Vous écoutez quoi en classique, là?

[xela]

[Alleuze]

C'est un peu court, jeune homme...  

Bon, puisqu’il n’y a pas de commentaires sur Titan, la 1ere de Mahler, je m’y colle.

Choisir le CSO et Boulez 1998 c’est (peut-être, sans le savoir) se ranger dans le camp de ceux qui

interprètent Mahler de façon analytique en opposition à ceux qui privilégient les émotions au risque

d’alourdir la pâte sonore.

Dans le genre analytique, la meilleure livraison pourrait être celle de Zinman. C’est le même parti pris de

dégraisser l’interprétation qu’a Boulez mais en restant humain, sensible…



Mais je comprends qu’on puisse aimer la version claire et intense de Boulez.

Et dans le genre émotion, on choisira :

Ancerl (Philharmonie Tchèque) version hyper connue, très « MittelEuropa », un peu vieillotte…

Haitink (Berlin 1988 ou Concertgebouw 1962 que j’ai mais n’écoute plus)

Bernstein (Concertgebouw 1987)

Tennstedt (LPO 1977) pour les couleurs de l’orchestre.

Abbado (CSO 1982) même orchestre que Boulez mais esprit différent, très beau son

Chailly (Concertgebouw) superbe son, peut-être la version idéale...




Et si vous en voulez plus, vous trouverez toutes les versions existantes ici

[Flo27]

Lendemain de DEM... pour rester dans l'ambiance j'écoute sûrement le plus grand interprète de Beethoven :

et pas que dans les sonates...

[pdobdob]

j'écoute sûrement le plus grand interprète de Beethoven

Pour moi ce serait plutôt Radu LUPU. http://www.amazon.fr/Complete-Decca-Con ... =radu+lupu

D’ailleurs aussi excellent hier soir,  Salle Pleyel avec l’Orchestre de Paris dans le 3° de BARTOK, superbe.

http://www.sallepleyel.fr/francais/conc ... -radu-lupu

Pierre

[PS4]

Lendemain de DEM... pour rester dans l'ambiance j'écoute sûrement le plus grand interprète de Beethoven :

Euh... Non. Même si je reconnais que sa première intégrale des sonates était une vraie réussite.

P.

[xela]

C'est un peu court, jeune homme...  :wink:

Bon, puisqu’il n’y a pas de commentaires sur Titan, la 1ere de Mahler, je m’y colle.

Choisir le CSO et Boulez 1998 c’est (peut-être, sans le savoir) se ranger dans le camp de ceux qui

interprètent Mahler de façon analytique en opposition à ceux qui privilégient les émotions au risque

d’alourdir la pâte sonore.

Dans le genre analytique, la meilleure livraison pourrait être celle de Zinman. C’est le même parti pris de

dégraisser l’interprétation qu’a Boulez mais en restant humain, sensible…

[ Image ]

Mais je comprends qu’on puisse aimer la version claire et intense de Boulez.

Et dans le genre émotion, on choisira :

Ancerl (Philharmonie Tchèque) version hyper connue, très « MittelEuropa », un peu vieillotte…

Haitink (Berlin 1988 ou Concertgebouw 1962 que j’ai mais n’écoute plus)

Bernstein (Concertgebouw 1987)

Tennstedt (LPO 1977) pour les couleurs de l’orchestre.

Abbado (CSO 1982) même orchestre que Boulez mais esprit différent, très beau son

Chailly (Concertgebouw) superbe son, peut-être la version idéale...

[ Image ]


Et si vous en voulez plus, vous trouverez toutes les versions existantes ici

c'est la seul version que je possède je découvre le monde du classique et celui du jazz depuis un an, donc j'écoute je post sans commentaires...
vos post me font découvrir bcps d'artistes même si je commence à apprécier certaines versions à d'autres c'est avant tout la musique qui me motive et non les commentaire qui l'accompagne  

A+

Alex

[Jubilator]

Voilà une pierre dans le jardin de l'Onc R'Alleuze ou je ne m'y connais pas. Ce qu'il ne faut pas lire tout de même...

Mais on s'en fout de la musique, tu penses bien ! Tu ne crois tout de même pas que PP65 écoute tous ses machins inaudibles pour de vrai ? que l'Onc épluche en détail toutes les versions dont il parle ? Non, l'important, c'est le verbe. La musique toute seule, sans une chronique de l'Onc, c'est comme un sapin de Noël sans sa guirlande clignotante : ça reste un sapin, mais ça perd tout son intérêt. C'est comme un bateau sans voiles : ça reste un bateau, mais ça avance beaucoup moins vite. L'Onc est non seulement l'ornement de ce forum, il est aussi, à lui tout seul, l'ornement de la Musique. Sa raison d'être. Son supplément d'âme. Une allégorie vivante de la culture. Le Messie ministériel, dont l'ombrageux PP est l'Antéchrist décati (d'ailleurs tout à fait nécessaire, lui aussi, à la perfection du système). Voilà ce qu'il faut apprendre à apprécier quand on lit cette rubrique...

(Tu me dis quand même si j'en fais un peu trop)

[firstwhat]

Le Messie ministériel, dont l'ombrageux PP est l'Antéchrist décati

Mieux vaut de sages ministres que des mages sinistres  

[Alleuze]

Voilà une pierre dans le jardin de l'Onc R'Alleuze ou je ne m'y connais pas. Ce qu'il ne faut pas lire tout de même...


(Tu me dis quand même si j'en fais un peu trop)

C'est un peu dommage en effet de méconnaître cet art délicieux de la conversation qui adoucit les moeurs, renforce les

connaissances et fait découvrir de nouveaux espaces...

D'un autre côté, les salons du XVIIIème ont amené la Révolution.

Faudrait tout de même pas que les morveux nous fassent la peau !  


PS : t'es gonflé tout de même, ornement, ornement est-ce que j'ai une gueule d'ornement !?  

[Alleuze]

Sir Colin Davis a rejoint les phalanges célestes.

Les fous de Berlioz sont en deuil, les baroqueux aux anges (CD détestait les instruments d'époque)...

[calamean]

Euh... Non. Même si je reconnais que sa première intégrale des sonates était une vraie réussite.

P.

Tout à fait!

[Pseudo]

C'est un peu court, jeune homme...  :wink:

Bon, puisqu’il n’y a pas de commentaires sur Titan, la 1ere de Mahler, je m’y colle.

Je n'ai pas réécouté cette symphonie depuis longtemps, mais il me semble que je donnerais la préférence à l'une des version de Walter ou à la version de Giulini, les deux à classer au rayon "émotion", je suppose.

C'est curieux de constater comme les gloires d'avant-hier (Inbal, Tennstedt) ont pâli.

[Alleuze]

Je n'ai pas réécouté cette symphonie depuis longtemps, mais il me semble que je donnerais la préférence à l'une des version de Walter ou à la version de Giulini, les deux à classer au rayon "émotion", je suppose.

C'est curieux de constater comme les gloires d'avant-hier (Inbal, Tennstedt) ont pâli.

Ah, j'aurais du mettre une liste vieilles gloires historiques pour Walter et autres Horenstein et Klemperer...

Walter dans Titan est effectivement souvent cité.

Giulini est incomparable dans la 9 avec le Chicago. Je l'ai en vinyle et l'écoute encore




Inbal est maintenant déconsidéré et c'est injuste. Il y a bien pire

J'ai trois Tennstedt (3, 5 & 10), achetées dans les années 80s et je ne les écoute effectivement plus...

[Pseudo]

Pour les symphonies ultérieures, je reste au rayon "vieilles gloires" et réécoute volontiers Barbirolli, particulièrement dans  les 5e et 9e (prises de son très aérées dans mon souvenir). Pour les autres, il faudrait que je vérifie.

[Alleuze]

Les vieilles gloires tiennent encore la route ! Il y a quelques années, Diapason avait eu la bonne idée de faire une écoute

comparative de la troisième...

Et là, big surprise : les grands vainqueurs avaient été Charles Adler (1951) et Jascha Horenstein (début 70s)

Bernstein, Abbado et tutti quanti devant se contenter des places d'honneurs...

[Pseudo]

Prohaska a signé (comme on dit dans les revues) une version d'anthologie du Knabenwunderhorn.

Je ne connais pas cette version de la 3e. Bien difficile à trouver en vinyle, je suppose  

[amadeus]

Un oublié :

Une vieille gloire :

[Alleuze]

Si l’on doit faire dans les intégrales, je propose :

Pour les analytiques : Boulez et/ou Zinman.



Sachant qu’on ne peut rien reprocher à Boulez qui suit intégralement la partition et fait ressortir plus que d’autres les

temps forts.Quant à la Zinman, elle devrait emporter les suffrages sur un forum d’énervés du matos car elle a été réalisée

en studio et sonne à la perfection…


Pour les émotifs : Bernstein. Pourquoi ? Parce que.




Pour les historiques, l’intégrale Walter est incomplète mais, bien sûr, sa position d’élève et de premier défenseur de Mahler

est difficilement contournable…

[shushu]

Très bien, très bien.
Bien qu'ayant quitté ce forum, je me sens obligé de nous informer que je vais utiliser vos mentions d'écoutes pour mes statistiques (avec celles publiées dans d'autres forums).
Mais rassurez-vous : Bach est bien toujours en tête universellement, talonné par Mozart.

[agile]

Allez, pour introduire de la diversitude dans la statistique shushu-ienne :
- Hummel, Johann Nepomuk de son prénom, un disque Naxos qui propose la Grande Sonate pour violoncelle et piano op. 104, un quatuor avec piano et autres chambreries, avec piano forte et instruments à corde en boyaux véritables, un régal de composition et d'interprétation
- Janáček, Taras Boulba et danses, toujours chez Naxos, par Wit, fervent défenseur de ce compositeur. Prise de son ample et interprétation engagée, un petit moment de bonheur
- Katchaturian, des concertos, une suite et la symphonie numéro deux, par lui même en personne, plus Larrocha tout de même, chez Decca. Un fatras de notes et de thèmes en vrac, kolassal tendance prix Staline... Pour que je revienne à ce compositeur, va falloir des arguments sévères...
- Agricola, des motets et une messe par la Capilla Flamenca, chez Ricercar. J'avais de bons souvenirs de cet ensemble, mais là, bof et re-bof : des voix limites, une prise de son laide. Bref, c'est vraiment pour foutre le souk dans les shushu's stats.

Et en ce moment, Schubert par Lupu, une valeur sûre.