Vous écoutez quoi en classique, là?

[popeyo]

Quelqu'un a-t-il fait l'achat de la quasi-intégrale du quatuor Schneider rééditée récemment par Music&Arts?

Il existe apparemment deux versions, une rouge et une bleue; quelle différence?

[ Image ] [ Image ]

Jamais écouté.

Pour l'instant, je ne me contente que de cette version de l'opus 33 chez Hyperion qui n'est pas piqué des hannetons  

[Nicodimdom]

Moi aussi j'avais un ou deux CD avec les Mosaïques. Et puis, j'en ai fait cadeau à des copains.  

Ben oui, j'ai acheté ça à moins de 30 €
https://www.jpc.de/jpcng/classic/detail ... 83?lang=en

Et maintenant, "not available"ici  mais chez Amazon, il est à 99 livres !!

Faut jamais attendre quand il y a une promo de ce genre.

[Pseudo]

Bon, je vais me montrer provocateur (au risque de réveiller shuschu).

Mosaïques et Festetics ont fait des choses très bien. Mais les Mosaïques sont un quatuor "ad hoc", et les Festetics ont eu, pour rester poli, des hauts et des bas. Pour ne rien arranger, ils ont été enregistrés de manière très variable.

Or, depuis l'enregistrement des pionniers, le quatuor Pro Arte, il s'est développé une vraie tradition d'interprétation des quatuors de Haydn. Plusieurs formations permanentes ont laissé des enregistrements magnifiques. Le passage aux instruments à l'ancienne, même s'il propose une esthétique à laquelle je suis sensible, n'est qu'un élément marginal dans cette tradition. Le regroupement des enregistrements des deux premiers quatuors mentionnés n'est qu'une opération commerciale qui ne propose rien qui ne soit connu depuis au moins dix ans.

Dans ce contexte, la réédition par Music&Arts d’enregistrements difficilement accessibles me paraît plus importante que le repackaging de Festetics (dont les coffrets dorment chez moi depuis au moins 15 ans).

Voilàcédi.

[Nicodimdom]

Eh oui. Il y a aussi des modes et ce qui plaisait un temps...  

Tiens pour reparler des valeurs sûres anciennes et +/-oubliées dans Haydn, un autre quatuor hongrois de légende (les Festhetics sont hongrois aussi):
les Tatrai. Je les ai entendus plusieurs fois à Budapest. Ca ne me rajeunit pas.  

[calamean]

J'ai récupéré une grosse dizaine de d'une sorte de best of de la Guilde du Disque en éditions limitées à 3000 tirages rouge comme les premiers pressages 78tours de cette maison de disque.

Le qualificatif "best of" est assez mal choisi car les programmes proposés sont variés et surtout tous très biens achalandés tant d'un point de vue du contenu musical que de l'interprétation...

Quelques exemples ?















Quelques phénomènes de pleurage en débuts de vinyles... L'ingénieur de the Electric Recording Company m'avait montré combien certaines machines pro très vintage pour lire les bandes avaient des problèmes de pleurage à l'époque... et même après une restoration de fond en comble.

[mkl]

En faisant le ménage en vue de travaux dans une pièce, je suis tombé sur un petit lot de LP que quelqu'un avait du me donner à une époque et que j'avais laissé trainer sans y jeter un oeil. Dans le tas, ce disque:

Ce bon vieux JS interprété au Moog.

De Walter Carlos, je ne connaissais que son travail sur la BO d'Orange Mécanique . C'est tout à fait le même genre d'ambiance qu'on retrouve ici (j'ai d'ailleurs des images du film qui me viennent en tête).
Je suppose que c'est quasi-blasphématoire (j'ai hésiter à poster dans ce temple du bon goût), mais c'est assez fun.

[Alleuze]

Sans compter qu'entre temps, Walter Carlos a changé de sexe et s'appelle dorénavant Wendy...  

http://www.wendycarlos.com/

[Jubilator]

Je rentre d'un séjour à Paris, où j'ai fait quelques emplettes : il fallait bien fêter la Chandeleur avec quelques galettes ! J'ai donc déniché toute une série de disques Charlin en excellent état, dont je commence la dégustation.
Pour commencer, de la musique pour flûte par les maîtres du genre (Boismortier, Leclair…), avec en interlude quelques airs de cour de Guédron ou Boësset.

Le clavecin n'est pas le meilleur que l'on puisse rêver, la diction des airs de cour est délicieusement désuette (clin d'œil à l'Onc' Archi bad) et un rien emphatique, mais c'est un disque plein de charme. Magnifique flûte (l'instrument roi de ce disque), très aérienne et en même temps bien timbrée, avec beaucoup de présence. La série commence bien…
Réflexion faite, je vais même ouvrir un fil consacré à ce preneur de son d'exception, qui mérite bien qu'on s'intéresse à ses trésors.

[Alleuze]

Je rentre d'un séjour à Paris, où j'ai fait quelques emplettes : il fallait bien fêter la Chandeleur avec quelques galettes ! J'ai donc déniché toute une série de disques Charlin en excellent état, dont je commence la dégustation.
Pour commencer, de la musique pour flûte par les maîtres du genre (Boismortier, Leclair…), avec en interlude quelques airs de cour de Guédron ou Boësset.
[ Image ]
Le clavecin n'est pas le meilleur que l'on puisse rêver, la diction des airs de cour est délicieusement désuette (clin d'œil à l'Onc' Archi bad) et un rien emphatique, mais c'est un disque plein de charme. Magnifique flûte (l'instrument roi de ce disque), très aérienne et en même temps bien timbrée, avec beaucoup de présence. La série commence bien…
Réflexion faite, je vais même ouvrir un fil consacré à ce preneur de son d'exception, qui mérite bien qu'on s'intéresse à ses trésors.

La prochaine fois que tu passes à Paris fais moi signe, je t'enverrai un passeport pour le XVIème et t'inviterai à

tester mes spaghetti "alla fortuna di pentola"... Et accessoirement une paire de Kef.  

[Jubilator]

Oui, ça serait chic de se revoir ! Je passerai sans doute une semaine à Paris début mars. Je mettrai quelques disques de clarinette basse dans mes bagages, je te sais amateur.

[PS4]

Quelle merveilleuse musique... Cela me fait le même effet que certaines Mazurkas de Chopin... Avec le soleil hivernal qui éclaire le bureau.

[Jubilator]

Je me suis laissé tenter par ce coffret à prix modique (32 euros pour 8 disques), Les maîtres de l'orgue français, de Louis XIII à la Monarchie de Juillet, distribué par Harmonia Mundi :



Oui, je sais, encore de l'orgue, c'est ma période…   Mais je dois avouer que je connais beaucoup mieux l'école allemande (Lübeck, Bruhns, Boehm, Buxtehude, Bach…) que l'école française et c'est l'occasion d'écouter quelques pièces des grands noms (les Couperin, Lully, Grigny, Rameau…), de redécouvrir les petits maîtres de grande valeur (Titelouze, Roberday, Nivers, Daquin…) et de découvrir certains musiciens dont j'avoue que je ne connaissais même pas le nom (Charles Racquet, Gilles Jullien, Guillaume Lasceux…). Une trentaine de compositeurs en tout, servis par une vingtaine d'interprètes (dont André Isoir,  Davitt Moroney, Frédéric Desenclos), Olivier Baumont…  sur une dizaine d'orgues historiques. Le livret comporte un texte de présentation (suivant la chronologie) signé par Gilles Cantagrel, les enregistrements sont de bonne qualité sans être toujours absolument exceptionnels (mais avec ma cure de Charlin, je deviens fort exigeant !) : bref, c'est une aubaine !

[lcartau]

Je commence par ça:

L'Hiraga de 8W se ballade. Qu'est ce que c'est beau un violon aussi cohérent.

[Jubilator]

Ah oui, c'est un superbe enregistrement ! Tu me donnes des idées…

[lcartau]

Oui bien entendu les Reiner ... Ce sont quand même des enregistrements qu'on trouve en SACD (trouvait?) pour une dizaine d'euros.

[Nicodimdom]

Je commence par ça:

[ Image ]

L'Hiraga de 8W se ballade. Qu'est ce que c'est beau un violon aussi cohérent.

Je te dirais bien que mon 20W fait de même sur le même disque (ce qu'il fait) mais faut arrêter, on n'est pas crédible: un orchestre symphonique avec des LB? Pfffff.    

(Faut dire quand même que moi, je ne m'en suis pas contenté... du seul LB   )

[lcartau]

Je te dirais bien que mon 20W fait de même sur le même disque (ce qu'il fait) mais faut arrêter, on n'est pas crédible: un orchestre symphonique avec des LB? Pfffff.    

(Faut dire quand même que moi, je ne m'en suis pas contenté... du seul LB   )

L'inconvénient c'est que Paris c'est loin du Lot  

[kaneda64]

Une belle interprétation et un magnifique enregistrement

[jeanpascalg]

C'est mieux que celui là:

[Pseudo]

A lire ce fil qu'on croirait sorti du rouet de Pénélope (20 ans tout de même!), je me demande s'il ne serait pas temps d'en extraire la partie CD ou la partie LP, au choix, car il me semble que les intérêts sont divergents.

Le vinyliste, contempteur du (pouark)CD, est tourné vers les beaux enregistrements pré-80', en gros, et se préoccupe de la préservation du patrimoine musical enregistré;

Le CD'iste correspond à un profil plus flou. Il n'exclut pas les transferts ADD, mais il s'intéresse au renouvellement du patrimoine enregistré par les artistes vivants. Il se sent profondément humilié par le mépris des vinyleux.

Le schizophrène audiophile ne parvient pas à choisir entre les deux catégories précédentes. Il en souffre profondément, seul et en silence. En silence, oui, car l'écoute d'un vinyle est un renoncement à la vie musicale récente. Et l'écoute d'un CD, la frustration d'imaginer ce que cela aurait pu donner en vinyle.