14 Déc 2018 à 23:35
15 Déc 2018 à 16:44
16 Déc 2018 à 13:15
Pseudo » 21 Nov 2018 à 16:20 a écrit:Les oreilles allergiques aux cordes pincées pourront se tourner vers ce disque inattendu glissé entre les diapasons d'or à grande visibilité commerciale et haute valeur ajoutée du magazine de novembre:
[ Image ]
Publier sur un label inconnu (de ma part, en tout cas) un programme de musique française du 17e au piano représente un certain risque. Clément Lefebvre l'assume avec assurance: attaques étudiées, belle construction des plans sonores, belle sonorité avec ce qu'il faut de retenue dans ce répertoire. La Gavotte et ses six doubles convainquent particulièrement par leur belle progression, un cinquième double éblouissant et un sixième en trompe-l’œil, s'ouvrant avec retenue avant de culminer en apothéose.
L'instrument utilisé, un Yamaha CFX, manque sans doute un peu de richesse pour ce répertoire. Il a été capté, d'assez près je pense, en l’église de Bon Secours à Paris en octobre 2017. Cette acoustique réverbérée assez claire n'est pas idéale pour un piano de concert, mais il faut noter que la réverbération ne brouille pas le son direct du piano. Le petit reproche qu'on pourrait adresser à l'artiste est de pédaliser beaucoup, sans doute pour compenser la relative sécheresse de son instrument.
Dans tous les cas, un très beau disque, et un pianiste à suivre! Marcelle Meyer doit en soupirer d'aise.
17 Déc 2018 à 22:21
21 Déc 2018 à 18:00
22 Déc 2018 à 08:10
22 Déc 2018 à 10:36
22 Déc 2018 à 12:20
Pseudo » 21 Déc 2018, 17:00 a écrit:Que dire du dernier album de La Bartoli:
[ Image ]
Les fans de la star crient sans doute au génie. Parmi les atouts, on note que Bartoli tire des sons inouïsde sa voix. A la sophistication de l'émission et du phrasé répond celle de l'ensemble Matheus: on n'en attendait pas moins de Spinosi.
N'est-ce pas trop? demanderont certains. Les airs lents sont les plus réussis. Mais les notes tenues s'accompagnent d'une sorte de râle qui surprend. Les airs agités sont quasiment criés. On a connu Matheus en meilleure forme: la trompette de Combatta un cor gentile peine, tout simplement.
Comme dans les autres albums de la star, la prise de son est très travaillée: la voix apparaît au premier plan dans un espace clairement distinct de celui qu'occupe l'orchestre (et dans une acoustique totalement dépourvue de réverbération). Si elle reste cantonnée sur la gauche de la scène, elle n'en occupe pas moins une largeur plus grande qu'il serait naturel. L'orchestre s'incrit dans un espace crédible, mais ses timbres ne sont pas captés avec le plus grand raffinement.
A vous lire: suis-je trop critique?
22 Déc 2018 à 23:10
bertrand33 » 22 Déc 2018, 07:10 a écrit:Je suis d'accord avec toi qui aimes bien peu critiquer...
olivier-49 » 22 Déc 2018, 11:20 a écrit:Insupportable. J'ai essayé, je n'ai pas dépassé 1 minute 30.
23 Déc 2018 à 08:24
26 Déc 2018 à 19:09
26 Déc 2018 à 23:23
27 Déc 2018 à 00:38
Pseudo » 22 Déc 2018, 22:10 a écrit:
-- 22 Déc 2018, 22:12 --
Essaie tout de même d'écouter le deuxième air :wink:
27 Déc 2018 à 09:21
27 Déc 2018 à 16:36
je reste souvent gêné par son vibrato à la limite du caprin
01 Mar 2019 à 21:29
03 Mar 2019 à 18:03
03 Mar 2019 à 19:23
03 Mar 2019 à 20:06
03 Mar 2019 à 20:08
Pseudo » 01 Mar 2019, 20:29 a écrit:En cette période peu propice au disque classique, les amateurs d'interprétation quelque peu décalée pourront se tourner vers ceci:
[ Image ]
Cette transcription pour deux pianos de la Fantastique par Jean-François Heisser a été enregistrée sur un piano Pleyel "vis-à-vis" de 1924 à la Cité de la musique. C'est un instrument étonnant qui rassemble deux mécaniques complètes dans une seule caisse rectangulaire. Une centaine de ces instruments ont été produits, en deux versions. C'est la plus petite qui est enregistrée ici: 2,43 m de long, ce qui, second clavier déduit, correspond à peu près à un Steinway B.
Le timbre de cet instrument reste relativement clair, avec des basses peu puissantes. A titre de comparaison, Roger Muraro produit un son nettement plus impressionnant sur son "simple" Steinway de concert quand il interprète la transcription de Liszt! Ce n'est donc pas un disque pour amateur de spectaculaire. Son charme réside ailleurs: le timbre élégant de cet instrument, la parfaite homogénéité des deux claviers, et la confirmation que la facture des instruments a davantage modifié nos habitudes (et probablement nos goûts) pour un instrument considéré comme moderne, soit un piano du début de 20e siècle.
Le Songe d'une nuit de sabbat est jouissif!