Vous écoutez quoi en classique, là?

[CC44]

Je te remercie.

[Pseudo]

Avec plaisir  

[Jubilator]

Oh oui!

Entre parenthèses, le nom de l'évangéliste.

D'abord, Leonhardt (Pregardien): version équilibrée, vibrante, variée; Pregardien est un narrateur extraordinaire.
Puis Herreweghe (Crook), et Harnoncourt (Equiluz). Il est devenu de bon ton de faire la fine bouche devant les enregistrements baroques d'Harnoncourt, et pourtant... J'aime beaucoup la narration à fleur de peau d'Equiluz, intense et fragile à la fois.

Parmi les versions "anciennes" sur instruments modernes (joli paradoxe, n'est-ce-ce pas?), je préfère celle de Münchinger qui allégeait les effectifs et évitait les accents romantiques. L'enregistrement offre une jolie spatialisation grâce aux trois orgues d'Ottobeuren et à la division du choeur en trois ensembles. Pears est un évangéliste émouvant.

Pour entendre un autre évangéliste extraordinaire, Haefliger, il faut supporter la direction bien carrée de Karl Richter et le manque de raffinement de son Münchener Bach-Orchester.

Il existe d'autres versions baroquisantes que je ne connais pas (Herreweghe a réenregistré l'œuvre avec Bostridge, notamment). Certains apprécient Gardiner, trop lisse à mon goût.
.

Pour la Saint-Matthieu, il y a beaucoup de très belles versions : Leonhardt, Herreweghe, Jacobs plus récemment, et aussi – puisque tu cites le nom de Ian Bostridge – la version  de Frans Brüggen : rien que pour Bostridge, justement, elle vaut le détour, mais l'orchestre est également excellent.

Pour la Saint-Jean, j'aime beaucoup la version de Kuijken (sauf pour la partie de contre-ténor, tenue par Jacobs, qui est tout de même plus à sa place comme chef que comme chanteur, sans vouloir lui faire injure  ). Sinon Herreweghe (surtout pour les chœurs), Brüggen (surtout pour l'orchestre et pour James Bowman, les autres solistes ne sont pas au même niveau).

Chez les vieux "modernes" (enfin, on se comprend), je trouve Gönnenwein très recommandable.

[Le Kronenbourgeois]

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[CC44]

Seul.

[Pseudo]

Seul.

Mais chez deux Elles.

[shushu]

encore une journée probablement où pas un habitant de ce maigre filet ne va s'immerger dans le piano des 33 variations sur une valse de Diabelli de Beethoven
et demain pareil sans doute
cépapossible cépapossible cépapossible
au cas où insensément..... privilégiez Brendel live1 ou Brendel live 2 surtout le 2 les deux s'échangeant un peu confidentiellement sous le manteau triste époque

Les Diabelli opus 120, c'est une fusion entre l'esprit et l'émotion musicale; à l'époque de la décarbonation on sait qu'une telle fusion produit de l'énergie.

Brendel 1 (1976) se trouve en vinyle d'époque et dans le volume consacré à Brendel de la série Great Pianists chez Philips.

Brendel 2 (2001) meilleur de mon point de vue et un des meilleurs dans l'absolu se trouve là-dedans :

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[CC44]

Mais chez deux Elles.

Je ne comprends pas.

[Pseudo]

Je ne comprends pas.

Tu écris: "Seul". L'éditeur de l'album se nomme "Deux-Elles". Le jeu de mots m'a paru amusant...

[CC44]

Merci pour cet éclaircissement.

[Nicodimdom]

[ Image ]

Tu me rappelles de bons souvenirs... J'ai eu ce disque, acheté en Hongrie où je vivais dans les années 70. Je faisais alors des razzias de Melodia, Supraphon, et autres Hungaroton.
Tout ça est bien loin, ma collection de 3000 vinyles ayant été vendue pour diverses raisons début 90.
Merci pour cette image.  

[sax.tenor]

Tu écris: "Seul". L'éditeur de l'album se nomme "Deux-Elles". Le jeu de mots m'a paru amusant...

Comme dans oiseau ?  

[Le Kronenbourgeois]

Tu me rappelles de bons souvenirs... J'ai eu ce disque, acheté en Hongrie où je vivais dans les années 70. Je faisais alors des razzias de Melodia, Supraphon, et autres Hungaroton.
Tout ça est bien loin, ma collection de 3000 vinyles ayant été vendue pour diverses raisons début 90.
Merci pour cette image.  

Mais de rien, j'aurai bien jeté un oeil à cette collection ...
Ce Scriabin sonne très bien au passage.
Bonne journée !

[Nicodimdom]

En plus, bradée ma collection. A l'époque, le vinyle était peu demandé.

[Le Kronenbourgeois]

Oui je me doute ...

[shushu]

crouiiik depuis la concession lézardée

je subodore, je sens, et finalement je constate que vous oubliez  beaucoup trop Charles Tournemire
cette fois-ci pas son Orgue Mystique (je profanerais père et mère pour une perfusion 7/7 24/24 d'Orgue Mystique)
Symphonie 8, une seule version disponible je pense et ben on voit bien que ces interprètes croient à la rédemption par les symphonies de Tournemire

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[Pseudo]

[bandit]

le choc, où Sandrine Piau au sommet de son art, secondé par un Francesco Corti, sublime claviériste. Cerise sur le gâteau, splendide prise de son.

https://www.qobuz.com/be-fr/album/rossi ... m8d6vxfvuc

Francesco Corti, l'outsider...

https://www.qobuz.com/be-fr/album/js-ba ... 40odrxi1va

[sax.tenor]

Ah le bandit !   Je commande la petite messe. Ce sera ma 3 ème version (j'avais déjà une avec orchestre et une avec harmonium). Pour le BACH / CORTI, j'ai déjà énormément de versions dont J. RONDEAU qui ne démérite pas !!!

[Jubilator]

J'ai acheté le 5e coffret de l'intégrale Bach pour clavier de Benjamin Alard, consacré à la période de Weimar avec notamment les fameuses toccatas et fugues. Pour le moment, j'ai surtout écouté le premier disque, joué à l'orgue (le 2e est joué au clavecin, le 3e au clavicorde). Interprétation assez dynamique et prise de son qui est un pur régal. Comme dirait Jérôme, ça "masse l'estomac", avec des notes de pédalier qui descendent très très bas (même sur mes Elfe, réputées écourter ce registre, mais pour ma part aucune frustration). L'interprétation est sans problème au niveau des plus grands (Isoir, Foccroulle, Vernet…).

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Je me suis aussi laissé tenter par un coffret à 10€ regroupant deux CD de musique avec clarinette par Martin Fröst : un Vivaldi plaisant mais assez anecdotique, mais surtout une belle interprétation du Quatuor pour la fin du temps de Messiaen. Ici le 3e mouvement pour clarinette seule, "L'abyme des oiseaux" :