Mozart et moi...

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La Flute Enchantée   Acte 1 «  Zu Hilfe ! Zu Hilfe !… »

Au tout début de la féérie le prince Tamino s’est égaré dans une contrée inconnue et le voici poursuivi par un énorme monstre, il appelle au secours avant de s’écrouler … Les Trois Dames surviennent, servantes de la Reine de la Nuit elles terrassent le monstre.  Victoire!Victoire!  Il faut maintenant prévenir la Reine de la Nuit mais qui va se dévouer? Chacune  a soudain de bonnes raisons de rester auprès du jeune prince évanoui…


(adaptation de Kenneth Branagh)

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Les Noces de Figaro   Acte 1  Cherubino  « Non so piu cosa son »

Le jeune Cherubino confie à Suzanne les émotions nouvelles qui le submergent  ainsi que les sentiments que lui inspire la Comtesse, sa marraine … et toutes les femmes. L’Amour toujours l’Amour….



(aria à 2 :20)

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DON GIOVANNI  Acte I  Leporello “Notte e giorno faticar...”

Scène d’introduction du dramma giocoso, Leporello, valet de Don Giovanni se lamente sur sa condition (« mangiar male e mal dormir») et s’imagine gentilhomme (« e non voglio piu servir »); pour l’heure il fait sentinelle pour son maître occupé comme toujours avec quelque belle. Mais les choses se passent très mal avec donna Anna qui appelle à l’aide, son père,le Commandeur survient qui veut croiser le fer.
Mal lui en prend car le libertin l’occit. (« sento l’anima partir »)

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Les Noces de Figaro   Acte II La Comtesse  « Porgi amor…. »

A l’entame du deuxième acte, nous découvrons la Comtesse, une femme esseulée qui pleure un amour perdu…

Amour, viens consoler
Ma peine, mes soupirs,
Rends-moi mon trésor,
Ou laisse moi mourir.

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Grande Messe en ut mineur     "Et incarnatus est....."

La messe est dite....

[hgsbnt]

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Sonate pour piano K330 en do majeur 1er mouvement

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Adagio pour Glassharmonica K617

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Les noces de Figaro Acte I  Figaro « Non piu andrai… »

Chérubin est décidément trop proche de la Comtesse, Le Comte vient d’annoncer sa décision : il envoie Chérubin rejoindre son régiment, on essaie en vain d’attendrir le Comte, Figaro gentiment moqueur décrit au malheureux les attraits de la vie militaire….

Non più andrai, farfallone amoroso,Notte e giorno d'intorno girando,Delle belle turbando il riposo,Narcisetto, Adoncino d'amor.Delle belle turbando il riposo,Narcisetto, Adoncino d'amor.Non piu avrai questi bei penacchini,Quel cappello leggiero e galante,
Quella chioma, quell'aria brillante,Quel vermiglio donnesco color!Quel vermiglio donnes color!Non piu avrai quei penacchini,Quel cappello
Quella chioma, quell'aria brillanteNon più andrai, farfallone amoroso,Notte e giorno d'intorno girando,Delle belle turbando il riposo,Narcisetto, Adoncino d'amor.Delle belle turbando il riposo,Narcisetto, Adoncino d'amor.Fra guerrieri, poffar Bacco!
Gran mustacchi, stretto sacco,Schioppo in spalla, sciabla al fianco,Collo dritto, jules is god,Un gran casco, o un gran turbante,Molto onor, poco contante.Poco contante
Poco contanteEd in vece del fandangoUna marcia per il fango.Per montagne, per valloni,Con le nevi, e i solioni,Al concerto di tromboni,Di bombarde, di cannoni,
Che le palle in tutti i tuoni,All'orecchio fan fischiar.Non piu avrai quei penacchini,Non piu avrai quel cappelloNon piu avrai quella chiomaNon piu avrai quell'aria brillante.Non più andrai, farfallone amoroso,Notte e giorno d'intorno girando,Delle belle turbando il riposo,
Narcisetto, Adoncino d'amor.Delle belle turbando il riposo,Narcisetto, Adoncino d'amor.Cherubino, alla vittoria!Alla gloria militar!
Cherubino, alla vittoria!Alla gloria militar!Alla gloria militar!Alla gloria militar!

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Le chant mozartien

C’est le portrait d’Aloysia Weber, soprano et chanteuse lyrique, sœur de Constance Weber, la Stanzy de Mozart. Mozart a entrepris en septembre 1777 un voyage vers Paris pour y trouver avec quelques recommandations une situation dans la musique , sa mère seule l’accompagne, le père dirige l’entreprise depuis Salzbourg.
Longue étape imprévue de près de six mois à Mannheim où Mozart découvre un milieu musical très actif, il rencontre aussi la famille Weber et les talents vocaux de la jeune Aloysia (elle a 18 ans il en a 22)  dont il semble très épris.
Mozart attend à Mannheim quelques temps une commande d’opéra qui ne viendra pas, il attend aussi et plus sûrement une réponse à ses sentiments? Tandis que Léopold Mozart enrage de tout ce temps et cet argent ainsi gaspillé:
« Tu dois avant tout, et de toute ton âme, penser à tes parents, sinon ton âme ira au diable. Rappelle-toi comme tu m’as vu misérable près de la voiture, le matin de ton départ : et pourtant, malade, j’avais fait moi-même tes bagages jusqu’à deux heures de la nuit, et le matin à six heures j’étais à tes côtés afin de tout arranger au mieux. Et maintenant tu me désoles en étant capable d’être aussi cruel »
Léopold, le 12 février 1778.
Wolfgang et sa mère reprendront la route peu après vers Paris.
Six mois plus tard Mozart fera seul la route du retour. A Paris, il a perdu sa mère et aussi beaucoup de ses illusions au plan professionnel. Il s’attarde encore une fois à Mannheim et Munich, où Aloysia manifestement ne l’attend pas ou plus.
« Aujourd’hui commence mon bonheur » écrira t-il en mai 1781 quand il épouse Constance, une des sœurs d’Aloysia.

C’est peut-être dans cet amour contrarié et  sublimé qu’on trouvera la matière même du chant mozartien. Le chant mozartien vient du cœur, il est porté par l’Amour, c’est l’Amour.
Pamina, Zerline, Constance, Zaïde,… ces héroïnes sont jeunes, belles et l’Amour seul donne sens à leur vie et l'Amour seul donne vie à leur chant…

Ecoutons encore Mojca ERDMANN en Zaïde (1780), très belle incarnation du chant mozartien :


Avec des roses...

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Idoménée , roi de Créte, Acte III  K.366 – Recitativo e Quartetto, “Andrò ramingo e solo”

Un des premiers ensembles de l’opera seria, Ilia son ancienne captive  avoue enfin à Idamante, fils du roi Idoménée, l’amour secret qu’elle lui porte. Suite à la malheureuse promesse qu’il a faite à Neptune,  Idoménée décide du départ d’Idamante avec Electre qui est aussi éprise de lui, au grand dam d’Ilia …

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COSI FAN TUTTE  ACTE I  Fiordilidgi Dorabella  “Ah, guarda sorella…”
Alors que Don Alfonso prépare avec Guglielmo et Ferrando  la mise en scène de leur pari cruel : mettre à l’épreuve la fidélité de leurs fiancées, nous découvrons, insouciantes, les deux sœurs, Dorabella et Fiordilidgi qui  savourent les portraits de leurs amoureux .

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La Flute enchantée  Acte I  n°3 Tamino «Dies Bildnis ist bezaubernd schön… »
On tombe ici facilement amoureux d’un portrait, figure de style de l’époque peut-être où l’image est plus rare, c’est Zaïde qui laisse son portrait près de Gomatz, Fiodilidgi et sa sœur qui rêvent devant l'image de l’être aimé, c’est maintenant le jeune prince Tamino qui succombe devant le portrait de Pamina qu’il tient de la Reine de la Nuit…

Ce portrait est un ravissement
comme nul n’en vit jamais de pareil !
Je le sens, devant cette image divine,
mon cœur connaît une émotion nouvelle.
Quelle est-elle ? En vérité, je ne sais,
mais je la sens ici comme un feu me dévorer.
Serait-ce l’amour ?
Oui, oui, ce ne peut être que lui.
Ah ! si je pouvais trouver l’objet de ce portrait !
si elle se tenait là soudain devant mes yeux,
je ferais... je ferais... tendrement, chastement,
oui, que ferais-je ?
Eh bien ! je la ravirais,
je l’étreindrais contre mon cœur brûlant
et elle serait mienne alors pour toujours.

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Cosi fan tutte      Acte II  duetto Fiodilidgi Dorabella « Prendero il brunetto… »

Au début de l’acte II, les deux sœurs Fiordilidgi et Dorabella cèdent à l’argumentation de Despina (« Une femme dès quinze ans doit savoir ce qui se fait, où le diable met la queue… »), elles recevront donc les deux  galants si tôt arrivés après le vrai-faux départ de leurs fiancés. Ce sont eux bien sur qui sont revenus déguisés, dans la machination de Don Alfonso pour mettre à l’épreuve les jeunes femmes. « Je prendrai  le petit brun ... et moi le blondinet...

N. 20 - Duetto

DORABELLA
Prenderò quel brunettino,
Che più lepido mi par.

FIORDILIGI
Ed intanto io col biondino
Vo' un po' ridere e burlar.

DORABELLA
Scherzosetta ai dolci detti
Io di quel risponderò.

FIORDILIGI
Sospirando i sospiretti
Io dell'altro imiterò.

DORABELLA
Mi dirà: «Ben mio, mi moro».

FIORDILIGI
Mi dirà: «Mio bel tesoro».

FIORDILIGI E DORABELLA
Ed intanto che diletto,
Che spassetto io proverò!

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Concerto n°27   le dernier concerto  K 595      Maria Joao J PIRES/ Trevor PINNOCK

Allegro
    [Video] http://www.youtube.com/watch?v=FnkxtPmfC5Y  [/Video]

Larguetto
[Video] http://www.youtube.com/watch?v=mpN2oKbK_3c[/Video]

Rondo  
 

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Les Noces de Figaro  Acte IV scène 12 Le Comte  « Contessa perdono… »

La folle journée s’achève,  l’ intrigue se dénoue, le Comte Almaviva devant tous les siens est confondu pour sa jalousie déplacée, mais la revanche de la Comtesse sera élégante, elle pardonne au Comte  …
Somptueuse scène…

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La Flute Enchantée   Acte I Pamina, Papageno, Monostatos  «Schnelle Füße, rascher Mut / Das klinget so Herrlich…. »

Papageno délivre Pamina et ensemble ils partent à la recherche de Tamino. Monostatos, le Maure au service de Zarastro, les surprend et veut les enchainer ! Mais Papageno joue de son carillon au pouvoir magique

"Pas rapide et courage téméraire nous  protègent de la ruse et de la rage ennemies…..  Cela sonne si joliment …. "

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Quatuor avec flute en Ré      K285

Mozart n'aimait pas (trop) la flute

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DON GIOVANNI   Acte I N°4   Leporello  “Madamina il catalogo è questo… »

Donna Elvire exige de Don Giovanni des explications sur son inconstance et ses infidélités, Don Giovanni  n’a cure bien sûr d’aucune explication et charge donc Leporello d’expliquer…
"Le scélérat m’a trompée, m’a trahie" se lamente Donna Elvire
Leporello relativise "He consolez vous, vous n’êtes point, ne fûtes, et ne serez ni la première, ni l’ultime …" et de lui présenter le catalogue des conquêtes de son maître  qu’il conclut par
" Il se fiche qu’elles soient riches,
   qu’elles soient belles ou laiderons,
   tant qu’elles portent des jupons
   vous savez ce qu’il en fait…"

Madamina, il catalogo è questo delle belle che amò il padron mio.
Un catalogo egli è che ho fatt’io, osservate, leggete con me.
In Italia seicento e quaranta.
In Lamagna duecento e trent’una.
Cento in Francia, in Turchia novant’una.
Ma in Ispagna son già mille e tre.
V’han fra queste contadine, cameriere, cittadine.
V’han contesse, baronesse, marchesane, principesse.
E v’han donne d’ogni grado, d’ogni forma, d’ogni età.
Nella bionda egli ha l’usanza
di lodar la gentezza.
Nella bruna la costanza.
Nella bianca la dolcezza.
Vuol d’inverno la grassotta
vuol d’estate la magrotta.
E’ la grande maestosa
la piccina è ognor vezzosa.
Delle vecchie fa conquista
pel piacer di porte in lista.
Ma passion predominante
è la giovin principiante.
Non si picca se sia ricca,
se sia brutta, se sia bella.
Purché porti la gonnella
voi sapete quel che fa.