Laisse les hyènes et leurs histoires de fil, et venons-en à LiSZt, l'ami Franz dans une œuvre majeure : le concerto n°1 pour piano et orchestre. Il n'est pas vraiment possible d'élire "le meilleur CD" car chaque interprétation va apporter ses qualités que la prise de son ne devra pas trop trahir bien sûr.
C'est une œuvre très jouée et par les plus grands. Alors en voici quelques-uns que j'aime bien.
Si tu veux combiner une interprétation musclée et un enregistrement qui crache du feu :
Richter et Kondrachine ! Repris pour les indispensables de DIAPASON, une valeur sûre si tu ne veux pas te casser la tête.
Pour le respect des anciens,
Julius Katchen qui assure bien en 1957 avec un enregistrement DECCA de la grande époque, en panoramique.
Zimerman et Osawa, les plus subtils chez DG, la clarté d'Osawa, la fiabilité de Zimerman.
Pour l'originalité, l'interprétation très moderne de
Lang Lang et Gergiev, deux monstres.
Brendel et Haïtink ne peuvent être éludés. Pas de rutilance ici mais tout est propre : Philips quoi.
Argerich et Abbado, le couple mythique en 1968 : l'interprétation la plus désespérée, poignante de bout en bout !
Merci de m'avoir remis en tête (en cœur) cette œuvre toute chargée d'émotion
1957 Julius Katchen chez DECCA Legends
1968 Argerich et Abbado chez DG
2013 (réédition les années Philips) Brendel et Haïtink
1988 Zimerman et Osawa chez DG
2013 (réédition) Richter et Kondrachine
2011 Lang Lang et Gergiev chez Sony