15 Oct 2025 à 15:05
15 Oct 2025 à 15:40
Pseudo » 14 Oct 2025, 05:55 a écrit:
En effet. Certains étaient même audibles (meilleur encodage/décodage que les premiers cédés?), dont des Mahler avec Inbal. Je dois en avoir un ou deux.
Il y avait aussi des Telarc, donc un Stravinsky (Firebird sauf erreur) souvent utilisé en démo pour (tenter de) faire décoller la cellule sur un coup de percu à haut niveau. C'est dire l'intérêt musical :cheesygrin:
A propos du Brahms/Mutter/Karajan: DGG était complètement à la ramasse dans les années 70/80.
15 Oct 2025 à 16:42
15 Oct 2025 à 16:47
Lupo » 15 Oct 2025, 00:56 a écrit:Pendant que j'y pense, toi Loic qui en connait un rayon dans les comparaisons de ré-éditions (Blue Note entre autre) , as-tu essayé/ écouté les Tone Poet, et si oui, qu'en penses-tu ? Sur une échelle gradué de ré-éditions qualitative de jazz, tu les situeraient où ?
15 Oct 2025 à 17:05
Swiss » 13 Oct 2025, 19:07 a écrit:Bonjour à tous, je voulais écouter un concerto de violon et je n’étais pas enchanté du rendu sonore.
En regardant de plus près la pochette je vois que c’est un enregistrement numérique de 1982, je savais même pas qu’on faisait déjà ça à cette époque, après je n’avais que 7 ans à ce moment là :cheesygrin:
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15 Oct 2025 à 17:11
Pseudo » 15 Oct 2025, 08:45 a écrit:Le disque qui a fait démarrer la discussion était classique. C'est un genre qui a beaucoup souffert des errements du numérique commercial à ses débuts (encodage misérable, enregistreurs limités, recherche de solutions: dither, etc. , convertisseurs aux bits en folie, ingés son en perte de références...)
Pour ne citer qu'un exemple, quasi la moitié de l'intégrale des cantates de Bach par Leonhardt et Harnoncourt a été gâchée par le passage au numérique (dès la BWV 130, à la louche).
Après, pour le jazz, la pop, je ne sais pas.
mkl » 15 Oct 2025, 09:42 a écrit:Mais, même chez les amateurs de classique, n’y a-t’il pas eu une bascule massive vers le CD à son arrivée, très peu de gens conservant leurs vinyles?
audiofil50 » 15 Oct 2025, 11:56 a écrit:Cette discussion me replonge dans un passé hélas déjà lointain :mrgreen: ...
Je me souviens , effectivement , que Denon avait sorti, avant le cd , quelques vinyles avec des prises de son PCM , pas très bons , de l'avis général : écoutés lors d'un Festival du Son fin des années 70 ( 1979 ? ) . Sonnaient " congelé " .
15 Oct 2025 à 17:25
15 Oct 2025 à 17:27
EMT » 15 Oct 2025, 15:05 a écrit:Et c'est ainsi que Karajan envahit (dans les 90's) les bacs vinyles occasion de Boulinier et Gibert, et dans lesquels il croupit toujours, auprès des coffrets d'opéra jamais lu, et autres sonates pour piano jouées par Kempff ou Rubinstein...
Il suffit d'ailleurs de constater, aujourd'hui encore, la maigreur du rayon vinyles neufs en classique, chez les disquaires, pour se convaincre que la majorité de l'auditoire utilise le disque compacte ou la démat.
15 Oct 2025 à 17:33
lcartau » Aujourd’hui à 14:49 a écrit:C'est amusant j'ai ces 3 disques en plusieurs exemplaires. ...
15 Oct 2025 à 17:37
haskil » 15 Oct 2025, 15:40 a écrit:L'intégrale des symphonies de Mahler par Inbal est postérieure à la sortie du CD : ces symphonies ont été enregistrées en 1985-1986. Il est possible qu'elles aient fait l'objet d'une publication double en LP et en CD, mais clairement elles étaient pensées pour montrer combien le CD sonnait mieux que le LP sur ce genre de programme.
En fait, il y avait bien eu une série de LP Denon en PCM publiés dès le milieu des années 1970. Ils ont eu une cote énorme pour deux raisons : ils étaient "digitaux" et donc, en cette époque, parés de toutes les vertus et les critiques musicaux de musique classique et de jazz les ont accueillis très chaleureusement dans les revues, sans jamais parler du moindre son froid... et ils ont eu aussi la coté coté hifi dans les magazines du même nom car ils étaient distribués par l'importateur en France de Quad, des enceintes Mission et des cellules Denon...
Et on ne dit rien de leurs éditions sous licence pas annoncées comme telle chez certains éditeurs de disques traditionnels et des commentaires élogieux sur leurs qualité sonore...
Les CD sont arrivés plus tard : printemps 1983. Et chose intéressante, ces enregistrements numériques des premiers temps du numérique publiés originellement en 33 tours avaient un bruit de quantification qui n'est pas audible sur les LP mais l'a été sur les premiers CD quand ils ont été édités sous cette forme.
Parmi les tous premiers, et même peut-être bien le premier enregistrement numérique commercial réalisé par Denon, il y a le récital de piano de Vlado Perlemuter enregistré au Japon qui joue un programme Ravel, Debussy. La prise de son est bonne, mais le timbre est un peu pauvre... Cela étant beaucoup, beaucoup moins que sur les prises de son de piano analogiques faites par exemple par EMI en France dans les mêmes années.
En revanche, le tout premier disque enregistré en numérique par Warner : un programme Debussy dirigé à Londres par André Previn était et est toujours une merveille absolue à tout point de vue : balance orchestrale, timbres, plans sonores en largeur et profondeur : on est dans la salle.
Quand le CD est sorti, l'opinion la plus fréquemment émise dans la presse spécialisée dans les pages musicales comme dans les pages hifi de Diapason et Harmonie, ainsi que dans la presse purement haute fidélité était que le CD supplantait le LP sans aucune discussion possible.
Il est même notable de rappeler que certains théorisèrent sur le sujet en disant deux choses :
- le numérique étant plus propre et plus précis, il n'est nul besoin de mettre les micros si près et qu'il fallait que les preneurs de son apprennent à travailler avec le numérique car il n'était plus nécessaire de compenser les limites du LP ;
- le LP était en bout de course et depuis longtemps, il n'était plus considéré comme une source de tout premier plan : la bande magnétique le surclassait sur ce plan et la FM de l'époque aussi pour les concerts en direct. Et c'était vrai. Il était amusant de voir les mélomanes ayant les moyens à l'époque qui possédaient des magnétophones à bandes pour enregistrer les concerts et aussi parfois pour enregistrer leur LP neuf pour l'écouter tout leur saoul sans risquer de l'abimer...
- le numérique contraignait les preneurs de son à bien placer les micros tout de suite, car on était contraint de mixer immédiatement car on n'avait pas de magnétos numériques multipistes permettant un mixage ultérieurs, que cela conduisait à utiliser moins de micros et donc à obtenir un son naturel.
Ce dont je me souviens très bien c'est que la défiance envers le CD dans les pages hifi de la presse musicale est venue dans un second temps quand les petites marques opportunistes larguées sur le marché puisque ne produisant pas de lecteurs CD ont commencé leur travail de sape dans tout le milieu audiophile.
Mais les limites du LP étaient là et bien là et largement supérieures à celles du CD dès la première génération...
PP_65 » 15 Oct 2025, 17:25 a écrit:Tu as raison d'insister sur les masters destinés aux supports, c'est là que le pire ( et donc aussi le meilleur) peut arriver à mon sens , en numérique comme en analogique .
15 Oct 2025 à 18:02
lcartau » il y a 25 minutes a écrit:As tu une toute petite idée de ce que tu évoques ou tu vas nous servir tes résumés de lecture entre deux fins de dégustation :wink: ? Parce que je veux bien lire des lieux communs sur Kempff, notamment chez DG, mais ces disques je vous conseille vivement de jeter une oreille avisée.
Notamment sur ça:
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Effectivement je ne pense pas que ce soit un formidable enregistrement. Mais si quelqu'un ici (je pense que nous devons être quelques uns à vouloir écouter autre chose qu'une lecture sans erreur d'une partition) veut mesurer l'accumulation d'une vie à lire de la poésie et à comprendre certaines choses il faut se jeter sur ce qui "croupit".
15 Oct 2025 à 20:04
15 Oct 2025 à 20:21
15 Oct 2025 à 20:37
15 Oct 2025 à 21:21
15 Oct 2025 à 21:58
15 Oct 2025 à 21:59
haskil » 15 Oct 2025, 14:58 a écrit:C'est quoi ton Pires de 1984 ?
15 Oct 2025 à 22:14
15 Oct 2025 à 22:56
16 Oct 2025 à 01:17
EMT » 15 Oct 2025, 21:21 a écrit:Absolument pas. Mon message développé initialement ne l’est pas, au contraire.
Mais tu avoueras que les pochettes des disques de classique ne sont en général pas aussi intéressantes (artistiquement parlant, en particulier chez DG/EMI et consorts) que dans d’autres style, disons plus contemporains.
Évidemment, le compositeur n’a généralement plus son mot à dire au service marketing de la maison de disque![]()
Écoutant à 80% de la musique classique, il m’est assez aisé d’en tirer le constat. :wink:
J'ai aussi ressorti "ma" première de Mahler par Inbal dont il est question dans un message ultérieur, effectivement de 1985, et réécouté un peu, autant que j'ai pu supporter: son grisâtre et sans impact, des fortissimi de cordes paradoxalement vrillants, bref, une horreur.