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Dîner anamightysound à base de transfo

Le passé aurait de l'avenir.

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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #241 par joperrot » 28 Nov 2021 à 16:00

EMT » 28 Nov 2021, 15:47 a écrit:D’autant que les CD se rayent et peuvent se salir aussi.


Oui mais là, un petit coup de micro fibres et ça roule.
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #242 par PP_65 » 28 Nov 2021 à 16:02

C’est factuel de dire que ça marche mieux c’est tout.


C'est bien ce que j'ai écrit en employant "sensé" et pas "censé" ^^
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #243 par babaas » 28 Nov 2021 à 16:09

joperrot » 28 Nov 2021, 12:10 a écrit:Le problème majeur des Speaker Corner, reste l’usure rapide, l’apparition de craquements, comme d’autres labels actuels.
La raison est principalement la matière et ses composants, qui ne peuvent être  (à cause des normes actuelles) de la même nature que les matières anciennes. Les matières sont trop bullées lors du pressage et d’un démoulage court. Du coup, même si le disque neuf est très silencieux, les bulles en surface apparaissent vite avec un peu d’usure.
.


A mon avis, tu touches là un point essentiel.
Une technologie ne peut voyager dans le temps de façon identique.
D'une part, à cause du savoir faire; entre faire un process de fabrication et maitriser le process, il y a une marge.
D'autre part, à cause des matières premières qui répondent à des normes qui, elles mêmes, évoluent suivant les époques.
Le chlorure de vinyle, par exemple, est aujourd'hui soumis à des conditions drastiques.
Le tube est un autre exemple flagrant des limites du revival technologique.

Ceci étant, MPO ne semble pas connaître la crise, et le marché du vinyl est une part non négligeable de son chiffre d'affaire :
https://www.lefigaro.fr/societes/2014/04/19/20005-20140419ARTFIG00024-le-vinyle-made-in-france-victime-de-son-succes.php

Afin d'alimenter le débat, voici les modes de "consommation" à travers le temps :
https://www.riaa.com/u-s-sales-database/

https://www.visualcapitalist.com/music-industry-sales/
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #244 par EMT » 28 Nov 2021 à 16:19

Il me semble que MPO est l’exemple type d’une boîte de pressage qui fait de l’abattage en gros volume et se contre fiche de la qualité. Ils pullulent dans les bacs de la Fnac et consorts.

L’article sur MPO date de 7 ans.
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #245 par joperrot » 28 Nov 2021 à 16:37

MPO est la pire des boites, que ce soit en CD que LP
Même en 1987 tous les test pressing étaient dégueux….
Pour le numérique tout est multiplexé, et ça part ici ou là…selon la dispo des différentes usines.
Amateur de musique avant d’être amateur du son. Écoute essentiellement mon transistor en faisant la cuisine.
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #246 par Ca va d'aller » 28 Nov 2021 à 16:45

PP_65 » 26 Nov 2021 à 23:52 a écrit:1er point : le net et les découvertes . Oui et non dirais-je car , jeune , on est tenté de rester dans les mêmes prés , à toujours manger le même foin ; vraiment découvrir demande une habitude,  une volonté de curiosité qui ne peut venir que de la confrontation avec des passeurs , c'est à dire la critique ;  la vraie,  pas celle issue de blogueurs incultes , tous ne le sont pas mais tous sont au même niveau d'accessibilité  sur la toile , cela n'a plus rien à voir avec une revue que tu peux acheter à cause d'un article sur un musicien/groupe que tu peux déjà apprécier mais qui contiendra des pistes vers autre chose ( je viens de là ) .
2nd point : la consommation actuelle des musiques . Le ver est dans le fruit depuis un peu plus de 20 ans ; dans Retromania S. Reynolds écrit que la plus grande révolution musicale du début des 00s , c'est l'iPod ( ou équivalent) dont le succès est totalement lié au fait qu'on peut le remplir avec des fichiers piratés ; Napster avait ainsi un outil pour que tout ce qu'il a diffusé soit facilement écouté , partout et n'importe quand . Je comprends que des générations habituées à fonctionner ainsi puissent avoir du mal à imaginer passer à l'achat de disques . Si, dans un premier temps  les musiques , on va dire , exigeantes n'ont pas trop souffert , le non renouvellement d'un public qui met la main à la poche met en péril leur existence ; car, pour ces musiques , ce ne sont pas les concerts qui peuvent d'une part faire vivre les musiciens et d'autre part diffuser leur travail hors de leur région . Je ne pense pas qu'un Jazzman tel que Joe McPhee aurait pu mener sa carrière sans le disque , sans la volonté du fondateur d'Hat Hut de le faire connaître . Dans un autre genre musical , D. Dyrne affirme qu'il n'aurait pas pu créer tout ce qu'il a créé avec Talking Heads avec des revenus semblables à ceux du Streaming .
3ème point : tes "échos" : je pense que tes sources ne représentent qu'un milieu très particulier, à savoir celui de la musique Classique en France où le statut d'intermittent du spectacle aide à ne pas avoir trop faim ; de plus,  sans les subventions ces concerts pourraient-ils avoir lieu ? Quand je vois ce que peut représenter comme travail la réalisation d'un Opéra, j'ai du mal à croire que seule la recette des places arrive à rentabiliser l'affaire .

Merci PP65 pour ta réponse.
On est d'accord dans les grandes lignes.
Pour ta réponse point 1 : je pense qu'il ne faut pas généraliser avec les blogueurs. Par ex. Jacques, amateur de Jazz, en parle en toute liberté et avec bienveillance sur son blog où il parle de manière bienveillante de ses concerts, découvertes :
https://jazzques.wordpress.com/
Il m'a fait découvrir des choses. Une bien belle personne ce Jacques...
Durant "ma jeunesse" mon passeur en jazz c'était "Marcel", le responsable de la médiathèque au Passage 44 à Bruxelles (ah oui by the way je ne suis pas Français PP65 :-)). Epoque révolue où j'allais tous les samedi matin pour aller voir les découvertes que mon cher Marcel avait amoncelées dans un bordel  improbable de piles branlantes de CD's sur ce qu'on imaginait être son bureau (entre ses vieux cafés et ses cigarettes roulées). Il me préparait ainsi qu'à d'autres une sélection. Il sortait des sentiers battus, il avait me semble t'il beaucoup de liberté dans les cd's qu'il commandait (et pas que chez les grands éditeurs). Mais la sacro sainte gestion est passée par là et Marcel travaille aujourd'hui à l'accueil d'un bureau d'avocat...
Pour ton point 2/3 : oui j'ai parlé de ce que je connais un tout petit peu. Je creuserai le sujet la prochaine fois que j'aurai Fabrizio Cassol et Sylvain Cambreling à manger à la maison bien que la discussion sur leur volonté d'intégrer le sax dans la 9ème de Beethoven - histoire de tenir éveillé les auditeur - avant le 4ème mouvement risque déjà de monopoliser une bonne partie de la soirée :-)

Merci une fois de plus à Jopperot sur les informations si intéressantes sur les étapes de création de nos disques chéris avant qu'ils ne se retrouvent dans les bacs.
Pour les qualités de la matière première des vinyles il parait que les vinyles Analogue Production UHQR Clarity vinyl sont top. Ils rééditent des "classiques". Je n'en ai pas (perso., je ne suis pas fan de ces coffrets qui prennent beaucoup de place sans compter que j'ai déjà généralement un exemplaire "tout venant"). Un jour peut-être...
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #247 par Flowm2l » 28 Nov 2021 à 17:05

EMT » 28 Nov 2021, 15:47 a écrit:D’autant que les CD se rayent et peuvent se salir aussi.



Faut déjà être un sagouin.

A+
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #248 par PP_65 » 28 Nov 2021 à 17:36

Durant "ma jeunesse" mon passeur en jazz c'était "Marcel", le responsable de la médiathèque au Passage 44 à Bruxelles (ah oui by the way je ne suis pas Français PP65 :-)). Epoque révolue où j'allais tous les samedi matin pour aller voir les découvertes que mon cher Marcel avait amoncelées dans un bordel  improbable de piles branlantes de CD's sur ce qu'on imaginait être son bureau (entre ses vieux cafés et ses cigarettes roulées). Il me préparait ainsi qu'à d'autres une sélection.

Avantage des grandes villes quand même . Dans mon village , il y avait un très bon disquaire qui, faute de mieux, se tenait au courant comme tout le monde à l'époque , avec  les revues spécialisées et France Musique surtout  pour le Classique .
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #249 par raphant » 28 Nov 2021 à 19:14

babaas » 28 Nov 2021, 15:09 a écrit:Afin d'alimenter le débat, voici les modes de "consommation" à travers le temps :
https://www.riaa.com/u-s-sales-database/

https://www.visualcapitalist.com/music-industry-sales/

Le premier lien est très instructif, super infographie!
On voit que 1, c'est avec le CD que l'industrie du disque s'est vraiment gavée, et que 2, chose étonnante, en terme de volumes la cassette s'est très bien portée et s'est vendue plus longtemps que je ne l'imaginais...
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #250 par PP_65 » 28 Nov 2021 à 20:07

Ton terme "gaver" me semble un peu fort et peu nuancé dans la mesure où ne se sont pas vendus seulement des rééditons ( là , je dis merci au CD pour tout le catalogue Jazz 50s/60s , les Classicos doivent aussi être de cet avis) et des clones de Michael Jackson . Pour en revenir au streaming et à la situation actuelle,  là on sait qui se gave .
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Re: streaming et situation actuelle

Message #251 par fedup » 28 Nov 2021 à 20:20

PP_65 a écrit:Pour en revenir au streaming et à la situation actuelle

Ah enfin, on en revient au sujet initial de ce fil, pas trop tôt  :cheesygrin:
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #252 par EMT » 28 Nov 2021 à 20:39

:idea:  :idea:  :idea:  :idea:  :idea:  :idea:  :idea:  :idea:  :idea:
Dernière édition par EMT le 12 Déc 2021 à 15:47, édité 1 fois.
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #253 par raphant » 28 Nov 2021 à 21:12

PP_65 » 28 Nov 2021, 19:07 a écrit:Ton terme "gaver" me semble un peu fort et peu nuancé dans la mesure où ne se sont pas vendus seulement des rééditons ( là , je dis merci au CD pour tout le catalogue Jazz 50s/60s , les Classicos doivent aussi être de cet avis) et des clones de Michael Jackson . Pour en revenir au streaming et à la situation actuelle,  là on sait qui se gave .

C'est marrant, je t'attendais au tournant quand j'ai écrit cette phrase.
Je maintiens le verbe gaver car je me souviens parfaitement du prix des CD quand ils sont sortis. C'était quasiment le double d'un vinyle et les pros de la filière disaient aux consommateurs "ne vous inquietez pas c'est cher parce que c'est une nouvelle technologie,  ça va baisser".
Et ça n'a jamais baissé jusqu'à la mort programmée du suce dit support.

Les artistes ont-ils d'un coup vu leurs revenus doublés quand ils se sont mis à vendre des CD?
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #254 par babaas » 28 Nov 2021 à 21:22

PP_65 » 28 Nov 2021, 20:07 a écrit:Ton terme "gaver" me semble un peu fort et peu nuancé dans la mesure où ne se sont pas vendus seulement des rééditons ( là , je dis merci au CD pour tout le catalogue Jazz 50s/60s , les Classicos doivent aussi être de cet avis) et des clones de Michael Jackson . Pour en revenir au streaming et à la situation actuelle,  là on sait qui se gave .


Raphant a bien stipulé "l'industrie du disque". Faut suivre.

raphant a écrit:
Le premier lien est très instructif, super infographie!
On voit que 1, c'est avec le CD que l'industrie du disque s'est vraiment gavée, et que 2, chose étonnante, en terme de volumes la cassette s'est très bien portée et s'est vendue plus longtemps que je ne l'imaginais...


Oui, moi aussi, ça m'a surpris.
Mais pour faire mon PP, sur le prix d'une cassette vendue, une partie allait à la Sacem.
Alors qu’aujourd’hui, un fichier copié....


joperrot a écrit:MPO est la pire des boites, que ce soit en CD que LP
Même en 1987 tous les test pressing étaient dégueux….
Pour le numérique tout est multiplexé, et ça part ici ou là…selon la dispo des différentes usines.


Sûrement. Tu es le mieux placé pour savoir.
Mais je pointais du doigt, le marché.
Pas la qualité.    :cool:
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #255 par Ca va d'aller » 28 Nov 2021 à 21:36

EMT » il y a 49 minutes a écrit:LE SUJET:

Le Showroom de François est un lieu assez unique dans le monde curieux des bouclards de la hifi parisienne. D’abord parce que cela ne ressemble pas un auditorium conventionnel et aseptisé et surtout car l’on est accueilli dans une première pièce à vivre qui est en fait une grande cuisine dinatoire joyeusement garnie de magnétophones en tous genre, de platines, de transfos, de paquets divers et variés et d’une indétrônable machine à laver les disques qui ne cesse de fonctionner sous l’emprise diabolique et Thatchérienne du maître des lieux.

On a un peu l’agréable sensation de rentrer chez soi après une journée de boulot, grâce à l’accueil chaleureux de Frédéric qui vous débarrasse de votre manteau tout en s’afférant au fourneau. On peut librement passer dans la salle d’écoute proprement dite, ancien studio de photographie qui s’est transformé en une chaleureuse salle de jeu pour adultes avec un véritable musée des meilleures platines vinyle actuelles qui sortent résolument des sentiers battus, sans oublier un magnifique Studer A80 Master, une débauche d’électronique haut de gamme pour millionnaires chinois (mais pas que !) des tuyaux d’arrosages dignes des tresses de Sailor Moon, des multiprises plus grosse de des grille-pains et un François bondissant ça et là sans se prendre les pieds dans le tapis ni arracher un des nombreux câbles rampant à terre tel un Indiana Jones audiophile.

Sitôt arrivé, on peut déguster un apéritif maison tout en se plongeant dans les deux grandes bibliothèques généreusement garnies de très beaux disques, comme toujours ici. C’est le vrai point fort de cet endroit, la découverte perpétuelle de pépites musicales et de TRES bons pressages la plupart du temps. La sélection est franchement éclectique et c’est assez rare pour être souligné.

Le format de cette petite sauterie est assez idéal autant pour les écoutes, les échanges et le diner puisque nous sommes neuf. Je ne connaissais personne et suis d’une nature plutôt timide et réservée, pourtant le courant est vite passé entre tout le monde dans une ambiance décontractée et chaleureuse.

La soirée se déroule en trois temps:

Une introduction avec des écoutes permettant d’évaluer la nouvelle version de la cellule maison Sculpture A.3 avec un nouveau corps en ébène et une masse sensiblement réduite (10.5 gr), sa version A.3P avec une taille de diamant différente et surtout de comparer le transformateur Sculpture A mini nano et sa nouvelle version bobinée avec des fils en argent dans un coffret plus massif.

Le système utilisé pour cette soirée s’articule autour du préamplificateur Dartzeel NHB-18NS, de l’amplificateur Dartzeel NHB-108-2, des enceintes Stenheim Alumine 3 avec coffret en aluminium et de l’étage phono Phasemation EA-550. La source étant la platine Muse 3C équipé du bras Reed 3P qui permet un changement de cellule très rapide ce qui est bien pratique pour faire des comparaisons à la volé, surtout quand on sait que la mémoire auditive peut jouer des tours.
La cure d’amaigrissement de la Sclupture A.3 lui permet de mieux se comporter avec la majorité des bras et de mieux lutter contre les phénomènes vibratoires. C’est incontestablement une réussite en therme de développement et d’optimisation. Elle offre une écoute pleine et entière, sans prise de tête ni perçage de tympan tout en étant parfaitement détaillée. Le choix des tailles de diamant est vraiment une affaire de goût. Ce n’est ni mieux ni moins bien. C’est différent et seul une écoute peut répondre à votre question sur ses différents rendus sonores.

En revanche si le Transformateur Sculpure A nano à câblage en cuivre, offre une prestation de très haut niveau pour moins de 1000 euros (une prouesse dans le monde des transformateurs, surtout moderne) grâce à sa technologie nanocristalline, clairement sont grand frère câblé en argent nous transporte dans une autre dimension en therme de qualité de timbre, de naturel, de fluidité et de bande passante. Il est certes deux fois plus cher, mais il est triplement meilleur.
Anamightysound a réalisé la prouesse de mettre au point un transformateur qui rivalise avec le fameux Consolidated Audio mais à moitié prix !

Dans un second temps, nous avons un échange très enrichissant sur les différents couples de serrage à divers endroits stratégiques d’une platine. Faut-il serrer plus ou moins fort ? cela s’entend-il ? et où ?
Clairement le bras doit être fortement fixé à son embase pour être mécaniquement solidaire de son support. C’est en revanche différent dans le cadre de la cellule et la démonstration ne s’est pas fait attendre. En serrant plus fortement la cellule sur un porte cellule en bois, le résultat pouvait paraître plus immédiat, plus directe, mais en fait cela simplifiait subtilement le message. On perdait de l’information, en particulier sur l’acoustique du lieu de prise de son, mais surtout de la richesse sonore et des nuances de timbre. Le fait que le corps de la cellule soit contraint mécaniquement l’empêche naturellement de s’exprimer. C’est vraiment une expérience intéressante ! Le problème qu’il n’y a pas de couple de serrage donné…c’est à l’oreille et c’est plus ou moins facile à trouver en fonction de l’expérience et des cellules.

Après cette première mise en bouche arrosée d’un protocole maison, nous avons pu profiter d’un diner vraiment très bon grâce au talent de Frédéric, agrémenter de bons vins de magnifiques fromages et d’un gâteau de pétales de pomme à crème qui était fabuleux. Bravo et Merci ! Cela a largement contribué à offrir un moment d’échange entre tous, sur différents sujets aussi intéressants que la Hifi de façon générale, les pressages rares, des personnalités historiques de notre microsome, ou encor de Devialet…

Nous avons ensuite poursuivi nos écoutes sur divers disques très intéressants. Comparaison d’un Beatles en pressage d’origine et une version remasterisée à Abbey Road. Le premier retranscrivait parfaitement la musique de cette époque avec ses défauts, là ou le second offrait un son plus moderne mais perdant en charme et en intention. L’écoute du disque original de The new folk song de Terry Callier a été pour moi une découverte et un moment privilégié grâce à la générosité d’un participant qui avait amené de sublimes pressages originaux particulièrement rare. C’est aussi cela que l’on trouve chez François, au-delà des comparaisons de matériels, des révisions pédagogiques du vinyleux impénitent, d’une bonne bouffe, un vrai partage de musiques et des découvertes formidables avec des gens intéressants.

La soirée s’est achevée en comité plus restreint vers une heure du matin avec des écoutes rares de réalisme avec la Audio Technica  ART-1000 sur le bras tangentiel  CSPORT AFU1-2 et la platine  TAT-2. Le cale-porte transformateur Consolidated Audio Argent était là pour charger la bestiole avec l’étage phono CSPORT C3EQM2. La digestion aidant, le protocole aussi, et une atmosphère plus intimiste permit finalement de vraiment s’y croire…sans plus se poser de question. Simplement là !

Le Consolidated Audio est un transformateur superlatif certes, mais le Sculpture A argent, offre à moitié prix autant de qualité, parfois différentes, mais on est clairement dans la même cour.
Dernier avantage du transformateur, son isolation galvanique peut isoler et supprimer des bruits intempestifs liés à des pollutions électriques (CPL sort de ce corps et de cette prise) ce qui n’est pas un détail aujourd’hui.
Voilà.

Merci pour ce très chouette et complet CR!
Suivant ta conclusion, se serait intéressant de connaitre les différences de ce qui se trouve dans les "boiboites" de Consolidated Audio et du Sculpture A argent. Car si, comme pour Daartzeel, le châssis en aluminium est responsable pour une somme non négligeable dans le prix de l'ensemble, il y a peut-être une grosse économie dans le "coffrage" de Sculpture versus le Consolidated qui explique la différence de prix...et si "ce qui se trouve à l'intérieur" est proche...?
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #256 par mkl » 28 Nov 2021 à 21:39

EMT » 28 Nov 2021, 19:39 a écrit:LE SUJET:

Le Showroom de François est un lieu assez unique dans le monde curieux des bouclards de la hifi parisienne. D’abord parce que cela ne ressemble pas un auditorium conventionnel et aseptisé et surtout car l’on est accueilli dans une première pièce à vivre qui est en fait une grande cuisine dinatoire joyeusement garnie de magnétophones en tous genre, de platines, de transfos, de paquets divers et variés et d’une indétrônable machine à laver les disques qui ne cesse de fonctionner sous l’emprise diabolique et Thatchérienne du maître des lieux.

On a un peu l’agréable sensation de rentrer chez soi après une journée de boulot, grâce à l’accueil chaleureux de Frédéric qui vous débarrasse de votre manteau tout en s’afférant au fourneau. On peut librement passer dans la salle d’écoute proprement dite, ancien studio de photographie qui s’est transformé en une chaleureuse salle de jeu pour adultes avec un véritable musée des meilleures platines vinyle actuelles qui sortent résolument des sentiers battus, sans oublier un magnifique Studer A80 Master, une débauche d’électronique haut de gamme pour millionnaires chinois (mais pas que !) des tuyaux d’arrosages dignes des tresses de Sailor Moon, des multiprises plus grosse de des grille-pains et un François bondissant ça et là sans se prendre les pieds dans le tapis ni arracher un des nombreux câbles rampant à terre tel un Indiana Jones audiophile.

Sitôt arrivé, on peut déguster un apéritif maison tout en se plongeant dans les deux grandes bibliothèques généreusement garnies de très beaux disques, comme toujours ici. C’est le vrai point fort de cet endroit, la découverte perpétuelle de pépites musicales et de TRES bons pressages la plupart du temps. La sélection est franchement éclectique et c’est assez rare pour être souligné.

Le format de cette petite sauterie est assez idéal autant pour les écoutes, les échanges et le diner puisque nous sommes neuf. Je ne connaissais personne et suis d’une nature plutôt timide et réservée, pourtant le courant est vite passé entre tout le monde dans une ambiance décontractée et chaleureuse.

La soirée se déroule en trois temps:

Une introduction avec des écoutes permettant d’évaluer la nouvelle version de la cellule maison Sculpture A.3 avec un nouveau corps en ébène et une masse sensiblement réduite (10.5 gr), sa version A.3P avec une taille de diamant différente et surtout de comparer le transformateur Sculpture A mini nano et sa nouvelle version bobinée avec des fils en argent dans un coffret plus massif.

Le système utilisé pour cette soirée s’articule autour du préamplificateur Dartzeel NHB-18NS, de l’amplificateur Dartzeel NHB-108-2, des enceintes Stenheim Alumine 3 avec coffret en aluminium et de l’étage phono Phasemation EA-550. La source étant la platine Muse 3C équipé du bras Reed 3P qui permet un changement de cellule très rapide ce qui est bien pratique pour faire des comparaisons à la volé, surtout quand on sait que la mémoire auditive peut jouer des tours.
La cure d’amaigrissement de la Sclupture A.3 lui permet de mieux se comporter avec la majorité des bras et de mieux lutter contre les phénomènes vibratoires. C’est incontestablement une réussite en therme de développement et d’optimisation. Elle offre une écoute pleine et entière, sans prise de tête ni perçage de tympan tout en étant parfaitement détaillée. Le choix des tailles de diamant est vraiment une affaire de goût. Ce n’est ni mieux ni moins bien. C’est différent et seul une écoute peut répondre à votre question sur ses différents rendus sonores.

En revanche si le Transformateur Sculpure A nano à câblage en cuivre, offre une prestation de très haut niveau pour moins de 1000 euros (une prouesse dans le monde des transformateurs, surtout moderne) grâce à sa technologie nanocristalline, clairement sont grand frère câblé en argent nous transporte dans une autre dimension en therme de qualité de timbre, de naturel, de fluidité et de bande passante. Il est certes deux fois plus cher, mais il est triplement meilleur.
Anamightysound a réalisé la prouesse de mettre au point un transformateur qui rivalise avec le fameux Consolidated Audio mais à moitié prix !

Dans un second temps, nous avons un échange très enrichissant sur les différents couples de serrage à divers endroits stratégiques d’une platine. Faut-il serrer plus ou moins fort ? cela s’entend-il ? et où ?
Clairement le bras doit être fortement fixé à son embase pour être mécaniquement solidaire de son support. C’est en revanche différent dans le cadre de la cellule et la démonstration ne s’est pas fait attendre. En serrant plus fortement la cellule sur un porte cellule en bois, le résultat pouvait paraître plus immédiat, plus directe, mais en fait cela simplifiait subtilement le message. On perdait de l’information, en particulier sur l’acoustique du lieu de prise de son, mais surtout de la richesse sonore et des nuances de timbre. Le fait que le corps de la cellule soit contraint mécaniquement l’empêche naturellement de s’exprimer. C’est vraiment une expérience intéressante ! Le problème qu’il n’y a pas de couple de serrage donné…c’est à l’oreille et c’est plus ou moins facile à trouver en fonction de l’expérience et des cellules.

Après cette première mise en bouche arrosée d’un protocole maison, nous avons pu profiter d’un diner vraiment très bon grâce au talent de Frédéric, agrémenter de bons vins de magnifiques fromages et d’un gâteau de pétales de pomme à crème qui était fabuleux. Bravo et Merci ! Cela a largement contribué à offrir un moment d’échange entre tous, sur différents sujets aussi intéressants que la Hifi de façon générale, les pressages rares, des personnalités historiques de notre microsome, ou encor de Devialet…

Nous avons ensuite poursuivi nos écoutes sur divers disques très intéressants. Comparaison d’un Beatles en pressage d’origine et une version remasterisée à Abbey Road. Le premier retranscrivait parfaitement la musique de cette époque avec ses défauts, là ou le second offrait un son plus moderne mais perdant en charme et en intention. L’écoute du disque original de The new folk song de Terry Callier a été pour moi une découverte et un moment privilégié grâce à la générosité d’un participant qui avait amené de sublimes pressages originaux particulièrement rare. C’est aussi cela que l’on trouve chez François, au-delà des comparaisons de matériels, des révisions pédagogiques du vinyleux impénitent, d’une bonne bouffe, un vrai partage de musiques et des découvertes formidables avec des gens intéressants.

La soirée s’est achevée en comité plus restreint vers une heure du matin avec des écoutes rares de réalisme avec la Audio Technica  ART-1000 sur le bras tangentiel  CSPORT AFU1-2 et la platine  TAT-2. Le cale-porte transformateur Consolidated Audio Argent était là pour charger la bestiole avec l’étage phono CSPORT C3EQM2. La digestion aidant, le protocole aussi, et une atmosphère plus intimiste permit finalement de vraiment s’y croire…sans plus se poser de question. Simplement là !

Le Consolidated Audio est un transformateur superlatif certes, mais le Sculpture A argent, offre à moitié prix autant de qualité, parfois différentes, mais on est clairement dans la même cour.
Dernier avantage du transformateur, son isolation galvanique peut isoler et supprimer des bruits intempestifs liés à des pollutions électriques (CPL sort de ce corps et de cette prise) ce qui n’est pas un détail aujourd’hui.
Voilà.

Merci d'avoir pris du temps pour écrire ce CR.
J'y perçois l'ambiance que j'ai pu ressentir chez François, que ça soit dans le Berry, en Bretagne ou dans le showroom, en dehors de ce genre de soirées à vocation commerciale.
J'aime les gens qui doutent.
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #257 par claude_m4 » 28 Nov 2021 à 21:49

bonsoir EMT,

merci à toi pour ce c.r  :wink:

P.s l'on entends généralement de la bien meilleure musique chez les audiophiles que chez les professionnels (dans les salons),mais comme François était un audiophile passionné avant d'être professionnel et de plus c'est un garçon intelligent ,je ne suis pas surpris qu'il arrive à ces écoutes assez unanimes .

un grand bravo à lui et à son équipe ,ça fait plaisir à lire .

bonne soirée

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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #258 par joperrot » 28 Nov 2021 à 21:53

Beau compte rendu de ces soirées exceptionnelles. Merci!
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #259 par telonioos » 28 Nov 2021 à 21:55

Merci aussi, ça donne envie de s'y joindre, pour une prochaine.
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Re: Dîner anamightysound à base de transfo

Message #260 par opera » 28 Nov 2021 à 21:57

EMT » 28 Nov 2021, 19:39 a écrit:LE SUJET:

Le Showroom de François est un lieu assez unique dans le monde curieux des bouclards de la hifi parisienne. D’abord parce que cela ne ressemble pas un auditorium conventionnel et aseptisé et surtout car l’on est accueilli dans une première pièce à vivre qui est en fait une grande cuisine dinatoire joyeusement garnie de magnétophones en tous genre, de platines, de transfos, de paquets divers et variés et d’une indétrônable machine à laver les disques qui ne cesse de fonctionner sous l’emprise diabolique et Thatchérienne du maître des lieux.

On a un peu l’agréable sensation de rentrer chez soi après une journée de boulot, grâce à l’accueil chaleureux de Frédéric qui vous débarrasse de votre manteau tout en s’afférant au fourneau. On peut librement passer dans la salle d’écoute proprement dite, ancien studio de photographie qui s’est transformé en une chaleureuse salle de jeu pour adultes avec un véritable musée des meilleures platines vinyle actuelles qui sortent résolument des sentiers battus, sans oublier un magnifique Studer A80 Master, une débauche d’électronique haut de gamme pour millionnaires chinois (mais pas que !) des tuyaux d’arrosages dignes des tresses de Sailor Moon, des multiprises plus grosse de des grille-pains et un François bondissant ça et là sans se prendre les pieds dans le tapis ni arracher un des nombreux câbles rampant à terre tel un Indiana Jones audiophile.

Sitôt arrivé, on peut déguster un apéritif maison tout en se plongeant dans les deux grandes bibliothèques généreusement garnies de très beaux disques, comme toujours ici. C’est le vrai point fort de cet endroit, la découverte perpétuelle de pépites musicales et de TRES bons pressages la plupart du temps. La sélection est franchement éclectique et c’est assez rare pour être souligné.

Le format de cette petite sauterie est assez idéal autant pour les écoutes, les échanges et le diner puisque nous sommes neuf. Je ne connaissais personne et suis d’une nature plutôt timide et réservée, pourtant le courant est vite passé entre tout le monde dans une ambiance décontractée et chaleureuse.

La soirée se déroule en trois temps:

Une introduction avec des écoutes permettant d’évaluer la nouvelle version de la cellule maison Sculpture A.3 avec un nouveau corps en ébène et une masse sensiblement réduite (10.5 gr), sa version A.3P avec une taille de diamant différente et surtout de comparer le transformateur Sculpture A mini nano et sa nouvelle version bobinée avec des fils en argent dans un coffret plus massif.

Le système utilisé pour cette soirée s’articule autour du préamplificateur Dartzeel NHB-18NS, de l’amplificateur Dartzeel NHB-108-2, des enceintes Stenheim Alumine 3 avec coffret en aluminium et de l’étage phono Phasemation EA-550. La source étant la platine Muse 3C équipé du bras Reed 3P qui permet un changement de cellule très rapide ce qui est bien pratique pour faire des comparaisons à la volé, surtout quand on sait que la mémoire auditive peut jouer des tours.
La cure d’amaigrissement de la Sclupture A.3 lui permet de mieux se comporter avec la majorité des bras et de mieux lutter contre les phénomènes vibratoires. C’est incontestablement une réussite en therme de développement et d’optimisation. Elle offre une écoute pleine et entière, sans prise de tête ni perçage de tympan tout en étant parfaitement détaillée. Le choix des tailles de diamant est vraiment une affaire de goût. Ce n’est ni mieux ni moins bien. C’est différent et seul une écoute peut répondre à votre question sur ses différents rendus sonores.

En revanche si le Transformateur Sculpure A nano à câblage en cuivre, offre une prestation de très haut niveau pour moins de 1000 euros (une prouesse dans le monde des transformateurs, surtout moderne) grâce à sa technologie nanocristalline, clairement sont grand frère câblé en argent nous transporte dans une autre dimension en therme de qualité de timbre, de naturel, de fluidité et de bande passante. Il est certes deux fois plus cher, mais il est triplement meilleur.
Anamightysound a réalisé la prouesse de mettre au point un transformateur qui rivalise avec le fameux Consolidated Audio mais à moitié prix !

Dans un second temps, nous avons un échange très enrichissant sur les différents couples de serrage à divers endroits stratégiques d’une platine. Faut-il serrer plus ou moins fort ? cela s’entend-il ? et où ?
Clairement le bras doit être fortement fixé à son embase pour être mécaniquement solidaire de son support. C’est en revanche différent dans le cadre de la cellule et la démonstration ne s’est pas fait attendre. En serrant plus fortement la cellule sur un porte cellule en bois, le résultat pouvait paraître plus immédiat, plus directe, mais en fait cela simplifiait subtilement le message. On perdait de l’information, en particulier sur l’acoustique du lieu de prise de son, mais surtout de la richesse sonore et des nuances de timbre. Le fait que le corps de la cellule soit contraint mécaniquement l’empêche naturellement de s’exprimer. C’est vraiment une expérience intéressante ! Le problème qu’il n’y a pas de couple de serrage donné…c’est à l’oreille et c’est plus ou moins facile à trouver en fonction de l’expérience et des cellules.

Après cette première mise en bouche arrosée d’un protocole maison, nous avons pu profiter d’un diner vraiment très bon grâce au talent de Frédéric, agrémenter de bons vins de magnifiques fromages et d’un gâteau de pétales de pomme à crème qui était fabuleux. Bravo et Merci ! Cela a largement contribué à offrir un moment d’échange entre tous, sur différents sujets aussi intéressants que la Hifi de façon générale, les pressages rares, des personnalités historiques de notre microsome, ou encor de Devialet…

Nous avons ensuite poursuivi nos écoutes sur divers disques très intéressants. Comparaison d’un Beatles en pressage d’origine et une version remasterisée à Abbey Road. Le premier retranscrivait parfaitement la musique de cette époque avec ses défauts, là ou le second offrait un son plus moderne mais perdant en charme et en intention. L’écoute du disque original de The new folk song de Terry Callier a été pour moi une découverte et un moment privilégié grâce à la générosité d’un participant qui avait amené de sublimes pressages originaux particulièrement rare. C’est aussi cela que l’on trouve chez François, au-delà des comparaisons de matériels, des révisions pédagogiques du vinyleux impénitent, d’une bonne bouffe, un vrai partage de musiques et des découvertes formidables avec des gens intéressants.

La soirée s’est achevée en comité plus restreint vers une heure du matin avec des écoutes rares de réalisme avec la Audio Technica  ART-1000 sur le bras tangentiel  CSPORT AFU1-2 et la platine  TAT-2. Le cale-porte transformateur Consolidated Audio Argent était là pour charger la bestiole avec l’étage phono CSPORT C3EQM2. La digestion aidant, le protocole aussi, et une atmosphère plus intimiste permit finalement de vraiment s’y croire…sans plus se poser de question. Simplement là !

Le Consolidated Audio est un transformateur superlatif certes, mais le Sculpture A argent, offre à moitié prix autant de qualité, parfois différentes, mais on est clairement dans la même cour.
Dernier avantage du transformateur, son isolation galvanique peut isoler et supprimer des bruits intempestifs liés à des pollutions électriques (CPL sort de ce corps et de cette prise) ce qui n’est pas un détail aujourd’hui.
Voilà.


Joli CR merci !

Les sources de discordes sont nombreuses, nous manquait plus que la dynamométrie appliquée aux cellules phono  :cheesygrin:
Je penche donc je chuis
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