Musique classique & handicap mental

[Lexobie]

https://www.francemusique.fr/musique-cl ... eurs-35160

C'est effarant! La musique classique ou autre utilisée à dessein  de pollution sonore sur la voie publique  

[peyrerouge]

Effet thérapeutique de la musique classique...

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

[lupu]

Bien vu " Orange mécanique " !

On a évoqué toute sorte d'effets supposés de la musique, plus particulièrement "classique" , sur les auditeurs ou plus généralement les récepteurs, des plantes aux personnes indésirables.  
On a oublié l'effet de la musique "classique" sur les vaches et la qualité de leur lait , je ne l'invente pas, certains pourront peut-être trouver des liens à ce sujet. En cette matière c'est Mozart - décidément très plébiscité pour ce genre de pratique - qui remporterait la palme. Ainsi le meilleur des fromages produit  par le meilleur des laits ne peut être que  la ... " Mozart est là " !
Ce sujet me fait retomber en enfance !

[claude_m4]

bonjour ,

plié  

claude

[Lexobie]

[morillon]

Donc le propos du jpg n etais pas si "delirant" etc ...

[Pseudo]

Effet thérapeutique de la musique classique... : Orange mécanique!

Voui: j'y pensais aussi  

Le message initial de ce fil me laisse malgré tout sceptique. S'il part d'une bonne intention, il propose tout de même de diffuser de la "musique classique" relativement indifférenciée dans des conditions d'écoute pour le moins diffuses, et dans des conditions techniques qui banalisent les oeuvres à l'extrême (un smartphone dans un bus, si j'ai bien compris).

De la musique d'ascenseur à but thérapeuthique, en quelque sorte*.

Jouez Beethoven sur un chaudron, il en restera toujours quelque chose disait Gide (en défendant la subtilité de Chopin).

Là, c'est l'inverse: on affaiblit, on banalise, on dilue jusquà l'insipide.

*Le comble du snobisme: écouter de la musique d'ascenseur en empruntant les escaliers  

[Bébert]

Ok, merci. C’est le genre d’info qui répond à mes interrogations.

Oui et non, parce que à l'époque la très grande majorité de la population ne vivait pas en ville, que celle qui y vivait n'allait pas forcément souvent au café...et parce que la diffusion massive de moyens d'écoutes depuis les années 50 fait de la musique en général un produit de masse, beaucoup plus présent dans notre quotidien. Mis à part peut-être les œuvres religieuses destinées à être jouées en public lors d'offices, je crois bien que la musique classique du XVIIème au début XXème n'était pas une musique populaire.

[bandit]

qq perles sur ce fil... je retiens la mise en garde de manger du Kobe élevé au Currentzis...

[peyrerouge]

Donc le propos du jpg n etais pas si "delirant" etc ...

Eh oui...à peine délirant ...on  peut même en déduire  qu’il suffirait aux policiers de chanter un lied ou deux pour disperser une manif...

[lupu]

Eh oui...à peine délirant ...on  peut même en déduire  qu’il suffirait aux policiers de chanter un lied ou deux pour disperser une manif...

La musique classique , particulièrement l'opéra, peut en effet produire  une indisposition aiguë.
Il y a bien des années , les collèges et lycées organisaient des sorties massives pour se rendre au cinéma voir des films en relation avec le programme de français , plus ou moins produits à cet effet et donc susceptibles d'être exploités pédagogiquement et de les intéresser.
A la sortie du " Don Giovanni  " de Losey on avait proposé  aux volontaires de l'ensemble des classes du lycée de s'inscrire à la sortie prévue un après-midi.  Devant le peu de popularité de l'opéra , particulièrement  chez les ados, on n'imaginait pas forte affluence. Grave erreur: cours ou cinéma, y avait pas photo ! C'était pratiquement l'effectif complet des classes de première qui avait soudain soif d'opéra . On avait   fait  le travail de préparation puis  affrété assez de bus pour remplir la salle.  
Souvenir affreux, calamité des calamités !  Au bout d' à peine une demi-heure presque tous étaient malades, littéralement malades.  Par grappes successives ils suppliaient pour pouvoir sortir, au moins passer quelques minutes dans le hall pour déverdir un peu, surmonter l'envie de dégobiller. On a passé les trois heures de la projection postés à la sortie pour les empêcher d'échapper au supplice !
Infâme brouhaha à l'intérieur, sans compter la difficulté du projectionniste à régler correctement le son... Je me souviens de quelques instants de silence tout de même.   Le film est tourné en décors naturels avec la dimension ( indûment ? ) réaliste du cinéma  opéra . A un moment donné on voit des poules dans la campagne et on les entend caqueter : à cet instant précis , le seul, silence dans la salle !   Le réalisme , le cinéma l'emportaient  momentanément sur l'opéra, les poules sur les chanteuses ! Normal !
On s'était à la fin excusé tant bien que mal auprès des ouvreuses.  Elles nous ont alors dit: " Ah mais vous, c'était rien !  Si vous aviez vu hier , avec le lycée X ! " . J'ose pas imaginer.
Je n'ai jamais revu le film. Je ne sais plus si cet instant existe vraiment ou s'il s'agit d'une incrustation postérieure dans le souvenir de ce ce cauchemar. Si vous  voyez ou revoyez le film , et si des poules se présentent effectivement à l'écran  pour offrir  fugacement leur doux , salutaire et  discret caquetage, pensez à moi !

[morillon]

Je comprend pas votre propos...
Les expériences d opera sont celles qui semblent les plus aisee avec les jeunes, avec un certain succes en general..
l aspect spectacle total , un visuel, des voix , un aspect naratif

Etonnant quand on percois les apprioris mais, si bien choisi,  probablement une des portes d entrees sur le "classique " les plus évidentes ..


Mais hors sujet dans ce thread

[mkl]

Voui: j'y pensais aussi  :cheesygrin:

Le message initial de ce fil me laisse malgré tout sceptique. S'il part d'une bonne intention, il propose tout de même de diffuser de la "musique classique" relativement indifférenciée dans des conditions d'écoute pour le moins diffuses, et dans des conditions techniques qui banalisent les oeuvres à l'extrême (un smartphone dans un bus, si j'ai bien compris).

De la musique d'ascenseur à but thérapeuthique, en quelque sorte*.

Jouez Beethoven sur un chaudron, il en restera toujours quelque chose disait Gide (en défendant la subtilité de Chopin).

Là, c'est l'inverse: on affaiblit, on banalise, on dilue jusquà l'insipide.

*Le comble du snobisme: écouter de la musique d'ascenseur en empruntant les escaliers  :wink:

Ce qui compte, c'est que ça aide les enfants dont s'occupe Dabass à aller le mieux. Le reste est sans importance, amha.

[peyrerouge]

Je comprend pas votre propos...
Les expériences d opera sont celles qui semblent les plus aisee avec les jeunes, avec un certain succes en general..
l aspect spectacle total , un visuel, des voix , un aspect naratif

Etonnant quand on percois les apprioris mais, si bien choisi,  probablement une des portes d entrees sur le "classique " les plus évidentes ..

Désolé je ne comprends pas votre propos moi non plus...

[morillon]

Excusez vous donc au pres de jpg...

[peyrerouge]

La musique classique , particulièrement l'opéra, peut en effet produire  une indisposition aiguë.
Il y a bien des années , les collèges et lycées organisaient des sorties massives pour se rendre au cinéma voir des films en relation avec le programme de français , plus ou moins produits à cet effet et donc susceptibles d'être exploités pédagogiquement et de les intéresser.
A la sortie du " Don Giovanni  " de Losey on avait proposé  aux volontaires de l'ensemble des classes du lycée de s'inscrire à la sortie prévue un après-midi.  Devant le peu de popularité de l'opéra , particulièrement  chez les ados, on n'imaginait pas affluence. Grave erreur: cours ou cinéma, y avait pas photo ! C'était pratiquement l'effectif complet des classes de première qui avait soudain soif d'opéra . On avait   fait  le travail de préparation puis  affrété assez de bus pour remplir la salle.  
Souvenir affreux, calamité des calamités !  Au bout d' à peine une demie-heure presque tous étaient malades, littéralement malades.  Par grappes successives ils suppliaient pour pouvoir sortir, au moins passer quelques minutes dans le hall pour déverdir un peu, surmonter l'envie de dégobiller. On a passé les trois heures de la projection postés à la sortie pour les empêcher d'échapper au supplice !
Infâme brouhaha à l'intérieur, sans compter la difficulté du projectionniste à régler correctement le son... Je me souviens de quelques instants de silence tout de même.   Le film est tourné en décors naturels avec la dimension ( indûment ? ) réaliste du cinéma  opéra . A un moment donné on voit des poules dans la campagne et on les entend caqueter : à cet instant précis , le seul, silence dans la salle !   Le réalisme , le cinéma l'emportaient  sur l'opéra, les poules sur les chanteuses ! Normal !
Je n'ai jamais revu le film. Je ne sais plus si cet instant existe vraiment ou s'il s'agit d'une incrustation postérieure dans le souvenir de ce ce cauchemar. Si vous  voyez ou revoyez le film , et si des poules se présentent effectivement à l'écran  pour offrir  fugacement leur doux , salutaire et  discret caquetage, pensez à moi !

PS: j'espère offrir une "perle "supplémentaire à " bandit" !

Infâme mécréant le film de Losey est juste un pur chef d'oeuvre...




-- 13 Mai 2021, 09:17 --

Excusez vous donc au pres de jpg...

Je ne peux hélas me résoudre à lire ton écriture exclusive ...

[dino]

Il y a quand même une différence de comportements des jeunes entre la cour d'école et aller à un spectacle ou concert. Bien sûr la musique classique n'est pas tendance à la récré et ne l'a probablement jamais été mais lors de sortie à des concerts, je n'ai jamais observé de tel comportement y compris dans des banlieues réputées difficiles. Perso, j'aime profondément la musique classique depuis petit mais j'ai jamais pu accrocher aux films d'opéra. Les jeunes sont bien plus ouverts que ça je crois, après oui y en a qui rigolent, foutent un peu le bordèle mais est ce bien grave? Est ce vraiment pour ça qu'ils n'aiment pas? Est ce plus plus grave que le 1er rang d'officiels qui ronflent?? N'est ce pas parce qu'on sacralise trop cette musique, qu'on doit absolument l'écouter religieusement... que certains s'en détournent. Au début du 19ème, c'était un vrai bordèle à l'opéra de paris, les gens discutaient, mangeaient, écoutaient un peu quand ça leur chantait, sans dire non plus que c'était mieux mais il me semble que certaines  "conventions" autour de la musique classique aujourd'hui peuvent rebuter.

Comme souvent dans les discussions musique classique, jpg a un propos assez juste de mon point de vue. Je connaissais le principe de diffusion de la musique classique dans les milieux publics... Dans l'article de france musique relayé par morillon, il y a donc plus de 60% des bandits que la musique ne dérangent pas, c'est rassurant

[claude_m4]

Bonjour ,

Est ce qu'il y a eu un précèdent ? quelqu'un qui s'est intéressé à la question(concernant ce sujet )un toubib  ?

P.S j'ai quelques livres sur les travaux du docteur Tomatis ,mais je ne me souviens pas qu'il ait  abordé la question .

claude

[lupu]

Ah zut j'ai été cité avant la correction de " demie- heure " et la suppression de l' adresse  à "bandit" !
Bon, je me suis contenté de raconter une histoire vraie.

[mkl]

Il y a quand même une différence de comportements des jeunes entre la cour d'école et aller à un spectacle ou concert. Bien sûr la musique classique n'est pas tendance à la récré et ne l'a probablement jamais été mais lors de sortie à des concerts, je n'ai jamais observé de tel comportement y compris dans des banlieues réputées difficiles. Perso, j'aime profondément la musique classique depuis petit mais j'ai jamais pu accrocher aux films d'opéra. Les jeunes sont bien plus ouverts que ça je crois, après oui y en a qui rigolent, foutent un peu le bordèle mais est ce bien grave? Est ce vraiment pour ça qu'ils n'aiment pas? Est ce plus plus grave que le 1er rang d'officiels qui ronflent?? N'est ce pas parce qu'on sacralise trop cette musique, qu'on doit absolument l'écouter religieusement... que certains s'en détournent. Au début du 19ème, c'était un vrai bordèle à l'opéra de paris, les gens discutaient, mangeaient, écoutaient un peu quand ça leur chantait, sans dire non plus que c'était mieux mais il me semble que certaines  "conventions" autour de la musique classique aujourd'hui peuvent rebuter.

Très intéressant.