Moz

[PP_65↑↓]

Bon, selon ceux qui aiment , quelles sont les oeuvres de Mozart imparables  ? Celles où il met de côté le "crowd pleasing" , pardon le "crown pleasing" .
C'est juste pour gagner un peu de temps .

[peyrerouge↑↓]

le CD 97 plage 6...
C’est l’histoire du gars au pied de l’Anapurna qui demande aux sherpas c’est par où le chemin le plus rapide, j’ai pas l’après-midi...

[NAFI↑↓]

pour gagner un peu de temps .

Arrête de courir après le temps et l'accumulation de disques, fichiers et autres bootlegs que les autres n'ont pas.
Assieds-toi dans ton fauteuil pourri et écoute, triiiinquille

JP

[Nicodimdom↑↓]

Je crois que vous n'avez pas compris que ce Moz-Art n'est pas (encore) sa tasse de thé. Alors PP, commence par...ses oeuvres pour orgue mécanique (adagio, fantaisie, andante en Fa mineur K594, K608 et K616) qui sont toujours interprétées aux grandes orgues. C'est loin d'être des oeuvres mineures, même si peu jouées et ça peut fort bien te secouer dans le bon sens si l'interprétation est bonne. Ca groove !  

Voilà. C'était mon côté pédagogique.

[Duduche77↑↓]

Bon, selon ceux qui aiment , quelles sont les oeuvres de Mozart imparables  ? Celles où il met de côté le "crowd pleasing" , pardon le "crown pleasing" .
C'est juste pour gagner un peu de temps .

La 7me de Beethoven.  
Pour être un peu plus sérieux, pourquoi employer encore un anglicisme pour parler de ton choix.
Prendre du temps, prendre du temps pour écouter ce compositeur majeur. S’assoir dans un bon fauteuil et déguster comme pour un bon vin .

[Pseudo↑↓]

Bon, selon ceux qui aiment , quelles sont les oeuvres de Mozart ... où il met de côté le "crowd pleasing" , pardon le "crown pleasing" .

Cela s'appelle le style galant. En ce temps-là, aussi, il fallait vivre, mon bon monsieur  

Cela dit, vouloir gagner du temps dans "MOZ", comme tu dis  

[pierrebour1↑↓]

surtout que le surnom moz est déja attribué mais pas dans les mêmes périodes et genre musicaux

[PP_65↑↓]

La 7me de Beethoven.  
Pour être un peu plus sérieux, pourquoi employer encore un anglicisme pour parler de ton choix.
Prendre du temps, prendre du temps pour écouter ce compositeur majeur. S’assoir dans un bon fauteuil et déguster comme pour un bon vin .

Pour le jeu de mots .
Comme bien dit par JB14, il y a forcément des oeuvres plus dignes d'intérêt que d'autres ; votre avis m'intéresse , c'est tout . Sinon je commence bien à avoir dans l'oreille la structure , son style si tu préfères mais , comme chez tout musicien, parfois le style roule en pilotage automatique .

-- 08 Oct 2021, 20:13 --

surtout que le surnom moz est déja attribué mais pas dans les mêmes périodes et genre musicaux

C'est bien voulu aussi .

-- 08 Oct 2021, 20:16 --

Cela s'appelle le style galant. En ce temps-là, aussi, il fallait vivre, mon bon monsieur  :wink:

Cela dit, vouloir gagner du temps dans "MOZ", comme tu dis  :eek:

Tout est relatif, là , j'ai devant le nez 170 CD , je ne regrette rien , pas de problème ; mais ça ne t'empêche pas de partager ta science du Moz .

-- 08 Oct 2021, 20:17 --

Je crois que vous n'avez pas compris que ce Moz-Art n'est pas (encore) sa tasse de thé. Alors PP, commence par...ses oeuvres pour orgue mécanique (adagio, fantaisie, andante en Fa mineur K594, K608 et K616) qui sont toujours interprétées aux grandes orgues. C'est loin d'être des oeuvres mineures, même si peu jouées et ça peut fort bien te secouer dans le bon sens si l'interprétation est bonne. Ca groove !  :wink:

Voilà. C'était mon côté pédagogique.

Enfin du positif !

-- 08 Oct 2021, 20:20 --

Arrête de courir après le temps et l'accumulation de disques, fichiers et autres bootlegs que les autres n'ont pas.
Assieds-toi dans ton fauteuil pourri et écoute, triiiinquille
[ Vidéo ]
JP

Tiens , reçu cette semaine ( avec 3 autres du label ) , pas encore ouvert  ( j'avais les fichiers depuis l'achat mais je ne les avais pas écoutés) :
https://sluchaj.bandcamp.com/album/brass-ivory-tales
( pour changer de ses duos avec M. Shipp)

-- 08 Oct 2021, 20:21 --

Cela s'appelle le style galant. En ce temps-là, aussi, il fallait vivre, mon bon monsieur  :wink:

Cela dit, vouloir gagner du temps dans "MOZ", comme tu dis  :eek:

Je sens bien ces galanteries dans les concertos pour piano, elles me laissent assez de marbre mais j'aime beaucoup de ce qui se passe entre .

[mkl↑↓]

surtout que le surnom moz est déja attribué mais pas dans les mêmes périodes et genre musicaux

Du coup, quand j'ai vu le titre, j'ai pensé qu'il était décédé.

Bonnes écoutes du "Moz to the Art", PP.

[Pseudo↑↓]

ça ne t'empêche pas de partager ta science du Moz .

On fait dans le cirage de pompes maintenant  

[mkl↑↓]

On fait dans le cirage de pompes maintenant  

Il fait dans le style courtisan.

[PP_65↑↓]

On fait dans le cirage de pompes maintenant  :cheesygrin:

En fait , c'est un test !

[olivier-49↑↓]

"Je sens bien ces galanteries dans les concertos pour piano, elles me laissent assez de marbre mais j'aime beaucoup de ce qui se passe entre."

Bon, c'est sûr que là, on est mal barré  

C'est curieux le cas Mozart. Je comprends aussi bien la réaction de ceux qui l'aiment que celle de ceux qui n'arrivent pas à rentrer dans ce qui leur apparait comme trop "léger". J'avais une copine qui me disait, "Ah encore tes petits menuets !".

J'ai fait partie des deux catégories. Je suis passé de la première à la deuxième. Je pense que ça s'explique mieux dans ce sens là ! Dans l'autre sens, ça ne me parait pas possible. C'est un signe.

Ça se fait petit à petit, sournoisement, ou alors à la rencontre d'une œuvre et d'une interprétation spécifique. Et un jour, on comprend, que dis-je, on ressent, très profond en soi (c'est le mystère de Mozart), que ce qu'on pensait n'être que légèreté se transfigure en grâce infinie. Dans les tournures les plus "jolies", perce la trace lointaine, discrète, d'une mélancolie, d'une souffrance existentielle. Et c'est cette dichotomie, cette tension entre ces deux pôles qui nous bouleverse quand on l'entend. C'est assez unique de pouvoir réussir cette cohabitation. L'insoutenable légèreté de l'être en quelque sorte. Et vraiment, ça peut être beau à pleurer.

C'est l'évidence dans les mouvements lents des concertos pour piano

Je pense aux "adagios" des concertos 21, 23, 27 par exemple.
Je pense à certaines sonates pour piano. Sous le jeu, souvent gai et espiègle, que se cache-t-il donc ?
Impossible de ne pas mentionner le Requiem et la Messe en ut mineur.

[PP_65↑↓]

Si j'ai envie d'insister , c'est bien à cause de ce que tu viens d'écrire et que j'ai lu par ailleurs ( je dois bien dire que dans mes relations personne ne m'a parlé du Moz) ;  laissons donc  faire le " à l'insu de ma volonté" .

" Dans les tournures les plus "jolies", perce la trace lointaine, discrète, d'une mélancolie, d'une souffrance existentielle."
Même si, par la voix , cette souffrance saute à l'oreille et au reste, c'est exactement ce qui est dans Astral Weeks (ou Veedom Fleece)  de Van Morrison .

[ERISSIM↑↓]

Le "Mozart" du vert t'a répondu !, t'es sauvé!  

PS: regarde Amadeus dans sa version longue, Constance a des très beaux seins !, ça t'aidera peut-être !  

[lupu↑↓]

Le "Mozart" du vert t'a répondu !, t'es sauvé!  

PS: regarde Amadeus dans sa version longue, Constance a des très beaux seins !, ça t'aidera peut-être !  

Imagine-t-on qu'un amoureux de la musique de Mozart puisse être aussi venimeux ?  
PP_65 est désormais prévenu: s'il se convertit, il n'en sera pas nécessairement plus humain .

[peyrerouge↑↓]

Si j'ai envie d'insister , c'est bien à cause de ce que tu viens d'écrire et que j'ai lu par ailleurs ( je dois bien dire que dans mes relations personne ne m'a parlé du Moz) ;  laissons donc  faire le " à l'insu de ma volonté" .

" Dans les tournures les plus "jolies", perce la trace lointaine, discrète, d'une mélancolie, d'une souffrance existentielle."
Même si, par la voix , cette souffrance saute à l'oreille et au reste, c'est exactement ce qui est dans Astral Weeks (ou Veedom Fleece)  de Van Morrison .

Il manque à ton illusoire démarche l'humilité qui sied au vieux padawan....

[opera↑↓]

Ça se fait petit à petit, sournoisement, ou alors à la rencontre d'une œuvre et d'une interprétation spécifique. Et un jour, on comprend, que dis-je, on ressent, très profond en soi (c'est le mystère de Mozart), que ce qu'on pensait n'être que légèreté se transfigure en grâce infinie. Dans les tournures les plus "jolies", perce la trace lointaine, discrète, d'une mélancolie, d'une souffrance existentielle. Et c'est cette dichotomie, cette tension entre ces deux pôles qui nous bouleverse quand on l'entend. C'est assez unique de pouvoir réussir cette cohabitation. L'insoutenable légèreté de l'être en quelque sorte. Et vraiment, ça peut être beau à pleurer.

C'est très joliment expliqué et je pense que cela s'applique à la musique en général, disons à minima à la musique "savante".

J'ai ressenti quelque chose comme ça à l'écoute des trois viennois (seconde école), cette musique me semblait tellement déroutante que j'ai en quelque sorte volontairement "forcé l'écoute" jusqu'à ce basculement dans la beauté profonde que tu évoques.

[ERISSIM↑↓]

Imagine-t-on qu'un amoureux de la musique de Mozart puisse être aussi venimeux ?  
PP_65 est désormais prévenu: s'il se convertit, il n'en sera pas nécessairement plus humain .

la voix de son maitre !...

[Bébert↑↓]

Si j'ai envie d'insister , c'est bien à cause de ce que tu viens d'écrire et que j'ai lu par ailleurs ( je dois bien dire que dans mes relations personne ne m'a parlé du Moz) ;  laissons donc  faire le " à l'insu de ma volonté" .

" Dans les tournures les plus "jolies", perce la trace lointaine, discrète, d'une mélancolie, d'une souffrance existentielle."
Même si, par la voix , cette souffrance saute à l'oreille et au reste, c'est exactement ce qui est dans Astral Weeks (ou Veedom Fleece)  de Van Morrison .

Don Giovanni est, je trouve, un assez bon résumé de presque toute la palette de ce que peut écrire Mozart. Il y a de la gravité, dès le début dans l'ouverture puis dans le meurtre du commandeur suivi de l'arrivée de sa fille, mêlée à de la légèreté, de la joliesse (le récital à la mandoline), du beau et compliqué et joli (un très beau sextet chanté...). La version filmée de Losey lui rend parfaitement justice.

Sinon, en ce moment j'apprécie l'écoute de divers divertimento et musique de chambre pour cors de basset, clarinette etc...dont le fameux quintette pour clarinette et corde qui m'enchante à chaque écoute depuis mon enfance et que je considère comme un sommet du genre. Ces autres quintettes pour cordes sont d'ailleurs très bien, presque romantiques. Pas fan des sonates pour piano en revanche, qui me laissent assez froids.

Selon les interprétations, certaines pièces, comme les vêpres d'un confesseur, touchent au sublime.

Et puis évidemment l'urgence légère de l'ultra connu 1er mouvement de la 25ème symphonie, l'adagio du 19ème concerto pour piano et celui du 21ème concerto pour piano...