Les cds qui s'usent .

#41 par **joperrot** » 04 Fév 2020 à 16:10

J’ai des expériences curieuses, vécus en rapport à ces mélanges de signatures...mais pas que « signature »
Une piste? Une bande analogique compresse en douceur un signal direct...et après conversion numérique cela devient un bienfait...

Piste 2 : les lecteurs assez anciens sont prévus pour avoir une marge (headroom) de plus de 15 dbs avant clip, mais donc les étages de sorties analogiques inboard (surtout sur les petits lecteurs) pas vraiment prévus pour sortir un 0db nominal...pendant ce temps là, les ingé son modulaient de plus en plus pour avoir une analyse des petits signaux correcte (en classique surtout) et donc utilisait à plein la marge laissée à l’origine...un bon vieux CD104 philips par exemple, sonne pas mal ou pas du tout selon...le niveau et l’époque du cd.

#42 par **morillon** » 04 Fév 2020 à 16:13

.....
bon faut que ca cesse!! bientot tu vas finir par dire que tout ca pas si simple alors que merde...
facile!!!!!
ana miam
num berk
m enfin!!!
:cheesygrin:

quelle idee d essayer de mettre un peu de rigueure intellectuelle dans tout ca!!!!! :evil:

ca vas..ca vas que t est un peu protegé!!!! par ton statut!!!! :eek:

#43 par **simon33** » 04 Fév 2020 à 16:17

Je n'ai rien compris !:cheesygrin:

#44 par **joperrot** » 04 Fév 2020 à 16:29

Désolé Simon, c’est moi, qui dans l’enthousiasme n’a pas su être clair.

Le premier indice montre qu’un signal issu d’une bande analogique subit une compression naturelle qui permet au numérique en aval de mieux fonctionner.
Le second, montre que pour que le signal en 16 bits d’un cd soit vivant sur les petits signaux il faut moduler fortement pour avoir une analyse de bonne qualité sur les faibles intensités, -40 dbs par exemple au lieu de -60
MAIS, dans le même temps (durant les 20 premières années) il était prévu à l’enregistrement, comme à la lecture, de moduler très peu, avec une marge importante. A cette époque on avait donc une analyse de petits signaux très moyennes, et dans le même temps, si ces même lecteurs devaient reproduire des signaux plus modulés et plus résolutifs, ils ne le pouvaient guère du fait des performances des étages analogiques qui saturaient vite (sauf des lecteurs d’exceptions). Ce que les gens traduisaient par « le cd sonne sec, dur »

Et tout cela pour conclure en forme de blague, qu’un fichier 24b de bonne qualité sonore, sera, sur un lp, à la fois résolutif, et que la compression naturelle de la gravure (la matière) va aussi apporter un bienfait.
ET, ironie du sort, dire que de reproduire en cd un signal issue d’une bande naturellement compressée, serait un bienfait....malgré les pertes intermédiaires, j’en suis presque convaincu....à vérifier entre le même enregistrement fait sur le nagra analogique et le numérique...

Alors peut être que le mélange des genres n’est pas si mal! Et que les cds qui s’usent, bien faits, ont de l’avenir!
J’ai dit « peut être! » hein?

#45 par **morillon** » 04 Fév 2020 à 16:48

la...
moi, peux plus te defendre joel...
peux plus...
:neutral:

#46 par **joperrot** » 04 Fév 2020 à 17:03

Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !
Voltaire

#47 par **Pseudo** » 05 Fév 2020 à 00:20

joperrot a écrit:Autant un programme analogique reproduit sur un cd (comme les archives) me va, car curieusement la signature numérique (de nos jours) n’impacte pas trop l’original, autant un signal originalement numérique mais écouté en analogique me perturbe beaucoup.

Merci au professionnel sensible que tu es de prendre le temps d'intervenir dans cette discussion. Il est intéressant que ce que tu dis là rejoigne l'avis de beaucoup d'amateurs issus du monde classique et du jazz acoustique.

morillon a écrit:quelle idee d essayer de mettre un peu de rigueure intellectuelle dans tout ca!!!!!

Il est vrai qu'ainsi formulée, cette remarque a de quoi saisir les foules! C'est un peu la parabole de la paille et de la poutre, non?

#48 par **PP_65** » 05 Fév 2020 à 00:22

Enfer et damnation , des collègues à toi me proposent des fichiers HD qui me tenteraient bien même si ils ne sont pas donnés et que je ne sois pas très bien équipé pour les lire :
http://aos-music.com/about/

#49 par **morillon** » 05 Fév 2020 à 00:33

Pseudo » 04 Fév 2020, 23:20 a écrit:

j ai bien compris que vous en aviez contre ma ptite personne depuis un moment, mon ortographe etc...
mais la comprend pas le sens de votre propos... poutre paille etc (?)
j etais bien sur ironique...
:wink:

#50 par **Pseudo** » 05 Fév 2020 à 00:47

Rien contre ta personne, cher Morillon (que je ne connais que virtuellement). Mais il est vrai que je ne suis pas Champollion et que je fatigue un peu à essayer de te comprendre.

#51 par **joperrot** » 05 Fév 2020 à 00:51

PP_65 » 04 Fév 2020, 23:22 a écrit:Enfer et damnation , des collègues à toi me proposent des fichiers HD qui me tenteraient bien même si ils ne sont pas donnés et que je ne sois pas très bien équipé pour les lire :
http://aos-music.com/about/

En effet! Philippe Tessier Du Cros a enregistré Antoine Hervé chez moi la semaine passée pour essayer mon Fazioli
Et Raphael Jonin est un as du mastering,

Je ne suis pas du tout dans la même esthétique, mais ils font du boulot remarquable.

#52 par **jazzouf** » 05 Fév 2020 à 10:08

je suggère de relire le post " A voir ...si si " dans la rubrique " Coup de pouce "

#53 par **PP_65** » 05 Fév 2020 à 10:14

joperrot » 04 Fév 2020, 23:51 a écrit:En effet! Philippe Tessier Du Cros a enregistré Antoine Hervé chez moi la semaine passée pour essayer mon Fazioli
Et Raphael Jonin est un as du mastering,

Je ne suis pas du tout dans la même esthétique, mais ils font du boulot remarquable.

Ce que je trouve étrange c'est que leur label soit bassé aux USA ; tu leur diras ( si l'occasion se présente bien entendu ) que ceux qui suivent Chevillon ou Delbecq ne sont pas trop habitués à acheter des fichiers , surtout à ces tarifs ; si encore il y avait une édition BR ou DVD ...

#54 par **morillon** » 05 Fév 2020 à 10:22

c est une marque de soutient pp? :cheesygrin:

#55 par **joperrot** » 05 Fév 2020 à 10:35

En fait je ne leur dirait rien du tout, parce que c’est leurs affaires...ce n’est pas mon genre de donner des leçons aux autres.
Ils ont surement de bonnes raisons de faire comme ça. :wink:

#56 par **PP_65** » 05 Fév 2020 à 10:50

Je ne pensais pas "donneur de leçon" , mais remarque d'un client potentiel , j'irai même jusqu'à mettre le pluriel vu que je connais au moins trois amis qui ont des disques de Delbecq et de Chevillon et qui, si ils le peuvent, vont écouter ces musiciens en concert . Est-ce rendre service à l'art musicial en général que de le réserver à moins de monde que ce que permettait (je n'ose plus écrire "permet" bien qu'il y ait de la résistance , voir , pour des musiques proches "Rogue Art") l'éditon de CD ou de LP ( "ou" inclusif) ?

https://roguart.com/

#57 par **joperrot** » 05 Fév 2020 à 10:58

Je ne parle que de mon point de vue. Les clients potentiels, eux, ont leurs mots et désirs à exprimer, cela ne me choque pas, bien au contraire...
Mais venant de moi, ce genre de remarque ne passerait pas, ce ne sont pas des « potes »....

Quand à l’éditions physique, de nos jours, même si je la réalise encore, à fond perdu, car j’ai les moyens de le faire...quand tu presses des disques, avec un point d’amortissement financier entre 3000 et 5000 exemplaires vendus...et que tu en vends en général entre 200 et 300...pas mal d’indépendants reculent...on peut les comprendre...

Aujourd’hui les producteurs-réalisateurs- éditeurs (on fait tout, même les photos et le café) indépendants comme moi, ne peut être qu’un couteux loisir, parce que l’on crois encore à un aspect patrimonial du travail des artistes.
Beaucoup de labels intéressants, sont en fait des labels de « retraités » :cheesygrin:

#58 par **PP_65** » 05 Fév 2020 à 11:06

Je n'ai pas de pb avec ton point de vue ( et d'ouïe) , je crains juste que tu aies pris ma ramarque pour une injonction ( pourtant mon " si l'occasion se présente bien entendu ", me semblait contenir tous les cas de figure) .
Concernant l'éditon des musiques en marge ( et elles sont nombreuses) , je sais bien les difficultés , d'où ma croisade anti-Buse par exemple, et, oui, l'envie de vomir quand le vois le fric que les gogaudiophiles peuvent mettre dans le démat pour pouvoir diffuser les fichiers des ces receleurs du streaming .
PS : dans le cas de Rogue Art , le boss a un autre boulot , le label étant son jardin (pas) secret ; il va même jusqu'à faire des concerts chez lui , dommage que je sois si loin ; bon, la Poste, tant qu'elle est là, m'amène ses disques .

#59 par **joperrot** » 05 Fév 2020 à 11:16

Ne t’inquiètes pas, j’avais bien compris!

Le problème, ne sont pas les gogophiles (on l’est tous à un moment ou à un autre...moi le premier), car en plus ce sont sûrement eux (nous) qui achetons encore des disques....mais le fait que:

1- quand bien même des masses de gens achèteraient des disques, les réseaux ne les rendent plus disponibles, même sur des sélections « serrées »
2- C’est des classes d’age entières (15-40 ans) qui sont quasiment absentent de l’écoute des « musique savantes européenne » ou d’ailleurs....

Il n’y a pas si longtemps, en 2005-2010, pour accéder au festival Présence à Radio France, la queue faisait plus de 100 mètres...aujourd’hui plus rien....je vendais entre 5000 et 7000 copies d’un disque de musique contemporaine d’artistes de qualité, rien qu’en France, aujourd’hui c’est plutôt entre 150 et 250...

On est donc pas en présence d’une nième crise du disque ou économique, mais plutôt face à de changements sociétaux en profondeurs.

Ben, oui, moi aussi je produit chez moi, et donne des concerts à la maison, et Soupir Musique est un label « plaisir »
Comme dit mon attaché de presse: « ton label est un art de vivre ». Il n’a pas tort!

#60 par **PP_65** » 05 Fév 2020 à 11:23

Oui, je suis d'accord ; sans être du milieu, je l'ai bien vu venir : début 90s, beaucoup de personnes entre 25 et 30 ans ont commencé à écouter du free-jazz et des musiques expérimentales via des labels issus , pour faire simple, du punk-hardcore US ( Eremite, Atavistic par exemple) , les disques arrivaient à se vendre car les amateurs en avaient achetés depuis leur adolescence ; désormais, comme tu le soulignes , ce n'est plus le cas , le renouvellement n'est plus là , la source qui représentait les ados capables d'évoluer dans leurs goûts est tarie .
Je te l'ai déjà suggéré, moins loin, je me serais bien invité dans tes murs ; je crois même que je pourrais alors supporter du Mozart .

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