Tout compte fait j'ai pris les AR 90, ça prend un peu moins de place que les AR 9.

Même si elles ne sont pas des plus élégantes, ces vieilles dames ne manquent pas de charme.

Une fois levé le voile, l'horreur absolue, les ravages inéluctables du temps, en guise de dessous affriolants, des oripeaux lépreux qui partent en lambeaux à la moindre caresse.
Je n'ai qu'une envie, oublier ces vieilles divas au fond d'un grenier obscur et poussiéreux ou pire, les vouer au bûcher final. Je ne saurai jamais rien de leur chant et la vue de leurs guenilles trouées me hantera à tout jamais.
Au fond de moi, un reste d'humanité retient mon bras, la hache fatale restera suspendue ….le temps de refaire les suspensions.

Les affres du temps ont épargné haut médium et tweeter mais il reste quand même deux HP de grave et un médium par enceinte ce qui fait une demi douzaine de suspensions à remplacer.
Le démontage est aisé. Fastidieux nettoyage des membranes et saladiers. L'entrefer étant relativement large j'ai collé et ajusté les suspension sans démonter les caches poussières et donc sans avoir recours aux calage des bobines, un générateur permettant un centrage correct.
Alors elles chantent comment ces divas ?
Je m'attendais à un grave envahissant, il n'en est rien, les AR LST sont bien plus convaincantes dans ce registre. Attendons que les suspensions se rodent un peu.
Pour ce qui est du haut du spectre c'est fin , détaillé, à la fois doux et soyeux, de la dentelle fine qui sied très bien à ces vieilles dames. Reste à leurs trouver le bon compagnon qui saura les remuer. Le bougre devra avoir une bonne santé, elles ont l'air bien gourmandes ces vieilles !
J'avais prévu ces AR 90 pour un ami qui, entre temps a trouvé autre chose. Je vais les garder au près de moi, le temps de découvrir leurs qualités et leurs défauts et comme je ne suis plus très jeune, peut être finirons nous ensemble...mais j'entends déjà les suppliques désespérées d'une paire de Dahlquist en piètre état....
Amicalement, Jean-claude.