07 Juil 2017 à 12:55
habermas a écrit:Après, le placement des micros pour un enregistrement d'un piano solo ne sera pas le même que pour un trio par exemple. Pour avoir assisté à l'enregistrement des années de pèlerinage de Liszt par exemple, les deux micros étaient placés juste au dessus des marteaux, pour capter en détail avec une image très grande. Quand on est au concert, on est quand même positionné différemment, donc s'étonner qu'on n'entend pas la même chose au disque qu'au concert me semble plutôt normal.
07 Juil 2017 à 12:58
07 Juil 2017 à 13:02
07 Juil 2017 à 13:07
07 Juil 2017 à 13:21
07 Juil 2017 à 16:32
07 Juil 2017 à 16:48
07 Juil 2017 à 18:47
07 Juil 2017 à 19:14
07 Juil 2017 à 19:15
07 Juil 2017 à 19:16
07 Juil 2017 à 19:16
lupu » 07 Juil 2017, 16:32 a écrit:Je ne suis évidemment pas étonné par ces différences. Ce qui m' étonne ( outre que vous puissiez me croire étonné ) c'est que ces différences soient validées pour la conception de la majorité des disques, ce qui aboutit à des aberrations tant en terme d'image sonore que de dynamique. Encore , cela ne m' indisposerait que modérément, si la couleur sonore d' ensemble n' était pas généralement également fausse. A chaque récital de piano, en dépit des innombrables variables qui président à la création d'un phénomène sonore comme la mise en action d'un instrument dans l'espace, c'est la " couleur " du grand piano de concert ( fût-il Steinway , Yamaha, ou Bösendorfer ) que je retrouve, avec, chaque fois, la même interrogation: " Pourquoi si rare au disque ? ". Une image sonore tellement plus concentrée ( on donne, au disque, de l'espace au piano alors qu'il suffit d'inscrire le piano dans l'espace ) , des timbres tellement plus condensés : ce qui est, en fin de compte, infiniment plus " beau " et plus émouvant, que les sortilèges de la hifi déployés à l' excès pour nous séduire, et, finalement, nous manquer.
07 Juil 2017 à 19:18
07 Juil 2017 à 19:43
08 Juil 2017 à 01:05
Ndstael » Hier à 19:16 a écrit:
J'abonde dans ton sens, j'ai beaucoup de mal avec les prises de son qui te mettent un demi clavier à gauche et l'autre à droite. Quand en plus les aigus sont à gauche ça perturbe fortement le pianiste amateur que je suis :mrgreen: . C'est ridicule, je sais, mais je n'arrive à pas à "y être" si je n'ai pas l'impression d'être, soit à la place du pianiste, soit dans la salle. Les enregistrements qui te placent la tête au niveau des marteaux m'insupportent.
J'aimerais bien que Jo vienne nous parler de sa façon de "prendre" le piano. Je vais de ce pas me trouver ses Ciccolini que je n'ai pas encore, histoire de voir comment il s'y est pris.
Depuis que je suis tout jeune je cours après le son du piano et, à ma grande honte d'audiopathe, le seul système qui m'ait le plus souvent donné l'impression "d'y être" c'est avec les boules Elipson et leurs oreilles de lapin. Ces enceintes ne produisent pas une scène sonore très focalisée et sont bourrées de défauts mais il faut reconnaître que pour remplir une pièce comme ça devrait être le cas avec un piano elles sont redoutables (probablement ce système de réflecteurs qui s'approche un peu de celui d'un piano à queue). Je ne suis jamais arrivé à la même chose avec d'autres enceintes, même avec des panneaux Quad :wink:
maxitonus a écrit:La tache de l'ingénieur n'est pas facile,car il s'efforce de recréer un espace dimensionnel.
08 Juil 2017 à 08:57
08 Juil 2017 à 11:20
08 Juil 2017 à 11:46
Nicodimdom a écrit:Je sais bien que je suis ignare en la matière mais j'ai écouté plusieurs fois des enregistrements d'amateurs avec des micros style ORTF ou Charlin et question scène sonore, présence, taille des instruments, dynamique, tout y était ou presque... sans traficotage aucun !
08 Juil 2017 à 11:49
08 Juil 2017 à 11:53
MAZZONI a écrit:L'émotion n'est pas dans le matériel.