17 Nov 2019 à 01:42
17 Nov 2019 à 12:42
17 Nov 2019 à 17:38
18 Nov 2019 à 01:03
18 Nov 2019 à 01:52
18 Nov 2019 à 16:19
18 Nov 2019 à 21:49
Razumoff a écrit:Oistrakh-Oborin.. ne serait-ce que pour la "Kreutzer"... et le "Printemps"...
18 Nov 2019 à 22:26
17 Déc 2019 à 19:16
18 Déc 2019 à 00:07
24 Déc 2019 à 18:55
Pseudo » 16 Nov 2019 à 22:42 a écrit:Cet automne mélancolique, socialement et écologiquement, nous offre deux beaux enregistrement de piano.
Le premier a été présenté à juste titre sur un autre fil. Il trouve aussi sa place dans ces nouveautés classiques :
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Les Ravel de Béatrice Rana sont adorables : superbe mise en place, beauté des timbres, légèreté aérienne des traits s’opposant aux accents dosés avec une précision jamais démentie : rarement la technique a-t-elle été au service d’une exécution aussi poétique de ces œuvres.
Ses Stravinsky reposent sur une option : la pianiste les aborde selon des termes purement pianistiques, sans référence aux ballets dont ils sont issus. Si cette approche se justifie entièrement dans L’oiseau de feu, tout en atmosphère, elle n’éteint pas tout à fait l’envie de retourner au disque éblouissant de Pollini (DGG analogique) pour les Trois mouvements de Petrouschka. Elle offre, selon ses propres termes, une interprétation de haute tenue.
Et puis il y a la prise de son : Alain Lanceron a réussi un des plus beaux disques de piano depuis bien longtemps (depuis les Nojima plays Liszt et Nojima plays Ravel de RR?). L’image du Steinway de Béatrice Rana se matérialise dans votre salon sans que rien ne vienne troubler l’illusion. Les timbres restent cohérents du grave à l’aigu, la dynamique impressionne, attaques et extinctions de notes sonnent avec finesse, et surtout la réverbération est dépourvue de la froideur qu’on entend trop souvent dans les enregistrements de studio : elle rappelle ce qu’on entend dans un auditorium amorti par la présence du public.
Une grande réussite.
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Arcadi Volodos s’est enfin résolu à graver (comme on dit) l’une des sonates de Schubert qu’il donne en récital depuis plusieurs années. C’est la grande La majeur avec son immense mouvement lent.
Dans cet Andantino en particulier, Volodos déploie ses moyens considérables, faits d’un son pleine pâte, de l’opposition saisissante des deux mains, de progressions dynamiques savamment étudiées (jouant moins fort là où l’on attendait une progression, puis amplifiant le discours par de petites touches sforzando menant au fortissimo attendu). Ce mouvement constitue le sommet du grand arc construit par cette sonate, et Volodos inscrit clairement son interprétation dans cette conception. Il faut remonter à Bolet et à Schnabel pour trouver conception aussi grandiose.
L’enregistrement, sans reproduire l’éclatante réussite d’Alain Lanceron dans le même studio Teldex de Berlin, est bon. Mais la réverbération revêt la qualité froide évoquée ci-dessus, et cette froideur artificielle vient contredire les timbres chaleureux que Volodos tire de son instrument. C’est un album qui gagne à être écouté à volume modéré, dans une esthétique milieu-de-salle, où les pianissimi s’affaiblissant jusqu’à l’extinction prêtent à cette sonate des accents d’éternité.
Un second très beau disque.
26 Déc 2019 à 14:45
26 Déc 2019 à 16:11
26 Déc 2019 à 16:24
26 Déc 2019 à 16:37
Nicodimdom » 26 Déc 2019, 13:45 a écrit:Ayant écouté le Gaspard de la nuit de Beatrice Rana (vainqueur) dans une tribune des critiques de disques récente, j'ai cherché le CD sur la toile. Il s'agit apparemment du CD édité lors du concours Cliburn. Indisponible partout !
26 Déc 2019 à 18:45
10 Jan 2020 à 11:43
10 Jan 2020 à 12:25
Boris Giltburg et Vasily Petrenko viennent d'enregistrer une version pleine de fraîcheur des deux premiers concertos pour piano de Beethoven.
Il est disponible sur Qobuz (streaming 44/16 et fichier HD), pour les amateurs de démat'. Couplage avec Schumann et Bartok.
11 Jan 2020 à 13:44
francois a écrit:C'est bête pour ceux qui écoutent des disques, dommage
12 Jan 2020 à 03:12