Vous écoutez quoi en jazz en ce moment...

[simon33]

Dimanche pluvieux ! ....

[Alpha Tango]

[bushi128]

Un groove du diable !...

[Alpha Tango]

Et si vous n'avez pas lu son bouquin "Jazz suprême : Initiés, mystiques et prophètes", il est encore disponible et chaudement recommandé.

[Alleuze]

Le retour de l'organiste Lonnie Smith chez Blue Note. Nous sommes à nouveau dans les 70's...

[Alleuze]

Un classique. On notera Yusef Lateef au sax ténor (entre autres) et Joe Zawinul au piano...

[CC44]

Dimanche pluvieux ! ....

Bon anniversaire!

[Alpha Tango]

Une fois de plus : merci à l'INA.

[jazzouf]

Aaaah Onc' A ,   je sens que tu veux me prendre par les sentiments !
Un petit Diana et ce sera emballé  

[Alpha Tango]

"L'aylerisme fait encore peur. Depuis que j'écoute ça, pas de progrès. Les femmes sortent immédiatement de la pièce, les vieillards ont une crise cardiaque, les jeunes gens ricanent et les chats sifflent. Ca ne passe pas. Les imbéciles sont persuadés qu'il s'agit d'un gag ou que mon pick-up est mal réglé, le disque rayé, que sais-je ?... Aucun ne peut reconnaître qu'il s'agit de la musique la plus céleste qui soit, des mannes sonores qui tombent délicatement sur nous. Des chérubins qui perdent leurs plumes ! Tant de joie grandiose dépasse ! Une musique sans notes qui s'adresse au Ciel. Une musique qui peut faire pleuvoir ! Un chaos joyeux ! La naissance de la Gaité ! Les Fleurs qui dansent ! Ça vous descend ainsi dans les membres, et ça vous les détache ! Vous êtes dans un état de purification spirituelle parfait. Vous participez au salut du monde. Vous jouissez dans une vive flamme d'amour de toutes les catastrophes que cette musique raconte."
M.E. Nabe

[jazzouf]

Tu n ' as pas de chance Alpha : chez toi les femmes sortent de la pièce quand tu mets de l ' Ayler , chez moi c ' est le contraire : elles viennent se réfugier dans mes bras tant elles ont peur  ( faut dire que je suis baraqué   )
Le must c ' est quand je leur mets la Marseillaise d ' Ayler ; alors là ça leur fait l ' effet de la  drogue du violeur , et tu me connais : c ' est pas moi qui me permettrais de couper le sifflet - enfin plutôt le saxo  - à Albert ...

[Alpha Tango]

Sorry Jazzouf, ce n'est pas de moi mais de Marc-Edouard Nabe. Un amateur de jazz mais malheureusement pas que...

[jazzouf]

je me disais aussi , Alpha ....!    

[Alleuze]

Nabe est un écrivain médiocre qui n'arrive pas à la cheville de Léon Bloy pour les imprécations et de Maurice Sachs pour

les trahisons. Cela dit, je lui reconnait une constance certaine dans la provocation...


Dolphy du matin...



Plus consensuel :

[Alpha Tango]

A la demande générale, encore un peu d'Ayler et pour les curieux peu regardants des conventions morales, une nouvelle citation du Nabe :

"C'est vrai, au début, quand j'ai découvert Ayler, je l'adorais pour sa force fantastique de provocation. J'avais quatorze ans et le coup de knout que cette musique pouvait asséner à un bourgeois normal me réjouissait au plus profond de moi-même. Bien vite, Ayler ne m'apparut plus comme une arme contre les cons, mais une arme contre moi, le plus con de tous, celui qui allait plonger dans l'extase de cette folie. J'écoutais toute la journée Ayler, totalement transporté par cet anti-humour triste à en pleurer."

[Alleuze]

A ma connaissance, Ayler n'a joué qu'une seule fois à Paris (le 13 novembre 1966) et ce fut un beau chahut à la Salle Pleyel...

Inutile de dire que les jazzeux, déjà éprouvés par la concurrence de la pop sur les ondes, n'ont guère apprécié le trublion.

A l'exception des petits malins toujours prêt à effaroucher le bourgeois et brandissant qui son petit livre rouge, qui son Godard,

qui son Sade, tout faisant bois pour l'imprécation fastoche.


Et la facilité, c'est bien ce qu'on peut reprocher à Nabe : encore une fois, ce n’est pas une question de morale. Le style de

M-EN est bougonnant, éructant, invectivant et pour tout dire, braillard. Du braillard de ces cours de récré où sévissent

des pervers polymorphes en devenir, prêt à tout pour exister, crachant sur tout ce qui bouge, sans méthode et surtout

sans réflexion. Enfileur de perles et de sentences, caricature célinienne, gnome aigri, envieux des persifleurs médiatisés

à la Houellebecq, M-EN n’a guère d’intérêt que comme mètre étalon de la haine banale au sein d’une époque sans

allure et ce ne sont pas quelques pages sur le jazz qui vont relever le fatras facile du « Régal »...


Pour tout dire, s'il y a un écrivain ayant osé "arpenter le gouffre" avec un chouïa de talent, c'est plus à Maurice G. Dantec

que je penserai plutôt qu'à l'insignifiant Nabe qui déclarerait sa zoophilie si celle-ci faisait vendre...  

[peyrerouge]

A ma connaissance, Ayler n'a joué qu'une seule fois à Paris (le 13 novembre 1966) et ce fut un beau chahut à la Salle Pleyel...

Inutile de dire que les jazzeux, déjà éprouvés par la concurrence de la pop sur les ondes, n'ont guère apprécié le trublion.

A l'exception des petits malins toujours prêt à effaroucher le bourgeois et brandissant qui son petit livre rouge, qui son Godard,

qui son Sade, tout faisant bois pour l'imprécation fastoche.


Et la facilité, c'est bien ce qu'on peut reprocher à Nabe : encore une fois, ce n’est pas une question de morale. Le style de

M-EN est bougonnant, éructant, invectivant et pour tout dire, braillard. Du braillard de ces cours de récré où sévissent

des pervers polymorphes en devenir, prêt à tout pour exister, crachant sur tout ce qui bouge, sans méthode et surtout

sans réflexion. Enfileur de perles et de sentences, caricature célinienne, gnome aigri, envieux des persifleurs médiatisés

à la Houellebecq, M-EN n’a guère d’intérêt que comme mètre étalon de la haine banale au sein d’une époque sans

allure et ce ne sont pas quelques pages sur le jazz qui vont relever le fatras facile du « Régal »...


Pour tout dire, s'il y a un écrivain ayant osé "arpenter le gouffre" avec un chouïa de talent, c'est plus à Maurice G. Dantec

que je penserai plutôt qu'à l'insignifiant Nabe qui déclarerait sa zoophilie si celle-ci faisait vendre...  

Bref aussi important pour le livre que son papa pour la musique...

[PP_65]

A ma connaissance, Ayler n'a joué qu'une seule fois à Paris (le 13 novembre 1966) et ce fut un beau chahut à la Salle Pleyel...

Inutile de dire que les jazzeux, déjà éprouvés par la concurrence de la pop sur les ondes, n'ont guère apprécié le trublion.

A l'exception des petits malins toujours prêt à effaroucher le bourgeois et brandissant qui son petit livre rouge, qui son Godard,

qui son Sade, tout faisant bois pour l'imprécation fastoche.


Et la facilité, c'est bien ce qu'on peut reprocher à Nabe : encore une fois, ce n’est pas une question de morale. Le style de

M-EN est bougonnant, éructant, invectivant et pour tout dire, braillard. Du braillard de ces cours de récré où sévissent

des pervers polymorphes en devenir, prêt à tout pour exister, crachant sur tout ce qui bouge, sans méthode et surtout

sans réflexion. Enfileur de perles et de sentences, caricature célinienne, gnome aigri, envieux des persifleurs médiatisés

à la Houellebecq, M-EN n’a guère d’intérêt que comme mètre étalon de la haine banale au sein d’une époque sans

allure et ce ne sont pas quelques pages sur le jazz qui vont relever le fatras facile du « Régal »...


Pour tout dire, s'il y a un écrivain ayant osé "arpenter le gouffre" avec un chouïa de talent, c'est plus à Maurice G. Dantec

que je penserai plutôt qu'à l'insignifiant Nabe qui déclarerait sa zoophilie si celle-ci faisait vendre...  :cool:

Et si tu nous parlais de ce qu'il dit sur Ayler, je le trouve assez juste pour ma part ( et je n'ai jamais rien lu d'autre de lui ) . Un esprit faible pourrait penser que tu mets le musicien dans le même sac que ce Nabe .

[Alpha Tango]

Je précisais même "...Marc-Edouard Nabe. Un amateur de jazz mais malheureusement pas que..." avant qu'Alleuze ne s'emporte.  

Les écrits de Nabe sur le jazz sont intéressants quoi que l'on puisse penser de son oeuvre littéraire, de sa morale, de son mode de vie ou de la race de son chien.

ps : de plus je note l'oubli de la mention obligatoire quand on parle de Nabe dans les milieux autorisés : "Céline aux petit pied", sinon le reste y est et de la plus belle des manières, dans un style dont le flamboiement fait honneur à la langue française (je parle d'Alleuze, pas de Nabe, soyons bien d'accord).

[Alleuze]

Et si tu nous parlais de ce qu'il dit sur Ayler, je le trouve assez juste pour ma part ( et je n'ai jamais rien lu d'autre de lui ) . Un esprit faible pourrait penser que tu mets le musicien dans le même sac que ce Nabe .

Nabe se déclare raciste et se réjouit que les noirs enc... les blancs (sic). Son amour du jazz n'est pas amour de la musique

au sens jazzoufien mais bien revendication anti establishment ce qui n'a rien de choquant en soi si ce n'est que

contrairement aux Black Panthers, Nabe n'a jamais pris aucun risque sérieux pour défendre les droits des noirs.

Il va sans dire qu'aller voir des concerts de Sun Ra, Ornette, Art ensemble of Chicago, Thornton, Lacy etc. valait

brevet de progressisme à l'époque et qu'il était loisible de se moquer des simples d'esprits qui pensaient accomplir

là un acte politique de première importance. Mais Nabe n'a pas cet humour, il pense sincèrement être à la pointe

du combat dans le sillage d'un Jean Genet affirmant que sucer des Arabes lui avait ouvert l'esprit (et accessoirement

dilaté les orifices)...