Vous écoutez quoi en classique, là?

[Pseudo]

C'était une tendance nette aux Etats-Unis : les pressages locaux étaient médiocres en général

D'accord pour une grande partie de la vie du vinyle stéréophonique: j'ai commencé mes achats peu avant 1970 et je me souviens de galettes ultraminces et souvent gondolées, sans compter les rythmiques dues aux bulles dans la matière: par exemple un (superbe par ailleurs) 2e quatuor de Schoenberg par les Juilliard et Benita Valente. Ne parlons pas non plus du traitement horrible que le Dynagroove de RCA faisait subir à l'équilibre des timbres.

Mais ne faut-il pas faire une exception pour les pressages des années 55-60 (environ) des pionniers de la Stéréo, RCA   (Living Presence) et Mercury (Living Stereo)? C'étaient des objets culturels de prestige  (comme le Ring de Solti chez Decca, par exemple). Je n'ai jamais eu l'occasion de mettre la main sur l'un des originaux, mais les collectionneurs américains en font grand cas: pur snobisme?

[micbog]

Si tu veux te laisser tenter par un original Living Stereo, Decca (London  pour le marché américain)  ou Living Presence, c’est facile : un petit tour sur Discogs, et tu trouveras sûrement ton bonheur.

Je suis moi-même acheteur régulier de ces enregistrements. Pas plus tard qu’hier a atterri dans mes rayon une version originale le la 6me de Tchaïkovsky par Monteux et les Viennois. Très beau disque qui malgré son âge (1958 je crois) est dans un état remarquable , sans bruit de surface ni crachotements (après un lavage soigneux) déniché en Allemagne.

La source d’approvisionnement principale demeure les USA, mais depuis que les frais d’expédition ont grimpé en flèche les achats sont plus compliqués dans la mesure où ces derniers dépassent souvent le prix du disque... Comme ce prix ne varie pas beaucoup entre un et trois LP, l’idéal est d’en acheter plusieurs chez le même vendeur, ce qui du point de vue du choix n’est pas toujours simple. Privilégier bien sûr la qualité mint (rare et cher) ou mint-  

Ces disques sont d’une qualité remarquable dans l’ensemble, même si je trouve que chez RCA la qualité est plus régulière que chez Mercury du point de vue artistique et technique. Les collectionneurs invétérés privilégient les premiers pressages bien que, vu leur âge leur qualité sonore laisse parfois à désirer. Tu peux trouver sur le net de nombreux renseignements pour lire une étiquette de ces labels.

[Pseudo]

Si tu veux te laisser tenter par un original Living Stereo, Decca (London  pour le marché américain)  ou Living Presence, c’est facile : un petit tour sur Discogs, et tu trouveras sûrement ton bonheur.

Je suis moi-même acheteur régulier de ces enregistrements. Pas plus tard qu’hier a atterri dans mes rayon une version originale le la 6me de Tchaïkovsky par Monteux et les Viennois. Très beau disque qui malgré son âge (1958 je crois) est dans un état remarquable , sans bruit de surface ni crachotements (après un lavage soigneux) déniché en Allemagne.

Merci de cet avis d'amateur autorisé!

[micbog]

J’ajouterai qu’à mon avis il ne faut pas négliger les rééditions réalisées par Analogue Production, Classic Records ou Speaker’s Corner. Elles sont garanties faites à partir des masters analogiques. Dans Stereophile M. Fremer avait comparé des pressages originaux avec des Living Stereo parus chez Analogue Production, en particulier le Scheherazade par Reiner / Chicago réputé pour sa qualité sonore.  Sa conclusion était que la réédition était encore meilleure que l’original ! On peut d’ailleurs constater sur Discogs que certaines de ces rééditions sont très recherchées... et donc assez chères. Je pense qu’elles sont réalisées avec du vinyle de meilleure qualité qu’à l’époque.

Pour ma part, je n’hésite pas à les acquérir (au prix catalogue !) pour doublonner et préserver mes  originaux les plus « précieux ». C’est aussi une manière de posséder des disques tout simplement inabordables tels les Columbia «SAX » comme les concertos de Beethoven, Brahms ou Lalo par Leonid Kogan dont la cote dépasse les 1000€ et qui sont réédités par Testament, donc EMI, le label d’origine de ces disques au prix de 19£.

[Pseudo]

J’ajouterai qu’à mon avis il ne faut pas négliger les rééditions réalisées par Analogue Production, Classic Records ou Speaker’s Corner.

J'ajouterais les vinyles Chesky à cette liste. La maison a hélas abandonné la production. A pêcher dans les brocantes, ou sur discogs: par exemple ce superbe Sibelius, à prix encore abordable.
https://www.discogs.com/sell/release/3998441?ev=rb

[micbog]

Les labels de rééditions que j'ai cité ne sont pas les seuls qui éditent des pressages de qualité, artistique et technique. En effet Chesky a produit de beaux disques.Je pense à celui-là :

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serveur photo

[Razumoff]

Lucia di Lammermoor.. Joan Sutherland, Decca 1961.. je savoure cette grande voix..

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[micbog]

Très bel enregistrement en effet et Joan Sutherland est vraiment extraordinaire.

[haskil]

D'accord pour une grande partie de la vie du vinyle stéréophonique: j'ai commencé mes achats peu avant 1970 et je me souviens de galettes ultraminces et souvent gondolées, sans compter les rythmiques dues aux bulles dans la matière: par exemple un (superbe par ailleurs) 2e quatuor de Schoenberg par les Juilliard et Benita Valente. Ne parlons pas non plus du traitement horrible que le Dynagroove de RCA faisait subir à l'équilibre des timbres.

Mais ne faut-il pas faire une exception pour les pressages des années 55-60 (environ) des pionniers de la Stéréo, RCA  :confused: (Living Presence) et Mercury (Living Stereo)? C'étaient des objets culturels de prestige  (comme le Ring de Solti chez Decca, par exemple). Je n'ai jamais eu l'occasion de mettre la main sur l'un des originaux, mais les collectionneurs américains en font grand cas: pur snobisme?

Les bulles : terrible maladie de nombres de LP de basse qualité, avec le bouts de papier, la minceur extrême, le gondolé neuf et l'espèce de croûte à pizza qui tient lieu de bord extérieur et rendait impossible la lecture correcte du microsillon... On a souffert avec cette daube de 33 tours  

Pour avant 1960, ce devait effectivement être plus soigné pour les éditions sur lesquelles les éditeurs braquaient les projecteurs de la qualité... et les tous premiers stéréos devaient être impeccables...

[jazzouf]

Le Shéhérazade de Fritz Reiner en Living Stéréo a longtemps été une de mes / nos ( avec des copains ) références tant en matière de qualité d'enregistrement ( scène sonore , aération , dynamique ...) que d '  interprétation ...

[Pseudo]

Le Shéhérazade de Fritz Reiner

Pour une fois nous sommes d'accord    bien que je ne possède que des rééditions.

[claude_m4]

bonsoir ,

Don giovanni  

claude

[Pseudo]

bonsoir ,
Don giovanni  

Bonsoir Claude, peux-tu éclairer ton messages sybillin?

Cordialement, Christian

[mkl]

Je dirais qu'il a écouté Don Giovanni...

[claude_m4]

Bonsoir Claude, peux-tu éclairer ton messages sybillin?

Cordialement, Christian

bonjour Christian ,

c'est par rapport au sujet sur les dartzelle  

claude

[micbog]

Plutôt que de dépenser vos sous en gadgets inutiles et en câbles qui coûtent une fortune, achetez ce disque. Vous aurez l’impression d’avoir changé un maillon de votre installation   Jeu tout en subtilité et en nuances de l’interprète et une prise de son qui rend vraiment justice au piano, instrument dont on sait combien il est difficile à enregistrer.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

[Razumoff]

Merci Mic,

[haskil]

Plutôt que de dépenser vos sous en gadgets inutiles et en câbles qui coûtent une fortune, achetez ce disque. Vous aurez l’impression d’avoir changé un maillon de votre installation  :tongue: Jeu tout en subtilité et en nuances de l’interprète et une prise de son qui rend vraiment justice au piano, instrument dont on sait combien il est difficile à enregistrer.

[ Image ]

Disque magnifiquement interprété de bout en bout, même la Valse de Ravel qu'il refusait pourtant qu'on joue dans la version pour piano et qu'il avait retirée...

Et prise de son splendide faite au studio Teldex de Berlin.

[Pseudo]

Très beaux Ravel en effet. J'aime bien aussi les scènes de L'oiseau de feu, moins les Trois mouvements de Petrouschka: les grands accords plaqués arrivent avec un léger retard, et cela me dérange un peu.

[Nicodimdom]

les grands accords plaqués arrivent avec un léger retard, et cela me dérange un peu.

Je ne suis pas sûr de comprendre. Tu peux préciser ?