Bonjour.
J’éprouve un sentiment un peu curieux en écrivant ces quelques lignes de présentation. Cela me fait un petit peu penser à cette fameuse scène du Woody Allen, La Rose Pourpre du Caire, où l’acteur sort de l’écran pour rejoindre les spectateurs de la salle de cinéma. Sauf que là, c’est plutôt l’inverse, je rejoins ce qui m’est toujours apparu comme un théâtre !
Que dire de mon itinéraire d’audiophile ? Dois-je remonter à l’âge de deux ou trois ans, lorsque ma mère me laissait seul en compagnie d’un électrophone. Enfin seul non puisque j’étais mi effrayé mi subjugué que tant de présence et de vie sortent de cette boite-là, avec les voix d’Eddy Mitchell, Bobby Solo, Patricia Carli, Jean Ferrat (et oui, c’était les années 60 !). Ou plutôt vers les douze-treize ans, quand j’ai voulu mettre en pratique - sans doute avec le même électrophone - les fondements de la stéréo tels que décrits dans un des 12 tomes de l’encyclopédie didactique Quillet ? Avec à la clé l’ébahissement total : c’est plus vivant que vivant ce truc ! Je passe vite sur la suite : mon premier vrai système acheté à la FNAC (des enceintes JMLab db19 avec un ampli Denon, il a dû s’en vendre des caisses !), que j’ai gardé un sacré paquet de temps. Puis, ces dernières années, des JMR Euterpe associées dans un premier temps à un ampli Micromega, puis à un Atoll 100 revu et corrigé par JC Tornior, le patron d’Hifi-Cables et Cie. Pour arriver à mon système actuel, un amplificateur à tubes 845 chinois - un Music Angel - métamorphosé par un autre artisan de génie, Claudio Mastroianni, avec des enceintes JMR Offrande, les suprême V2, les toutes dernières de Jean-Marie Reynaud. La source ? Dématérialisée, avec un lecteur Ambre de la maison Metrum, et un dac chinois Audio GD 19th. Nobody’s perfect !
Ah oui, j’oubliais : Même s’il m’arrive de me rafraichir la mémoire avec un petit Clash de temps en temps, je n’écoute quasiment que du jazz et du classique.
Merci à vous de m’accueillir, et à bientôt.
Thierry
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laurents le 11 Juin 2019 à 08:23, édité 2 fois.