Enregistrement numérique de 1982

[EMT]

En vinyles:

https://www.discogs.com/sell/item/3210517436

https://www.discogs.com/sell/list?maste ... rmat=Vinyl

[duke2]

j'ai souvent pensé que le son globalement plutôt froid des années 80 était un peu le résultat d'une mode esthétique (genre yacht rock ou rien ne dépasse, j'ai jamais accroché à Toto par exemple) et l'arrivé du numérique dans les studios avec des machines pas forcément encore au top (genre les premières réverb numériques) et surtout sans doute encore mal maîtrisées par la plupart des ingés.
Je ne m'appuie sur rien pour dire ça, c'est juste un feeling et je peux évidemment être totalement à côté de la plaque.

L'age d'or du "Yacht Rock" est 2eme moitie des annees 70s, donc avant le numerique. Et je trouve ca plus "chaud" que "froid"  

[sax.tenor]

Tommy Flanagan – Alone Too Long 1978.   Excellent, effectivement.

A l'époque pré-CD, il y avait les vinyles en "gravure directe" (DIRECT CUTTING). J'en achetais et les enregistrais sur REVOX à la première audition. Ensuite, le vinyle était rangé pour longtemps.

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Plus tard, il y a eu CHESKY RECORDS en cd : CHESKY / QOBUZ

[papilucio]

L'age d'or du "Yacht Rock" est 2eme moitie des annees 70s, donc avant le numerique. Et je trouve ca plus "chaud" que "froid"  :biggrin:

oui, je dis pas que c'est du numérique, je parle d'esthétique sonore. Celle qu'on retrouve dans le hard FM, par exemple. Et perso je trouve ça glacial, mais bon c'est une histoire goût, hein.

[PP_65]

En vinyles:

https://www.discogs.com/sell/item/3210517436

https://www.discogs.com/sell/list?maste ... rmat=Vinyl

Allez petit exercice : prendre cette liste d'offres, en calculer la moyenne, la médiane et l'écart-type .
https://www.discogs.com/sell/list?maste ... rmat=Vinyl

[Lupo]

https://www.discogs.com/fr/sell/history/7713217

C'est sur ce type de graphique de prix vente qu'il faut estimer la valeur d'un disque.

Et bien entendu séparer chaque pressage / édition. Et comparer les prix en état à minima VG+  pour disque ET pochette

-- 15 Oct 2025 à 01:04 --

Ta mémoire est excellente. Comme Cala je partage l'idée que les enregistrements des années 70 et 80 sont loin d'être mauvais.
Quelques exemples chez Denon:

Sonny Stitt – Moonlight In Vermont 1978
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Une merveille. Et je ne parle pas que des musiciens  :wink: .

Tommy Flanagan – Alone Too Long 1978. Même cause, même punition.
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Archie Shepp • Dollar Brand – Duet 1981
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Idem je ne détaille pas. J'ai expliqué lors de la dernière vente, qui était l'ingénieur du son japonais qui participait à certains de ces enregistrements et surtout à la fabrication des Masters associés.

Yuji Takahashi : Erik Satie – L'Oeuvre Pour Piano
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ça si vous n'avez pas...

Et puis des choses ahurissantes dans les années 80 chez Toshiba comme ceci par exemple:
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J'en ai des dizaines, probablement plus de cent d'ailleurs. Bien sûr les séries en Direct Cutting peuvent être impressionnantes. Mais encore une fois, l'enregistrement est une chose, le Master est surtout primordial !

-- 14 Oct 2025, 14:46 --

Tenez ça par exemple. Enregistrement d'un trio qu'on a connu avant chez Eastwind, c'est du numérique!
ça m'amuse le GJT. Fremer en parle et tous les audiophiles se ruent dessus  :mrgreen: !

The Great Jazz Trio Featuring Lewis Eley – The Club New Yorker
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les Interface sont bien des enregistrements en technologie PCM Denon  :wink:
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Merci pour ces partages de référence qualitatives  

Pendant que j'y pense, toi Loic qui en connait un rayon dans les comparaisons de ré-éditions (Blue Note entre autre) , as-tu essayé/ écouté les Tone Poet, et si oui, qu'en penses-tu ? Sur une échelle gradué de ré-éditions qualitative de jazz, tu les situeraient où ?

Dernière édition par Lupo le 15 Oct 2025 à 02:22, édité 1 fois.

[EMT]

Allez petit exercice : prendre cette liste d'offres, en calculer la moyenne, la médiane et l'écart-type .
https://www.discogs.com/sell/list?maste ... rmat=Vinyl

Ta façon de faire des moyennes m’inquiète. Et dieu sait que je ne suis pas math heu?

[PP_65]

Pendant que j'y pense, toi Loic qui en connait un rayon dans les comparaisons de ré-éditions Blue Note (entre autre) , as-tu éssayé un peu les Tone Poet, et qu'en penses-tu ? Sur une échelle gradué des ré-édition qualitative de jazz, tu les situe où ?

Tu as les CDs disponibles en neufs ou occasions  dans sûrement presque tous les cas .

-- 15 Oct 2025, 01:48 --

Ta façon de faire des moyennes m’inquiète. Et dieu sait que je ne suis pas math heu?

Je n'ai rien calculé, c'est à toi de le faire .

[Lupo]

Tu as les CDs disponibles en neufs ou occasions  dans sûrement presque tous les cas .

Et bien, je sais bien qu'il existe pleins de CD's de ré-édition de jazz. Mais.. et donc ?

[Pseudo]

Tout le monde ou juste une poignée d'audiophiles?

Le disque qui a fait démarrer la discussion était classique. C'est un genre qui a beaucoup souffert des errements du numérique commercial à ses débuts (encodage misérable, enregistreurs limités, recherche de solutions: dither, etc. , convertisseurs aux bits en folie, ingés son en perte de références...)

Pour ne citer qu'un exemple, quasi la moitié de l'intégrale des cantates de Bach par Leonhardt et Harnoncourt a été gâchée par le passage au numérique (dès la BWV 130, à la louche).

Après, pour le jazz, la pop, je ne sais pas.

[PP_65]

Et bien, je sais bien qu'il existe pleins de CD's de ré-édition de jazz. Mais.. et donc ?

En fait, je pinaillais histoire de remettre sur le tapis le CD car dans :
"Sur une échelle gradué des ré-édition qualitative de jazz"
tu ne précisais pas le support ^^

[mkl]

Le disque qui a fait démarrer la discussion était classique. C'est un genre qui a beaucoup souffert des errements du numérique commercial à ses débuts (encodage misérable, enregistreurs limités, recherche de solutions: dither, etc. , convertisseurs aux bits en folie, ingés son en perte de références...)

Pour ne citer qu'un exemple, quasi la moitié de l'intégrale des cantates de Bach par Leonhardt et Harnoncourt a été gâchée par le passage au numérique (dès la BWV 130, à la louche).

Après, pour le jazz, la pop, je ne sais pas.

Mais, même chez les amateurs de classique, n’y a-t’il pas eu une bascule massive vers le CD à son arrivée, très peu de gens conservant leurs vinyles?

[PP_65]

Après, pour le jazz, la pop, je ne sais pas.

À l'arrivée du CD, je n'avais pas ressenti de gêne mais mon équipement vinyle n'était pas ce qu'il est maintenant tout en étant correct ( une Thorens , 318 il me semble), il se peut que si je m'amusais désormais à faire une comparaison entre mes LPs originaux et leur 1ère version CD je sois surpris ... Là où j'ai entendu et peut entendre toujours quelque chose de perturbant, c'est dans tous les remasterings et remix, ce n'est pas nouveau : j'avais été défavorablement surpris par le son et le fait que certains morceaux avaient été raccourcis sur la 1ère version CD de Blonde On Blonde publiée en EC mais fabriquée au Japon . En Jazz, j'avais accueilli le CD avec joie, car il avait mis à disposition beaucoup de choses introuvables ( ou alors chères et seulement disponibles dans quelques magasins bien éloignés de chez moi) par le biais des rééditions ; d'un autre côté, globalement aucun soucis sonore avec les nouveautés qui ne sortaient ( et sortent encore, je croise les doigts) qu'en CD .

[Pseudo]

Mais, même chez les amateurs de classique, n’y a-t’il pas eu une bascule massive vers le CD à son arrivée, très peu de gens conservant leurs vinyles?

Je ne sais pas, je ne suis pas un "gens"   Cela dit, il se vendait beaucoup de platines et surtout de cellules misérables au début des années 80, et certains ont pu "entendre" un progrès dans la "clarté" vrillante du CD. L'absence de souffle analogique et de bruits de surface a aussi joué un rôle.

...d'un autre côté, globalement aucun souci sonore avec les nouveautés qui ne sortaient ( et sortent encore, je croise les doigts) qu'en CD .

Il y a eu une amélioration notable à la fois des CD et des lecteurs vers 1990.

[audiofil50]

Cette discussion  me replonge dans un passé hélas déjà lointain   ...

Je me souviens , effectivement , que Denon avait sorti, avant le cd  , quelques vinyles avec des prises de son PCM , pas très bons , de l'avis général : écoutés lors d'un Festival du Son fin des années 70 ( 1979 ? ) . Sonnaient " congelé " .

Il y avait eu aussi , chez Decca , un double album vinyle Concert du Nouvel An à Vienne 1979  / Boskowsky : premier enregistrement numérique Decca . Et il était très bon .


Cet enregistrement Mutter / Karajan / Berlin a été réalisé en septembre 1981 , selon la notice . Je l'ai .  

Karajan a toujours été plus qu'intéressé par les évolutions technologiques et qui pourrait lui donner tort , ici ?


Dans mon souvenir , la grande majorité des mélomanes discophiles du tout début des années 80 ( dont moi ! ) étaient absolument ravis de l'arrivée de ce nouveau format   , dont la supériorité pratique était écrasante par rapport au vinyle . Quel soulagement !

gain de place pour le stockage
accès direct aux plages
60 à 80 minutes d'une seule traite ( formidable pour l'écoute de symphonies et d'opéras )
zéro distorsion
zéro souffle
lecture qui ne se dégradait jamais en cours de lecture , comme pour le vinyle ( poussières ...)
absence totale d'usure : mes cd achetés en 1982 n' ont rien perdu en qualité
arrivée de lecteurs de voiture et de lecteurs portables , qui ont écrasé la médiocre cassette


et pas seulement :


très grande aisance du nouveau support cd sur les programmes musicaux complexes mêlant  orchestre , solistes et choeurs : opéras , oratorios ...
restitution impériale d'un instrument à large bande de fréquences et grands écarts dynamiques comme un grand Steinway
idem pour l'orgue
et , années 2000, apparition du format sacd , avec son surcroit de finesse et de nuances , du moins sur un système hdg , que les Majors ont stupidement sabordé , après avoir investi dans les équipements et alors que les versions sacd en simple stéréo se justifiaient amplement !


Pour les mélomanes , la messe était dite .


Pour les audiophiles , bien moins nombreux que maintenant :  il est vrai que les boutiques de matos hifi hdg parisiennes tordaient un peu le nez .

Mais pas seulement pour des raisons de " musicalité " , à mon avis : un ensemble platine-bras-cellule , haut du panier , était , en effet , considérablement plus coûteux ( et donc considérablement plus rentable à  vendre ) que les premiers lecteurs cd Philips et Sony , en grandes séries industrielles ...


à l'époque de l'arrivée des cd , j'avais du matos de bon milieu de gamme : une Thorens 160-bras Thorens-Dynavector 10X4 puis  Denon 101-transfo Denon , mais la restitution avec le Philips CD104 a été tout de suite bien plus impressionnante .


Sur la " pure musicalité " du cd , j'avais constaté , assez vite ( années 90 ) , une meilleure maîtrise des techniques d'enregistrement en numérique .

Et puis , il n'est pas possible d'en parler dans l'absolu mais en fonction du matériel de lecture .  

J'ai gardé mon lecteur Philips CD104 un bon moment puis il a rendu l'âme ( tiroir de chargement  , pas réparable là où j'étais ou pas intéressant économiquement ) .
Ont suivi un Mission avec convertisseur séparé puis un Accustic Arts puis l'Esoteric K-01 actuel .

Et , si je prends comme exemple un de mes coffrets DG d'opéras de Verdi , en tout numérique DDD , du début  des années 80  : les incontestables duretés , le manque de souplesse et de fluidité , sur des voix solistes , constatés sur mes enceintes successives , ont complètement disparu avec mon actuel lecteur Esoteric K-01 .

Comme pour le vinyle , la qualité du matériel de lecture est primordiale .

[EMT]

C.Q.F.D….!

[Pseudo]

Quel panégyrique    

Cela dit, un lecteur qui gomme les duretés des CD du début, je suis sceptique, surtout dans le genre opératique! Il y a un encodeur Sony utilisé par presque tout le monde au début qui a très mauvaise réputation. Garbage in, garbage out. Les appareils ont progressé, c'est certain, les bons enregistrements en profitent, mais les mauvais restent mauvais.

[lcartau]

Tommy Flanagan – Alone Too Long 1978.   Excellent, effectivement.

A l'époque pré-CD, il y avait les vinyles en "gravure directe" (DIRECT CUTTING). J'en achetais et les enregistrais sur REVOX à la première audition. Ensuite, le vinyle était rangé pour longtemps.

[ Image ] [ Image ]

[ Vidéo ]

Plus tard, il y a eu CHESKY RECORDS en cd : CHESKY / QOBUZ

C'est amusant j'ai ces 3 disques en plusieurs exemplaires. Attention, la gravure directe est effectivement qualitative. Mais c'est autre chose.

[dino]

Mais, même chez les amateurs de classique, n’y a-t’il pas eu une bascule massive vers le CD à son arrivée, très peu de gens conservant leurs vinyles?

C’est tout à fait vrai. Ça s’est fait en masse plutôt à la toute fin des années 80.

Dernière édition par dino le 15 Oct 2025 à 15:07, édité 2 fois.

[haskil]

Sorti en 1986. Ce doit être le miracle russe.

Cela dit, les enregistrements de piano solo ont moins souffert des limitations du numérique à ses débuts. J'ai un Pires chez Erato de 1984 (sur CD) qui est très supportable. Les pupitres de violon, c'est une autre histoire.

C'est quoi ton Pires de 1984 ?