps, le son est trop souvent et malheureusement outrageusement compressé pour faire de l'esbrouffe sur du matériel très modeste. J'ai comparé les Sheffield, par exemple, le son est très "propre", mais côté dynamique, on a droit à un bon tassement de dynamique face à la lecture de la gravure directe équivalente. En comparaison A/B c'est vraiment net et c'est frustrant pour le format CD. Il a un gros son au premier abord, mais c'est de l'esbrouffe car la dynamique ne suit pas, vu que les niveaux faibles sont gravés trop haut, ils ont été obligés de compresser ensuite sauvagement.

Sur le jazz, c'est plutôt bien le CD. Il y a vraiment de tout et son contraire dans la nature, parfois, c'est très superposable, voire parfois meilleur que la galette noire "ordinaire" équivalente. Je parle des pressages ordinaires édités en grande série.

[6gale13]

Je suis d'accord avec ça aussi, c'est infernal sinon, ou bien les pianissimos sont à un niveau vraiment trop faible, ou bien on lézarde les murs dans les montées en puissance. Je me souviens des vumètres du magnéto, aiguille décollant vraiment à peine dans les passages faibles, restant pratiquement sans bouger, et elle passait direct en zone rouge complètement à droite dans les passages en crêtes. Pour calibrer les réglages de niveau avant la prise de son, il était très difficile de prendre des repères vraiment fiables..

Par contre, dans les enregistrements sur CD, on se rend vite compte que, la plupart du temps, le son est trop souvent et malheureusement outrageusement compressé pour faire de l'esbrouffe sur du matériel très modeste. J'ai comparé les Sheffield, par exemple, le son est très "propre", mais côté dynamique, on a droit à un bon tassement de dynamique face à la lecture de la gravure directe équivalente. En comparaison A/B c'est vraiment net et c'est frustrant pour le format CD. Il a un gros son au premier abord, mais c'est de l'esbrouffe car la dynamique ne suit pas, vu que les niveaux faibles sont gravés trop haut, ils ont été obligés de compresser ensuite sauvagement.

Sur le jazz, c'est plutôt bien le CD. Il y a vraiment de tout et son contraire dans la nature, parfois, c'est très superposable, voire parfois meilleur que la galette noire "ordinaire" équivalente. Je parle des pressages ordinaires édités en grande série.

Je rebondis sur la question d'origine pour discuter de la notion de moyenne et de réalité de la dynamique. Chez moi, j'aime bien écouter au même volume que ce que j'entends quand je vais au concert et que je suis bien placé. Pour donner quelques exemples du niveau réel, j'aime bien écouter le luth à niveau réel. Ca m'arrive d'écouter des ensembles baroques qu'on entend vraiment pas très fort. Dans notre cours de formation musicale, nous chantons à 10 autour d'un piano à queue Yamaha C3 - ça fait déjà un peu plus de bruit. Les orchestres symphonique peuvent jouer fort, mais tout l'art de la composition c'est précisément d'alterner tension et détente - dans le registre du volume : piano et forte.
Alors je suis très frustré par l'excès de compression notamment entre les passages piano et forte et ça a contribué à calmer les attentes que je pouvais avoir de la Hifi : la recherche du micro-détail dans la nuance piano avec des micros très près et au contraire la compression sur les passages forts me fait complètement criser et contribue à me gâcher le plaisir de l'écoute. J'ajoute que ce sont des non-sens musicaux et artistiques. Bon, bref j'essaie de ne pas bloquer sur ça car j'aime bien la facilité qui consiterà pouvoir écouter de la musique chez soi sans être toujours obligé de la faire soi-même... mais pour le réalisme, on repassera !
La compression du son conduit à écouter à un niveau moyen où l'oreille n'aurait pas vraiment le temps de récupérer des sons forts s'il l'étaient comme dans la réalité vus que les sons faibles sont réciproquement beaucoup plus forts qu'en vrai.
Donc pour répondre à la question, je tente d'écouter au volume auquel cette musique est jouée en vrai, quitte à baisser un peu dans les piano et augmenter dans les forte. J'ai la chance de n'avoir aucun problème ni de voisinage ni de cohabitation dans la maison car une des pièces d'écoute est bien isolée phoniquement.

[Luke]

Je rebondis sur la question d'origine pour discuter de la notion de moyenne et de réalité de la dynamique. Chez moi, j'aime bien écouter au même volume que ce que j'entends quand je vais au concert et que je suis bien placé. Pour donner quelques exemples du niveau réel, j'aime bien écouter le luth à niveau réel. Ca m'arrive d'écouter des ensembles baroques qu'on entend vraiment pas très fort. Dans notre cours de formation musicale, nous chantons à 10 autour d'un piano à queue Yamaha C3 - ça fait déjà un peu plus de bruit. Les orchestres symphonique peuvent jouer fort, mais tout l'art de la composition c'est précisément d'alterner tension et détente - dans le registre du volume : piano et forte.
Alors je suis très frustré par l'excès de compression notamment entre les passages piano et forte et ça a contribué à calmer les attentes que je pouvais avoir de la Hifi : la recherche du micro-détail dans la nuance piano avec des micros très près et au contraire la compression sur les passages forts me fait complètement criser et contribue à me gâcher le plaisir de l'écoute. J'ajoute que ce sont des non-sens musicaux et artistiques. Bon, bref j'essaie de ne pas bloquer sur ça car j'aime bien la facilité qui consiterà pouvoir écouter de la musique chez soi sans être toujours obligé de la faire soi-même... mais pour le réalisme, on repassera !
La compression du son conduit à écouter à un niveau moyen où l'oreille n'aurait pas vraiment le temps de récupérer des sons forts s'il l'étaient comme dans la réalité vus que les sons faibles sont réciproquement beaucoup plus forts qu'en vrai.
Donc pour répondre à la question, je tente d'écouter au volume auquel cette musique est jouée en vrai, quitte à baisser un peu dans les piano et augmenter dans les forte. J'ai la chance de n'avoir aucun problème ni de voisinage ni de cohabitation dans la maison car une des pièces d'écoute est bien isolée phoniquement.

Je suis bien d’accord avec ce que tu écris mais combien de personnes écoutant de la musique classique peuvent non seulement avoir une salle dédiée et traitée et le matériel qui va bien pour passer la dynamique à l’instant T sans gêner les voisins.
J’ai rendu visite à un ami mélomane qui vit en appartement, le bruit de fond fenêtre fermé doit être aux environs de 35dB la nuit et plus en journée , et les murs pas bien isolés, comment veux tu qu’il puisse aligner dans ces conditions une plage dynamique de 70dB il aurait besoin d’un niveau d’écoute moyen déjà très très fort sans parler des passages les plus forts ou la il se fera luncher. D’où bien souvent un bon système d’écoute au casque qui s’affranchit du traitement de la pièce, tu écoutes au volume sonore que tu veux et là il y a réellement du matériel très bon. On trouve même des ceintures à porter qui remplisse l’effet des basses.

[joperrot]

[ Image ]

Malheureusement le site du label n'existe plus mais vous pouvez télécharger cette image pour l'agrandir et lire le texte encadré qui explique leur façon de faire .

99% des disques que j’ai réalisés sont sans compressions
Quand sur une heure de programme j’ai quelques « over » importants, je les résouds manuellement par un volume sur quelques millisecondes (genre un coup de percussion) sinon le niveau moyen du disque baisse d’une manière inconfortable pour rien.

[ZORGL]

En plus de son sonométre intégre (BBBBBBBbbbAAAAAiiiisssse Filipe, BBBBBBAAAiiiiissse légendaire), miss Z posséde un radar anti Neil Young, Même si je l'ai piègée avec la reprise de I VE BEEN WAITING FOR YOU par Bowie, original signé N.Young....& certifié par les crédits de pochette...) Laide Z & Jim mis un dix
même Hey Joe par WILLIE DE VILLE passe pas............
Par contre du Dave vide le beau vit adonf, ça passe créme !!!!


Z
ps: