Duke Ellington at newport 1956

[objectifnul]

J'y ajouterai, parmi les innombrables hommages au Duke (qui ne sont hélas souvent que des exploitations abusives d'un nom prestigieux qui fait vendre), ces deux-là qui sont de véritables œuvres de création :

et

[PP_65]

Création ?
http://www.discogs.com/Mats-Gustafsson- ... ster/13995

[objectifnul]

Création ?
http://www.discogs.com/Mats-Gustafsson- ... ster/13995

J'avoue ne pas connaître. J'écouterai, si je le trouve.

[PP_65]

Assez dur à trouver car épuisé, tu peux peut-être trouver un repiquage mp3 sur le net pour te donner une idée .

[objectifnul]

MP3 = Musique Pourrie 3 fois, mais bon, si ça peut constituer un échantillon...

[PP_65]

"te donner une idée" ai-je écrit , en plus le LP est à coup sûr fait à partir d'une source numérique . Sinon, si nous parlons d'hommage, on va dire, créatif,  Louis Clavis a fait ça :

[objectifnul]

J'avais bien compris. Euh, Louis Clavis ? De Soissons ? J'avoue encore mon ignorance.

EDIT: OK, il s'agit certainement de Louis Sclavis, qui a fait "Ellington On The Air" en 1991/92. Je devrais pouvoir trouver ça.

(Cette image ne s'affichait pas dans ton message, j'ignore pourquoi. D'où mon incompréhension dans un premier temps)

Quant au disque de Mats Gustafsson, tiré à 125 exemplaires et uniquement en LP, mes chances sont minimes.

Que les sources soient numériques, vu les dates, c'est probable en effet mais je ne vois pas en quoi ce serait un problème. Le MP3 est mauvais, pas le numérique en soi.

[PP_65]

Bien sûr Louis Sclavis, et la photo de la pochette n'est pas passée , c'est le CD "Ellington on the air" .
C'est bien parce que le LP est rare que je te proposais de chercher un rip, même en mp3, juste pour avoir une idée et une preuve supplémentaire qu'Elingtion est toujours admiré même d'une façon qui peut paraître irrespectueuse .

[micbog]

"[i]Pour le cd « Ellington at Newport » 1956, on se retrouve avec un enregistrement Stéréo comment cela est possible à cette époque, et comme le dit Bébert ce festival a été enregistré en mono par la : « Voice of America » "[/i]

En effet, cela paraît assez improbable... Cependant, de nombreux enregistrements ont été faits en stéréo au milieu des années 50 (RCA Living Stereo ; Mercury Living Présence etc..) et, après avoir été édités en mono dans un premier temps, ils ont été édités en stéréo à partir du moment où les équipements HiFi stéréo ont été mises à disposition du grand public.  Il n'est donc pas techniquement impossible que ce fut le cas pour cet enregistrement.

Une autre hypothèse, plus vraisemblable, pour expliquer l'existence de ce CD en stéréo, serait celle d'une re-mastérisation telle qu'elle se pratiquait volontiers avec les anciens enregistrements en mono, quand la stéréo s'est démocratisée. Dans les bacs des disquaires ont trouve souvent ce genre d'album mentionnant fièrement "remastered in stereo", procédé rendant ce genre de stéréo tout à fait artificiel.

[objectifnul]

Un peu hors sujet, mais j'ai tout de même envie de rappeler que les premiers enregistrements stéréophoniques datent de... 1881 ! (le "Théâtrophone" de Clément Ader)

[dead_man]

Je signale que ce disque va sortir au "tabac-presse" , dans la même collection que le "kind of blue" , et s'il est aussi bon ..... .

[PP_65]

"[i]Pour le cd « Ellington at Newport » 1956, on se retrouve avec un enregistrement Stéréo comment cela est possible à cette époque, et comme le dit Bébert ce festival a été enregistré en mono par la : « Voice of America » "[/i]

En effet, cela paraît assez improbable... Cependant, de nombreux enregistrements ont été faits en stéréo au milieu des années 50 (RCA Living Stereo ; Mercury Living Présence etc..) et, après avoir été édités en mono dans un premier temps, ils ont été édités en stéréo à partir du moment où les équipements HiFi stéréo ont été mises à disposition du grand public.  Il n'est donc pas techniquement impossible que ce fut le cas pour cet enregistrement.

Une autre hypothèse, plus vraisemblable, pour expliquer l'existence de ce CD en stéréo, serait celle d'une re-mastérisation telle qu'elle se pratiquait volontiers avec les anciens enregistrements en mono, quand la stéréo s'est démocratisée. Dans les bacs des disquaires ont trouve souvent ce genre d'album mentionnant fièrement "remastered in stereo", procédé rendant ce genre de stéréo tout à fait artificiel.

Jusqu'à présent les rééditions de Jazz que j'ai achetées sont assez sérieuses sur ce point, il est bien précisé que les masters étaient en mono ou en stéréo même si, dans le dernier cas, la 1ère édition LP fut en mono . Voir, par exemple Blue Note :
"the Truth about Blue Note Monos
Many customers have wondered why we've chosen to favor Stereo over Mono in our latest Blue Note Records reissue project. It seems there's a fair amount of misinformation out there regarding a perception that Mono Blue Notes are superior to their Stereo counterparts. The truth is, every Rudy Van Gelder Blue Note session after October 30, 1958 was recorded in Stereo only. The Mono releases of those recordings were created by folding down the Stereo master tape. In other words, there was no true Mono master, only a Stereo master that then birthed the Mono master! There was a short period of time - March 1957 to October 30, 1958 - when RVG did in fact run dual Mono and Stereo session tapes. For Blue Notes from that period of time, the Mono version was in fact cut from a Mono master. But for all others, every Mono was cut from a folded-down Stereo tape. In fact, the master tape boxes from these great sessions each include a notation by RVG himself that says, "monaural masters made 50/50 from stereo master."
http://store.acousticsounds.com/s/101/B ... zAodVXuQCg

[micbog]

Tout à fait d'accord... Mais il n'y n'y avait pas que Blue Note qui éditait ou rééditait des LP.

[objectifnul]

Avec réserves, je mentionne ce triple album édité en 1999 par Columbia alias Sony Music pour célébrer le centenaire du Duke.
Réserves, parce que si la période 1927-1947 est correctement représentée, la période suivante (que je persiste à considérer comme la grande époque ellingtonienne) l'est beaucoup moins, même en ne considérant que les enregistrements Columbia.
Cela reste néanmoins un bel objet de collection parfaitement digne d'intérêt.

Autre réserve : les enregistrements de l'ère 78-tours semblent avoir fait ici l'objet d'une nouvelle restauration : le registre aigu est beaucoup plus étendu que dans les éditions antérieures, mais à mon sens ce n'est pas un plus. Cela sonne désagréablement. L'éternelle question de la fidélité des restaurations n'est toujours pas tranchée : si ces aigus ont bel et bien été enregistrés à l'époque, on est plus fidèle en les restituant qu'en les passant à la trappe. Oui, mais s'ils ont été mal enregistrés ?
Une hypothèse : en restaurant ces plages, on a omis d'appliquer l'égalisation "Columbia 78". J'ai essayé avec Audacity, c'est sensiblement plus agréable à l'écoute.

[PP_65]

Tout à fait d'accord... Mais il n'y n'y avait pas que Blue Note qui éditait ou rééditait des LP.

Bien sûr que non, mais dans toutes mes rééditions CD Prestige, Riverise, Contemporary, je ne crois pas avoir écouté de la fausse Stéréo comme à l'époque des LPs .

[micbog]

"Bien sûr que non, mais dans toutes mes rééditions CD Prestige, Riverise, Contemporary, je ne crois pas avoir écouté de la fausse Stéréo comme à l'époque des LPs "

En fait on est d'accord : je parlais des bidouillages faits sur LP....

[vintage]

Quel beau LP !

(Graphiquement aussi...).

Comme on parle de Ellington que j'adore (merci Bébert), j'ai réécouté il y a peu chez un ami
le magnifique Ella and Duke at The Côte d'Azur, enregistré en 1966 à Juan-Les-Pins, une merveille également :

http://rock.kazaa.com/album/Ella_And_Du ... zur/73916/




Magnifique album que je n'ai pas malheureusement ... !    

Enregistrement ambiance live signé Verve de premier ordre !

B r u n o

[objectifnul]

le magnifique Ella and Duke at The Côte d'Azur, enregistré en 1966 à Juan-Les-Pins

Dans certaines éditions, ce DVD est couplé avec Duke: The Last Jam Session, un document du plus haut intérêt. On y assiste à la séance d'enregistrement de l'album Duke's Big Four (Los Angeles, 8 janvier 1973), la dernière d'Ellington en studio. En prime, une nouvelle prise du premier mouvement de la Fragmented Suite For Piano And Bass enregistrée le mois précédent au même endroit pour l'album This One's For Blanton (en duo avec Ray Brown).

Le producteur Norman Granz ne cesse de s'interposer entre la caméra et les musiciens, c'est agaçant, mais le son passe quand même et plutôt bien.

Il y a aussi une interview, réalisée une vingtaine d'années plus tard, de Ray Brown, l'autre grand bonhomme de cette session inoubliable. Avec modestie, il y rend un hommage appuyé et simple à Ellington.

[Balzac92]

Rigolo de déterrer les reliques.
Là tout de suite j'écoute le mono historique Columbia CL 934 que j'ai retrouvé dans ma pile de monos de jazz et en super état en plus. Du coup j'ai cherché sur google et je tombe sur cette relique du forum.

C'est très spectaculaire la différence entre les morceaux réellement live et ceux repris en studio, pas possible de se tromper.
Ce qu'on gagne en qualité de prise de son pour le studio c'est indéniablement au prix d'une grande perte en spontanéité.

Tout de même un beau disque, va falloir que je le numérise celui là.

Denis