Vous écoutez quoi en classique, là?

[Jubilator]

shame on me, je ne connais pas la version de Deller,

un conseil siouplait  :wink:

didier

La pochette du disque en CD :


La pochette du disque en LP :


(Attention, le LP avec la même couverture que le CD contient tout le début du disque, mais pas "O Solitude")

Ce sont des enregistrements mythiques, en raison de leur qualité musicale (Deller n'a plus la même qualité de timbre que dans ses jeunes années, mais il compense avec une grande intelligence du texte). Et puis il est mort juste quelques semaines après l'enregistrement (ça donne un relief tout particulier aux derniers mots de l'extrait de Dioclesian "Since from my dear Astrea's sight" : "thinking on her whose absence 'tis, that makes me wish to die").

Comme le sous-entend le Beau Nain, quand on a goûté à ça, on identifie inconsciemment l'interprète à la partition et il devient très difficile d'écouter une autre interprétation.

[peyrerouge]

shame on me, je ne connais pas la version de Deller,

un conseil siouplait  :wink:

didier

L'heureux homme qui va découvrir une merveille...

[spoke]

merci pour vos conseils  

[castellu]

En plus l'enregistrement est magistral !
Une grande écoute encore en mémoire chez Scarff sur ce disque ...

B r u n o

[Jubilator]

Il faut ajouter que ce sont en plus de très bons enregistrements, ce dont on ne se rend pas forcément compte avec les vidéos Youtube.

[shushu]

OK pour Purcell

Là je viens de sortir (difficilement) du 20ème concerto pour piano de Mozart joué par Y Egorov (+ Philarmonia+Sawallisch).
On peut sans grosse crainte mettre en réserve tout (rare*) enregistrement d'Egorov, car quel musicien c'était!

*il est mort à 33 ans.

[spoke]

je viens de récupérer une copie du Purcell par A.Deller (Merci Richard )

au passage, j'ai découvert ça:

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

[Jubilator]

Mythique aussi ! À la fin des concerts de Scott Ross, au moment du bis, le public réclamait : "le fandango, le fandango !"…

J'en connais deux autres versions intéressantes, celle de Diego Ares, qui prend le parti d'une liberté rythmique totale, presque déstructurée, et celle d'Andreas Staier, qui tire la partition vers "l'espagnolisme", comme aurait dit Stendhal : il choisit des rythmes très contrastés, comme s'il cherchait à imiter une guitare. C'est cohérent aussi. Mais par goût, je reviens toujours au "classicisme" de Scott Ross. Après tout, la partition est déjà assez riche comme ça, avec son contraste entre la régularité de la main gauche et la liberté de la main droite, sans qu'il soit besoin absolument d'ajouter des effets supplémentaires.

[Pseudo]

Je partage ton analyse, très pertinente, avec des conclusions différentes: la régularité de la main gauche de Scott Ross me dérange, et je préfère la liberté de Diego Ares.

Scott reste mon interprète de choix dans Scarlatti, sans discussion (mais avec quelques outsiders).

[spoke]

je prends le risque de me retrouver enduit de goudron et de plumes... mais jeter tout de même une oreille a la version de Gérard Lesne, de "O Solitude" de  Purcell, il me semble qu'elle n'a pas a rougir de la comparaison.

[Jubilator]

Oui, c'est bien (je l'ai réécouté cet après-midi à ton invitation), la voix est belle. Mais c'est plus maniéré, moins dans le ton, je trouve… Je trouve aussi l'accompagnement plus quelconque, trop sage (je parle pour "O Solitude", après, c'est mieux). Tu ne me trouveras peut-être pas objectif, mais c'est difficile de s'imposer quand un grand pionnier comme Deller s'est approprié à ce point une partition. De même, le Stabat Mater de Vivaldi, c'est Bowman / Hogwood et pas autre chose. J'assume cette partialité.

Ce qui me gêne aussi, c'est qu'on sent assez distinctement que l'anglais n'est pas sa langue naturelle : c'est bien, mais il ne faudrait pas avoir écouté tous les ayres de Dowland, Campion, Bartlet, Blow, Rosseter etc. que Deller a permis de redécouvrir. Ou les merveilleux Dowland (A pilgrim's solace au premier chef) de la troupe d'Anthony Rowley chez L'Oiseau-Lyre… Ça fait mal de le reconnaître, mais les Rosbeefs sont maîtres chez eux (mais ils se font ratatiner par les italiens ou par Savall dans Monteverdi, on ne peut pas tout avoir   ).

Cela dit j'aime beaucoup Lesne comme chanteur : si tu ne connais pas, je te recommande absolument le disque de Polyphonies aquitaines du XIIe siècle dirigé par Marcel Peres, chez Harmonia Mundi (réédité en collection "Musique d'abord" à pas trop cher) : il y a une monodie absolument incroyable chanté par Lesne (plage 6 du disque), une pure merveille…



-- 15 Oct 2012, 18:07 --

Dans un tout autre genre, mon programme de début de soirée, c'est ça :



Autant je n'avais pas tellement accroché il y a quelques années à l'interprétation que François-Frédéric Guy avait donné de la sonate Hammerklavier (Harmonia mundi, "Les nouveaux interprètes"), autant ici, je suis vraiment séduit. L'enregistrement (public) est de toute beauté (comme souvent chez Zig-Zag), ce qui ne gâte rien.

[Pseudo]

Autant je n'avais pas tellement accroché il y a quelques années à l'interprétation que François-Frédéric Guy avait donné de la sonate Hammerklavier (Harmonia mundi, "Les nouveaux interprètes"), autant ici, je suis vraiment séduit. L'enregistrement (public) est de toute beauté (comme souvent chez Zig-Zag), ce qui ne gâte rien.

Un pianiste qui réfléchit plus à son interprétation qu'à sa photo sur la couverture...Cela devient rare...

[Steph]

Après une dure journée comme celle d’aujourd’hui !

Je suis sur mon canapé et j’écoute, variations Goldberg de Bach interpréter par Glenn, ça m’aide à me détendre.

Cette interprétation me transporte dans une dimension que je me peux décrire, en somme je suis dans la musique

[spoke]

dans la série, soyons fou, je viens de commander le coffret Shostakovich Edition chez Brilliant Classic.

[Pseudo]

Une bonne introduction aux symphonies et quatuors. Il y a ensuite d'autres interprètes à découvrir. Les concertos sont mieux servis. Pour les opéras, je ne sais pas: Vischnevskaia et Rostro, c'est prometteur!

De toute façon, Chosta est un des grands du 20e!

La fenaque 20% au-dessus de la mazone, quand même  

-- 16 Oct 2012, 21:15 --

Après une dure journée comme celle d’aujourd’hui !

Je suis sur mon canapé et j’écoute, variations Goldberg de Bach interpréter par Glenn, ça m’aide à me détendre.

Cette interprétation me transporte dans une dimension que je me peux décrire, en somme je suis dans la musique

Quelle version? (1955, j'espère    Le Gould vieillit mal...)

[shushu]

Vous êtes tous dingues là-dedans. Chosta, Gould....enfin bref.

Heureusement que je garde les pieds sur terre. Un grand classique:

[shushu]

Beethoven: sonate pour piano n°7, Op.10 n°3, par Kovacevich (EMI). Une de mes sonates préférées.

[spoke]

j'ai l’âme slave ce soir.

[JBR]

Hier, grosse déception : je voulais assister au concert de Pieter Wispelwey organisé par l'institut néerlandais, mais j'en ai appris trop tard l'existence et il n'y avait plus de place. Je me console avec le double CD des suites de Bach qui vient de sortir. J'avais déjà la vieille version du même Wispelwey chez Chandos (mais je l'ai prêtée et elle n'est jamais revenue… et pour cause, elle est excellentissime!). C'est un violoncelliste que j'aime beaucoup et qui a un talent particulier : même quand ses choix sont surprenants (tempo ou autres), il arrive à emporter l'adhésion parce que son interprétation procède d'une véritable lecture. Du coup, ça devient d'une certaine façon évident. Le contraire des solistes qui cherchent à tout prix à se singulariser…

[ Image ]

Très belle version et belle qualité d'enregistrement, on retrouve bien le son de Wispelwey

[shushu]